Lundi 13 février 2012 [11:21]

Après ma sortie culturelle du weekend, je viens vous donner mon avis sur ma lecture du weekend !

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Titre: Le dernier jour d'un condamné
Auteur: Victor Hugo
Genre: Classique

Résumé: Tout à coup, l'un des valets m'a enlevé ma veste, et l'autre a pris mes deux mains qui pendaient, les a ramenée derrière mon dos, et j'ai senti les noeuds d'une corde se rouler lentement autour de mes poignets rapprochés. En même temps, l'autre détachait ma cravate. Ma chemise de batiste, seul lambeau qui me restât du moi d'autrefois, l'a fait en quelque sorte hésiter un moment; puis il s'est mis à en couper le col.
A cette précaution horrible, au saisissement de l'acier qui touchait mon cou, mes coudes ont tressailli, et j'ai laissé échapper un rugissement étouffé. La main de l'exécuteur a tremblé.
- Monsieur, m'a-t-il dit, pardon ! Est ce que je vous ai fait mal ? 
Ces bourreaux sont des hommes très doux.

Extrait"Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile a d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi ? à quoi bon ? qu'importe ? Quand ma tête aura été coupée, qu'est ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres ?"

Mon avis: Comme le titre l'indique on ne peut mieux, ce sont les vingt quatre dernières heures d'un condamné à mort qui nous sont contées là, par lui même. 
Le roman est donc un monologue avec peu de dialogue mais beaucoup de descriptions. Mais pas des descriptions pénibles, lourdes, de trois kilomètres de long, non, ce sont des descriptions actives qui rendent la lecture très visible. 
On ne saura jamais l'identité de cet homme ni ce qu'il a fait pour en arriver là mais finalement, c'est pas ce qui compte le plus. L'anonymat ici est d'autant plus justifié que l'auteur a sûrement voulu nous faire réfléchir sur la peine de mort et non sur le cas particulier de cet homme. Pas de polémique ni de débat ouvert sur l'éventuel justesse de la condamnation donc, juste une approche de ce que peut représenter la peine mort pour un homme qui a commis un crime et rentamer la question de cette dernière. 
La lecture débute sur une petite comédie entre gens du peuple qui polémiquent sur ce livre. Puis sur le procès, l'annonce de la sentence qui va déclencher pas mal de choses chez le condamné.
Derrière ce personnage, on y découvre les faiblesses d'un homme vulnérable face à la mort, d'un père désespéré et d'un condamné qui prône l'abolition de la peine de mort. Nous avons alors droit à ses souvenirs, à ses pensées pour sa fille unique, ses angoisses, ses réflexions. Et l'espoir de la liberté qui ne le quittera jamais. On y découvre également les coulisses des couloirs de la mort, ces bourreaux qui finalement sont avant tout des hommes.
Vingt quatre heures c'est court, alors on ne s'ennuie jamais. Il y a pas mal d'actions contrairement à ce qu'on pourrait croire. 

C'est un petit livre dans lequel on plonge sans s'en rendre compte et qui soulève pas mal de questions sur la peine de mort.

Edit: Pour celles et ceux que ça intéresse et parce qu'on m'a demandé de développer un peu plus mon avis, je vais le faire ici. Il est vrai que j'ai du mal à "penser" à donner mon avis. Même dans l'article précédent voyez-vous. xD J'explique, je présente mais ça s'arrête là. Et même si je risque de me faire des ennemis, je reste égale à moi même: Honnête et franche jusqu'au bout des orteils !
Pour ceux qui suivent (Comme La Bavareine) (+1, Check, Wesh, wesh.), je suis totalement pour la peine de mort. (J'en avais parlé ici même pour celles et ceux qui auraient raté un épisode.) Et pour ceux qui suivent encore mieux, j'ai un passé à oublier qui expliquent peut être cela.
J'avais donc absolument voulu lire ce livre pour ça, pour passer de l'autre côté de la barrière. Parce que même si mes idées sont plus qu'arrêtées, je reste toujours ouverte à la découverte, au débat et à l'exposition des points de vue de chacun. Ici donc et à travers ce livre, je voulais tout de même savoir ce qu'il se passe dans la tête d'un condamné. (Même s'il ne s'agit pas ici d'une autobiographie ce qui peut encore relancer un autre objectif mais on parle pas de ça ici.) 
Tout d'abord, (Et non, vous saurez pas encore même si vous vous en doutez fortement ! Gnah !), j'ai adoré ce livre par la construction, par le texte, par ce qu'il dégage et comment c'est expliqué. Victor Hugo n'est pas un auteur que j'ai l'habitude de lire mais pour le coup, je n'ai pas été déçue par son style d'écriture. Il est très agréable, fluide. Les descriptions sont justifiées, légères.
Et quant au reste, et bien, malgré tout, je reste campée sur mes positions. Parce que j'estime que c'est pas quand on a fait ses conneries qu'on doit regretter et espérer la clémence de qui que ce soit. (Je parle évidemment des conneries extrêmes hein. Moi aussi j'ai fait des conneries dans ma vie, j'ai assumé et basta. Mais ça sert à rien de se lamenter et de vouloir revenir en arrière.) Donc même si ce livre est touchant (Oui, je suis sensible, oui j'ai une âme.), il n'en reste pas moins vide au fond. Vide dans le sens où je vais pas y repenser, me faire du soucis, me poser des questions. Ce livre bien que très intéressant sur la forme, ne m'a donc pas interpellée sur le fond.

Samedi 11 février 2012 [19:17]

Comme prévu et pour mon plus grand bonheur, nous avons été faire un tour à L'imagerie cet après midi après mes deux séances de code. J'étais émerveillée d'abord par cet endroit qui renfermait un tas de trésors et par la fierté de ma découverte que j'ai d'abord partagé avec mon homme. Il y avait donc deux expos photos totalement différentes par leurs styles et leurs photographies.

Celle de Norbert Ghisoland, un photographe belge qui l'est devenu malgré lui. Il photographie des portraits, sans expression première mais la fatigue de leur époque est marquée de manière très flagrante sur les visages. Des enfants déjà épuisés de la vie. Les arrières plans sont tous peints ce qui donne une étonnante impression de profondeur et de réalisme.
Et Florian Weber, un artiste venu d'ailleurs, qui lui utilise la technique du "Light Painting" . Une autre façon de découvrir ma région puisqu'il est breton.

Cette première sortie culturelle compte beaucoup pour moi. Parce que c'est d'abord un défi pour moi et ensuite parce que même si la journée est passée vite, je n'aurais pas l'impression d'avoir été qu'au code.

Je vous laisse maintenant avec quelques explications et illustrations qui parleront mieux que moi..
Bonne découverte !
 
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NORBERT GHISOLAND
Par son petit-fils Marc, commisaire de l'exposition avec son amie graphiste Mary van Eupen.

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« Un grenier familial regorgeant de milliers de plaques en verre, rangées dans leurs petites boîtes, numérotées de 48000 pour les plus anciennes à 94000 .

Ce n’est qu’au début des années 1970 que je pris conscience du nombre incroyable de photographies effectuées par ce grand-père que je n’avais pas connu. Sans me douter un seul instant que j’allais découvrir parmi ces milliers de plaques LA photographie. Il fallut la visite d’Otto Steinert, alors que j’étais étudiant en photographie à La Cambre, pour que le déclic se fasse : Il faisait déjà partie de l'histoire de la photo, en temps que maître et fondateur de la Subjektive Fotografie, un mouvement important de la photographie. Je lui montrai, sans trop y croire, quatre petits tirages effectués par moi à partir des plaques de Norbert : sa réaction fut étonnante ; il voulait absolument tout savoir sur mon aïeul, et je ne savais pratiquement rien de lui ! Il tint à emporter un des quatre tirages, avec le nom, l’adresse, les dates...

Le second « visionnaire » dans l’histoire de Norbert fut Jacques Damase. Ce galeriste et éditeur parisien était un homme curieux dans le bon sens du terme. Parmi ses publications, entre autres noms importants, Robert et Sonia Delaunay, Jim Dine, Picasso, Calder ! Il eut le mérite d'être le premier à croire en Norbert qu'il présentait comme une espèce de douanier Rousseau de la photographie. Le livre Norbert Ghisoland Photographies 1910-1930 sortit en 1977 et est à ce jour épuisé. Les critiques qui suivirent furent élogieuses en particulier celle du journal Le Monde, signée de l'écrivain Hervé Guibert qui est une des plus belles qu'on ait jamais écrite sur mon grand-père :

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« Les photos de Ghisoland sont vraiment étonnantes. Elles n'ont pas le seul intérêt kitsch des cartes postales de 1900: elles ont une valeur historique et sociale. Car Ghisoland n'est pas le reproducteur du visage de la bourgeoisie. Ses clients sont des mineurs, de ces hommes au visage buté, impénétrables, à la fois fiers et modestes. Non pas photos d'identité sociale, mais photos-rêves et souvenirs pour lesquels on pose dans son costume favori, (...). Photos de famille, portraits de groupes, photos d'enfants: il y a beaucoup à lire dans ces visages. La résignation, l'envie, la soumission, la peur d'une vie de qualité, mais aussi le plaisir de la séance de pose, de l'évasion sociale procurée par cette sorte de mascarade. (...) Toutes ses photos d'ailleurs très belles ne font pas rire. Certaines ont l'émotion de drames sous-jacents. Pour une fois, le photographe n'a pas demandé de sourire. Derrière la céramique de la façade de sa boutique fumaient les grandes cheminées. » Et une image publiée ponctuait l’article: bel honneur pour Norbert, car Le Monde de l’époque ne publiait pratiquement jamais de photos

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Le troisième événement majeur fut ma rencontre avec Robert Delpire qui avait créé dès le début des années 80, alors qu’il était directeur du Centre National de la Photographie en France, la célèbre collection Photo Poche. Cette collection avait pour ambition d’illustrer dans un format de poche tous les aspects de la photographie. Norbert Ghisoland fut le numéro 48. Alors que je m’étonnais de le voir rejoindre tous les grands noms de la photographie (Nadar, Cartier Bresson, Niepce, les grands américains…) lui, le petit artisan de Frameries pourtant dénué de velléité artistique, Robert Delpire m’expliqua que pour lui, le but du Photo Poche était d’illustrer chaque aspect de la photographie, d’en montrer le meilleur… et que Norbert, dans son domaine – la photographie de studio – était le meilleur !

La sortie du Photo Poche se fit en 1991, accompagnée d’une grande rétrospective de ses photographies, au mois de mai, au Palais de Tokyo, à Paris. Parmi beaucoup d’autres, l’extrait de la critique signée par Brigitte Ollier dans Libération, juillet 1991 :

« (...) Bouts de vie que l'on découvre aujourd'hui sur papier, procession de visages unis dans une éphémère gravité, entre bal costumé et cortège nuptial. Il y a là les enfants de Dickens et de la Comtesse de Ségur, des voyous et des sportifs, des accordéonistes et des couturières, et cette façon incroyable qu'ils ont de se prendre la main, d'esquisser un pas de danse, ou de mimer un combat de boxe... Ghisoland, c'est top niveau. »

C’est en 1994 que Norbert entra « officiellement » dans l’histoire de la photographie : double présence dans les deux grandes encyclopédies de la photographie publiées cette année là, Nouvelle Histoire de la Photographie et le Dictionnaire Mondial de la Photographie aux éditions Larousse.

En 2002, la Belgique rendit un premier hommage à Norbert : sous l’égide d’Alain D’Hooghe, le Mundaneum, à Mons, accueille une triple exposition : Du grenier au musée, Alter Ego et Fragments de vie ordinaire. Sortie simultanée du troisième livre Norbert Ghisoland, Fragments de vies ordinaires aux éditions La Lettre Volée. En 2003, suite au succès de l’exposition à Mons – plus de 15000 visiteurs ! – l’Hôtel de Sully à Paris, décide de faire venir l’exposition.

En mai 2005, exposition à la Box Galerie à Bruxelles.

Pour la nouvelle exposition 2011 du Botanique à Bruxelles nous avons, Mary van Eupen et moi, beaucoup travaillé : nous avons recherché et trouvé de nouvelles « bonnes» images, nous avons numérisé, ordonné parmi des milliers de documents. L’émotion est chaque fois la même, à l’ouverture d’une nouvelle boîte de plaques négatives jamais encore déflorée jusqu’alors.

J’ai aussi été amené à classer les nombreuses critiques de presse qui ont jalonné la carrière «  post mortem » de Norbert : je ne l’avais jamais fait jusqu’à présent. Mises bout à bout, on y trouve un dénominateur commun : l’émotion causée par les images faites, pourtant sans prétention, par le modeste artisan de Frameries. Au-delà des indéniables qualités techniques propres à la bonne photographie (lumière, netteté, contraste…), au-delà du nombre incroyable de gens photographiés, l’émotion jaillit de l’intensité des rapports entre le photographe et son modèle.

Le paradoxe est que Norbert, au numéro 43 Grand Rue, à partir de ce périmètre si restreint parvient à toucher à l’universel. Les petites gens du Borinage sortent « révélés » de cette confrontation avec le photographe et deviennent les symboles de la dignité humaine, de l’humanité. » M. G.

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Florian Weber : Light painting
« Ces artistes venus d'ailleurs » 

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Divers/2-copie-1-copie-1.jpgFlorian Weber est un artiste venu d'ailleurs qui utilise la photographie en light painting comme moyen d'expression. Cette technique consiste à utiliser un temps d'exposition long dans un environnement sombre et en y déplaçant une source de lumière ou en bougeant l'appareil photo. La photographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses dues soit à l'exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés.

Le light painting n'est pas une invention nouvelle puisqu'en 1949 le photographe Albanais Gjon Mili l'avait déjà expérimenté avec la complicité de Pablo Picasso. Avant eux, l'américain Man Ray créa les premières " écritures de lumière " en 1937.

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Ce médium a pris de l'ampleur avec le développement des technologies de photographie numérique, le résultat de la prise de vue est alors disponible immédiatement, permettant ainsi de prendre et reprendre la photo jusqu'à obtenir l'image souhaitée.

En light painting l'artiste contrôle les éléments qu'il va faire apparaitre à l'image et peut construire celle-ci différemment suivant les techniques, les outils utilisés ainsi que les choix artistiques effectués.

Chaque image réserve une surprise lorsque vient le moment de stopper la pose longue de l'appareil pour enfin révéler le résultat parfois inattendu du travail qui à été effectué.

Chaque photo est une nouvelle découverte qui ouvre les portes vers des idées florissantes alimentant ainsi une véritable énergie créatrice sans limites.

Bien que certaines de ses photographies puissent parfois laisser croire qu'il vient d'une autre planète Florian Weber est un Lannionais aux origines allemandes installé dans la région depuis trois ans.

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Fasciné par les arts de rue auxquels ce style photographique est parfois associé il découvre le monde étonnant de la peinture de lumière et décide d'effectuer des recherches afin de comprendre les différentes techniques utilisées avant de les appliquer dans ses propres créations photographiques.

Le résultat des photos de light painting est parfois très surprenant à tel point que beaucoup de personnes les découvrant imaginent que des effets spéciaux y ont été appliqués à l'aide de logiciels informatiques, alors qu'en réalité, aucune retouche n'est effectuée.

L'exposition à L'imagerie de Lannion est une formidable occasion pour Florian Weber de faire découvrir le light painting à tous ceux qui n'ont encore jamais eu l'occasion de voir de telles photographies et de partager sa passion en exposant le fruit d'un travail effectué sur six mois tout au long desquels ont été mis en image une multitude de techniques accumulées au cours des dernières années. 

Vendredi 10 février 2012 [11:41]

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N. et B. check ! :D J'ai attendu toute la journée comme une conne pour savoir et puis finalement il m'a appelée pour tout me raconter. On est resté 47 minutes au téléphone. Et c'est un exploit olympique pour N. qui hait le téléphone comme la peste. Et moi, j'étais plus heureuse que lui. Comme une gamine de cinq ans. Pire que si c'était mon rencard. Ca m'a mise de tellement bonne humeur en rentrant du boulot.
Je me suis quand même excusée d'avoir été trop proche de lui pendant le stage DE. Et il m'a dit que non, j'avais été parfaite du début à la fin. Mais surtout à la fin. Quand on a chialé tous les deux comme des cons parce que tout était fini. Parce qu'on avait enfin atteint le but.

Parce que j'ai quand même passé une relativement bonne journée hier. Mais je stresse pour aujourd'hui..

Il neige ! *_* Ouais ! Mais juste un peu et puis le sol est trempé donc ça tiendra jamais.

Hier, en allant au travail, j'ai découvert "L'imagerie". C'est une galerie d'exposition consacrée à la photographie et aux arts plastiques qui se trouve presque dans ma rue. En ce moment et jusqu'au 10 mars, elle y expose "Une vie de photographe, 1878/1939"  de Norbert Ghisoland. J'aimerais bien y faire un tour samedi même s'il s'annonce chargé. On verra.
 
Il y a également une exposition à la Chapelle des Ursulines. Encore une expo photo sur le thème du "Light painting" de Florian Weber. "Ces artistes venus d'ailleurs"

Bientôt, c'est la Saint Valentin. Mais avec Poupinou, on la fête pas. Parce qu'on trouve ça complètement débile. Tu sais, c'est comme la fête des mères. Comme si yavait que ce jour là pour dire qu'on aime et pour se faire des petits plaisirs.

Et dans presqu'un mois, c'est le Gala à l'école de Poupinou. J'espère pouvoir y aller. Parce que celui de l'année dernière était vraiment au top.

Et dans 18 jours ma soeur débarque.

Je caille la mort. Un bon chocolat chaud et quelques sablés s'imposent.
Et j'ai une douleur atroce qui commence aux lombaires et se prolonge dans tout le nerf sciatique de ma jambe droite jusqu'au mollet. Ca fait comme une décharge électrique à chaque mouvement. C'est un enfer quand je marche, quand je m'assieds, quand je bouge, quand j'essaie de me baisser.
Merci la sciatique que je me paie ! Ca fait mal. :(

Voilà pour les nouvelles passionnantes. En ce moment c'est vraiment métro-boulot-dodo. J'arrive pas à prendre mon rythme pour tout concilier.. Peut être que j'aurai une chance avec l'approche du weekend.

Jeudi 9 février 2012 [11:44]

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Ne vous méprenez pas, ce sont des photos qui datent de l'année dernière. Depuis mon ancien appartement cristolien et mon petit balcon. C'était le 8 décembre 2010 plus exactement. J'étais en stage dans une maison de retraite et j'allais au travail à pied. Je me suis viandée combien de fois ? Et je regardais par la fenêtre toute la journée la départementale au ralenti, c'était assez drôle. Et comme je fumais encore, je descendais et je me gelais le cul sévère.
Pour voir le reste, c'est .

D'ailleurs, aujourd'hui, on fête mon mois sans cigarettes ! \o/ Alors il y a des moments où c'est plus dur que d'autres, c'est sûr, mais mes chewing gum me le rendent bien. Quand je suis dans un endroit clos, ça va encore parce que je ne fumais jamais à l'intérieur. Donc j'étais psychologiquement habituée et je sortais que très rarement pour fumer. Mais dès que je sors, c'est un peu la galère. Surtout avant et après le travail.. :/

Et un mois aussi que je suis inscrite au permis. J'ai fait dix et cinq fautes hier. C'est pas mal après une semaine sans y avoir mit les pieds. Et puis j'ai rêvé que je conduisais. C'était top ! *_*

Je rêve beaucoup trop de mon père en ce moment. Peut être parce que c'est bientôt son anniversaire. Peut être parce qu'hier, après le coup de fil de maman, j'ai été voir les seules vidéos et les seules photos qu'il me reste.
Les vidéos, je vais les chercher dans les tréfonds d'internet. Parce qu'en 2007, j'ai participé à l'émission M6 Déco avec Valérie Damidot, toussah. Et donc parfois, je vais les voir.

Hier j'étais contente de ma journée. Parce que j'ai fait plein de choses. Par contre, j'ai remarqué que quand j'étais de garde comme aujourd'hui bah j'avais le temps de rien. Parce que le matin je me lève à 10h, comme convenu. Le temps que je me lave, que je fasse le minimum de ménage, que je geek, que j'avale un chocolat chaud bah il est l'heure de partir.
D'ailleurs aujourd'hui, je sais pas avec qui je bosse alors j'ai un peu la boule au ventre.. Et puis j'en ai marre de transfuser. Ca tombe toujours sur moi et comme les perfusions, j'ai horreur de ça.

Et puis sinon, je vous avais peut être sûrement déjà dit qu'à l'école d'inf, je n'avais pas d'ami(e)s. Sauf N., lui c'était MON copain de promo. On s'est suivi, soutenu, supporté pendant trois ans et demi. On était dans le même groupe pédagogique, on s'est retrouvé x fois ensemble en stage et on a même passé le DE ensemble. L'autre jour, je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'étais revenue à Paris, il était un peu déçu qu'on se soit pas vu. Cette amitié est importante pour moi parce que c'est la seule de mes trois ans et demi. J'avais peur de le perdre en partant et je vois que non. Il est toujours là. Surtout que N. c'est le genre de mec super populaire, bon pote qui te remarque même pas. Toute la promo c'est sa pote et toi t'es un pion au milieu de tout ça. Mais entre lui et moi, c'était plus que du copinage de passage. C'était du soutien. Même sans se le dire. J'étais SA pote de promo. Il se confiait qu'à moi. Il montrait ses failles qu'à moi. Quand j'habitais encore chez ma mère, on rentrait ensemble parce qu'on habitait à trois rues l'un de l'autre. Et là ce matin, il m'a envoyé un message parce qu'il a un rendez-vous galant qu'il ne veut rater pour rien au monde alors il me demandait des conseils. Et ça m'a touchée. Alors j'attends son message de ce soir avec impatience. *_*
Surtout que l'amitié pour moi c'est très important. J'ai pas beaucoup d'ami(e)s mais ceux que j'ai sont des ami(e)s en or.

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Mercredi 8 février 2012 [13:07]

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Aujourd'hui c'est repos. Le calme après la tempête. J'ai passé une journée horrible hier. Parce que j'étais avec D. Il m'a tellement poussée à bout que j'étais au bord des larmes. Une violente dispute a éclaté dans le poste de soins alors que ma cadre était là. Elle a rien dit et puis quand elle est repassée, elle m'a demandée si tout allait bien. J'ai dit "Oui" et je suis partie. Même M. et docteur P. m'ont vue. J'aurais voulu aller m'enterrer et jamais revenir.
Mais j'ai reprit mes esprits, j'ai fait mon travail. Je suis restée presqu'une demie heure dans une chambre à discuter avec ma patiente que je transfusais. Elle m'a même offert une crotte en chocolat. Et j'étais fière de ma journée. Parce que j'avais treize patients et que finalement j'ai tout fait toute seule.
C'est dans ces moments là que la cigarette me manque le plus et que j'avais ça aussi à gérer..

Cette nuit j'ai rêvé que mon père revenait. J'ai eu peur. Ouais, dans mon rêve j'avais peur qu'il revienne.
Et l'ancien appartement où on vivait tous ensemble était en fait transformé en un énorme hôpital. Moi j'étais l'infirmière et ma mère était le médecin. 

Quand je vois la carte de la France avec ses températures hivernales, je me dis qu'ici c'est la canicule. Pas un flocon de neige n'est tombé et nous ne sommes jamais passés dans des températures négatives. On a deux petits degrés mais ça suffit pour avoir presque chaud. Moi qui ne supporte pas le froid, c'est tant mieux.
Mais la neige me manque. J'aurais voulu la voir sans qu'elle m'empêche de me déplacer. Quoi, je demande pas la lune non plus ? 

J'ai ri l'autre jour quand j'ai vu qu'au 1er octobre 2012, les cigarettes vont augmenter de 7,6%. Si bien que mon paquet de Marlboro va passer de 6€20 à 6€70. Autrement dit presque 7€ quoi. \o/

Je vais pas tarder à partir au code. Ensuite j'irai chez France Loisirs me commander un livre. Ouais je sais, c'est pas raisonnable mais sinon je vais recevoir un livre pourri alors autant que j'aille le commander moi même.

Bonne journée les p'tits loups ! :)
 
P.S: J'ai un peu modifié ma signature mais j'ai l'impression que c'est toujours aussi dégueulasse..

Edit: Je reviens de chez France Loisirs. Et je me suis faites mal. Parce que pour une nana comme moi en quête d'autobiographies, il n'y avait que ça ! :o J'ai failli en chialer. Heureusement que je n'avais que vingt euros sur moi. Moi qui voulais me désabonner et bah je crois avoir trouvé un autre endroit de torture.. Mais c'est finalement l'envie d'un changement de vie qui a remporté et m'a poussée à opter pour les travaux d'un médecin sur l'EMI (Expériences de Mort Imminente), ses investigations plus poussées sur le phénomène d'expériences de mort partagée, le tout illustré par des témoins de ces expériences. Témoins de la vie après la vie. Un livre de plus dans ma bibli.

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