Mardi 28 décembre 2010 [23:16]

Après ce fameux premier baiser du 19 décembre 2009 et son départ précipité pour le dernier train de la journée, s'en est suivi neuf jours. Neuf jours de correspondance enflammée par sms. Neuf jours de doutes. Neuf jours d'espoirs. Neuf jours d'attentes. Neuf jours d'interrogations. Neuf jours de peur. Peur que ses attentes ne soient pas les mêmes que les miennes. Ou que les miennes ne soient pas les mêmes que les siennes. Neuf jours où nous avions décidé de ne pas parler de notre avenir par échange interposé. On s'est donc revu le 28 décembre. On a passé quelques jours chez moi avant de rejoindre ses copains pour fêter le nouvel an. Quelques jours durant lesquels on s'est tout dit. Sans grands mots. Parce que toutes mes questions ont trouvé des réponses dans son regard, dans la tendresse de ses baisers, dans la douceur de ses caresses. Et c'est ainsi que nous avons fait de ce 28 décembre 2009, la date officielle du début de notre plus grande histoire d'amour. Celle qui dure toute une vie.

Pendant un an, on a construit chaque jour notre amour. Pas sans mal parce que les cinq cent treize kilomètres qui nous séparent, ne restent pas invisibles et encore moins invincibles très longtemps. Malgré tout ce que tout le monde peut penser. L'amour a beau être fort, il faut pas se voiler la face et l'amour à distance, c'est pas le plus facile. Alors c'est comme ça qu'on a entretenu notre couple. C'est comme ça que chaque jour il devient plus fort que la veille.
Pendant un an, on s'est raconté notre histoire. On a inventé nos personnages. Dont Poupinou et Poupinette en sont les héros.
Pendant un an, on s'est fait des promesses. Qu'on a toujours tenu. Dont une qui restera valable pour toujours: Celle de toujours tenir toutes nos promesses.
Pendant un an, on a fait des tas de projets ensemble. Dont certains sont déjà réalisés. Et que d'autres n'attendent que ça. Des projets qui s'étalent plus ou moins vers le futur. Et qui sont plus ou moins à notre portée. Et il y en a un tout particulier qui me tient tout particulièrement à coeur: Emménager ensemble. Pour mieux comprendre, j'ai donc besoin de vous ouvrir un peu mes portes. Le 1er février 2009, j'emménage avec mon ex dans un appartement qui est toujours le mien aujourd'hui. Parce que je commence à m'habituer à vivre sous ses coups et qu'on a décidé de faire le grand saut. C'est sans compter que trois mois d'enquête plus tard, je découvre grâce à une amie qu'il est inscrit sur un site de rencontres et que pendant mes heures de baby sitting, notre lit conjugal n'est pas si vide que ça. C'est la rupture. Je le fous dehors à coups de pied dans le cul et je repars vivre quelques mois chez ma maman. Le temps pour moi de me remettre d'une très grande dépression qui durera quatre mois. Sans oublier l'anorexie qui reste plus que jamais omniprésente. Bref. Mon prince charmant arrive sur son cheval blanc et me sauve. Pas sans mal parce que je vous laisse imaginer dans quel état il m'a récupérée. Heureusement qu'il ne me connaissait pas d'hier et savait tout. De A à Z. Il m'a donc redonné confiance en moi. Il m'a fait grossir de plus de dix kilos. Il m'a montré que j'étais encore désirable. Il m'a fait découvrir la vie. Il m'a prouvé que je pouvais rendre un homme heureux. Bref, il m'a sauvée la vie. Je n'étais donc pas prête à reparler de ménage à deux pour le moment. Et lui non plus. Ne l'ayant jamais vécu, ça lui faisait peur. Et tant mieux. Et puis les choses ont fait que cet été, il est venu habiter trois mois chez moi. Parce que moi, je n'ai pas eu de vacances mais que lui oui et qu'on s'est dit pourquoi pas. Trois mois durant lesquels on a (ré)apprit à vivre à deux. A supporter les manies de l'un et l'autre. Et puis les trois mois passés, on a commencé à vouloir en parler. En décembre 2011, je serai infirmière. Lui n'aura pas fini ses études alors c'est comme ça qu'on s'était dit que l'année prochaine, c'est moi qui le rejoindrai chez lui, en Bretagne. Mi octobre de cette année, il déménage donc. Dans notre futur appartement. Puis la concrétisation prend forme et c'est ainsi que je décide de chercher un stage près de chez lui pour les mois de mars/avril. Voilà comment du 14 mars au 29 avril, je pré-emménage chez lui. Et qu'en décembre 2011, j'emménage. C'était comme ça qu'on voyait les choses. Mais rien n'était officiel, on en parlait que comme ça, sans plus. Parfois on en rigolait parce qu'on trouvait ça fou de parler de ça alors qu'on était pas prêt. Rien n'était sûr et puis.

28 décembre 2010. Je lui ai offert une dîner croisière sur la Seine. Avec toute la fierté de mes deux cents euros durement gagné pendant mes cinq semaines de stage du mois de décembre. Je lui avais interdit de m'offrir quoi que se soit. Alors comme toutes promesses qu'il m'avait fait, il l'a tenue. Et c'est comme ça qu'il m'a offert une petite boite contenant une clé. Le double de celle de son appartement.
Et c'est comme ça qu'il a voulu officialiser la chose. Parce que cette clé, c'est celle de notre amour.
Mais c'est aussi celle qui me dit: 
 
"Bienvenue chez Nous."

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00376.jpg

Lundi 27 décembre 2010 [0:41]

Je viens de rentrer de chez mes beaux parents avec Poupinou. Je pourrais très bien vous raconter tout ce que j'y ai vécu là bas mais c'est tellement surnaturel et irréaliste que vous ne me croiriez pas. Alors je vais vous raconter que j'ai vu tout ceux que je n'ai pas vu pendant un an. Que ma belle mère fait la cuisine mieux que le master chef des master chef. Qu'un repas de Nöel en famille vaut plus que tout l'or du monde. 
J'en reste sans voix. Et je vais sûrement pas m'en remettre avant l'année prochaine.

Ma belle soeur m'a offert une salière et un poivrier en forme d'ampoule. C'est juste trop magnifique. Trop original. Trop inattendu. Trop pour moi.

Je vais être tata par procuration parce que la soeur de Poupinou est enceinte.

Je suis désolée, les mots me manquent. C'est nul. C'est moche. 
Alors pour cette fois, les images parleront pour moi..
Pardon.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00185.jpg
Dans le train. Parce qu'on est parti avec quarante trois minutes de retard. Qu'on en pouvait plus. Et qu'on a littéralement pété un plomb.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00200.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00197.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00215.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00192.jpg

De gauche à droite: Ma belle soeur, son amoureux, l'amoureuse de mon beau frère, Poupinou.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00194.jpg
Poupinou et mon beau frère.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00195-copie-1.jpg  
De gauche à droite: Ma belle mère, ma belle soeur, son amoureux.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00196.jpg
Mon beau père et ma belle mère.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00214.jpg
Ma belle mère.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00244.jpg
Ma belle mère et mon beau père.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00216.jpg
Mon beau père et mon beau frère.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00218.jpg
Poupinou et Poupinette.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/565.jpg

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00236.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00238.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00241.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00211.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00243.jpg
 
Mon beau père et moi.

Jeudi 23 décembre 2010 [18:37]

Parce que j'ai eu un super four de la part de mes grands parents pour Noël et mon anniversaire et qu'il fallait que je le teste avec Poupinou. *_*
Premier essai, premier gâteau, donc. Bon, c'est pas encore ça mais je vais y arriver. :/ Il va d'abord falloir que je m'équipe de moules adéquates et que j'apprenne sa cuisson.
Enfin ce qui me rassure c'est de voir une assiette vide après l'avoir proposée à mon cher et tendre amour. 

======================================================

Recette tirée sur le célèbre site Marmiton:
Préparation : Dix minutes.
Cuisson : Quarante à quarante cinq minutes.

Ingrédients (Pour 8 personnes) :
- Deux poires
- 150g de farine
- Un sachet de levure chimique
- 80 g de sucre
- Trois oeufs
- 90 g de beurre fondu
- 50 g de chocolat

Préparation :

Mélanger la farine, le sucre, les oeufs, le beurre et la levure jusqu'à obtenir une pâte homogène.

Eplucher et couper les poires en dés. Réserver.

Casser le chocolat en carrés.

Dans un moule à cake beurré, verser la moitié de la pâte, au fond puis, disposer les dés de poire. Et placer, dessus, les dés de chocolat. Recouvrir, avec l'autre moitié de pâte.

Enfourner dans un four chaud, à 180° (Thermostat 6/7), pendant 40 à 45 min.
 
======================================================

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Divers/5456.jpg
http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Divers/697.jpg
 
Je suis contente parce que le but était que le chocolat fonde façon fondu. Et les poires ne doivent pas toucher le fond ou les bords sinon, c'est la cata. ^^
Sinon, sur le site, il suggère de mettre un peu de cognac dans la pâte mais moi, je suis pas fan d'alcool dans les desserts.
Comme vous pouvez constater, mon gâteau n'est pas assez cuit et j'ai prit un plat de fortune.
Mais comme dit Poupinou, c'est en s'entraînant qu'on devient meilleur ! :D
 
Et sinon, je suis toujours aussi heureuse.
Si ce n'est pas plus.

Mercredi 22 décembre 2010 [14:39]

Un petit passage ici. Parce qu'il fait son anglais et ses maths et que l'envie d'hurler mon bonheur est plus forte que tout. 

Dimanche, 23h28. Il est arrivée avec seize minutes de retard. Il était encore plus beau que dans tous mes rêves les plus fous. J'ai pleuré sur le quai de la gare. Parce qu'avec la neige, j'ai pas pu porter ce que j'aurais voulu et que j'étais habillée en "gitane". On est rentré en courant pour avoir les derniers métros. Et puis.
Il m'a offert une bouillotte parce qu'il sait que j'ai toujours froid, mal au ventre et que je lui avais interdit de m'acheter un cadeau pour Noël. "C'est ton cadeau du 19 décembre." Et puis.
Il m'a offert un jeton de poker. Pour mon anniversaire qui approche à grand pas. "Garde le, tu en auras besoin."  Je ne sais pas du tout à quoi cela pourrait correspondre. Ma première idée serait sur une mallette de jeu parce que je suis une addict au poker mais.. Il va falloir que j'attende le 14 janvier pour savoir. Et puis.

Lundi soir, on a fêté l'anniversaire de ma meilleure amie. Makis, cookies, mojitos. Et puis.
On devait repartir le lendemain sans heure précise mais on a voulu testé le coffret cupcakes que je lui ai offert. Le temps que nos hommes se décident à quitter le pc pour aller faire les courses, il était very tard. Son copain avait une envie impérieuse de raclette alors on est resté. Il m'a offert ma première rose. Et puis. On est rentré.

Et c'est comme ça que depuis deux jours, je suis quelque part. Ailleurs. Mais pas ici.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00173.jpg

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00174.jpg

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/DSC00175.jpg
Sinon, depuis que je me suis inscrite sur face de bouc, j'ai l'impression d'être quelqu'un. J'ai déjà vingt deux amis. Je suis en couple ailleurs que dans la vraie vie. J'ai trouvé un autre lieu de psychanalyse. Je me fais halluciner en retrouvant des potes du collège qui me détestaient et me trouvaient horriblement repoussante comme fille avec mes bagues, mon cartable à roulettes et mon ciré jaune à fleurs et qui maintenant me trouvent "super canon Oo" parce que "je suis devenue un femme." J'ai gagné trois mille euros parce que tout le monde avait parié que jamais de la vie je ne m'inscrirais.
Enfin bref, c'est super top, cool, génial. :D

Dimanche 19 décembre 2010 [1:42]

Aujourd'hui, ça fait un an. Que ses lèvres ont touché les miennes pour la première fois. Un an que la moitié de mon coeur vit avec la moitié du sien. Un an que tous les jours, je me demande ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça. Un an que mes lèvres sont mouillées presque tous les weekends par ces baisers parfumées.

C'était il y a un an. Nous nous connaissions depuis deux ans déjà. C'était mon meilleur copain. Et puis, son ex nous a séparé. Parce qu'elle était injustement jalouse de moi. Alors, on ne s'est plus parlé. En 2009, je lui ai fêté involontairement son anniversaire la première, forcément, un mois avant la date officielle. C'était vraiment nul. Mais ça l'a fait rire, cet imbécile. Chaque sms envoyé était caché. Chaque pensée était masquée. Et puis. La dernière fois que l'on s'était vu, c'était il y a un an et demi. Entre deux trains. Parce qu'il allait rejoindre son ex². J'ai séché la fac pour lui. Quarante cinq minutes de trajet pour quinze minutes à parler sur le quai de la gare. Je fumais. Il m'a montré la gourmette en argent qu'il avait faites graver à son nom pour elle et puis.. Plus rien.
Six mois plus tard donc, nous nous sommes retrouvés là où nous nous étions quittés. Sur le quai de la gare. Il avait changé. C'était devenu un charmant jeune homme. Un homme qui, sans le savoir, allait devenir mon homme. Je l'ai reconnu tout de suite pourtant. Comme si on ne s'était quitté qu'hier. Au milieu de cette foule de gens aussi indifférents les uns que les autres, il était là. Presque près de moi. Il ne me restait que quelques pas à faire pour qu'il soit réellement près de moi. Mais lui, il ne m'avait pas encore vu. 
Il était beau. Il avait énormément de charme. Mais il fallait que j'arrive à gérer mon émotion sinon ça risquait d'être critique. Mon coeur s'est mit à battre. Très fort. Trop fort. Plus fort que d'habitude. Et depuis, il ne s'est jamais arrêté de battre comme ça. Et ne s'arrêtera jamais.
Je devais passer le nouvel an avec lui et ses copains. Mais on a décidé de se voir quelques jours avant. Je l'ai vu entre deux trains. Il rentrait chez ses parents. Nous nous sommes embrassés négligemment sur les joues. Je n'avais rien prévu de spécial alors.. il m'a offert un café. Avec toute sa gentillesse et sa simplicité. Première fois que ça m'arrivait un truc pareil. Mais lui, il ne le savait pas. Je lui ai dit plus tard mais il ne m'a pas cru. Je peux comprendre.
Puis nous avons marché. En rattrapant notre année d'absence et. Nous sommes arrivés devant mon ancienne fac. Celle que j'avais quitté six mois plus tôt parce que je ne suis pas assez intelligente pour passer en P2 et pas assez forte pour être une carrée. Puis il s'est accoudé à la barrière pour mieux la regarder de loin. 
En attendant, plus le temps passait et plus cette envie de toucher sa main, la tenir dans la mienne, la sentir contre moi, l'embrasser aussi, m'envahissait. Et c'est là, que j'ai compris qu'il était temps que je trouve une solution pour ça. Et vite.
Mais comment ? Comment allait-il réagir ? Que se passait-il en lui là, maintenant, tout de suite ? Je ne savais pas. Et pourtant. J'ai fait tout ça avec mon coeur. Mon instinct aussi, qui me disait que "qui ne tente rien, n'a rien".
Oui mais.. j'avais vraiment pas envie de tenter la claque. Comment être sûre ? J'aurais très bien pu faire abstraction des formalités et lui sauter dessus dès son arrivée à la gare. C'est vrai, après tout. Avec tous les messages qu'on s'envoyait depuis le 14 novembre, ça aurait été con de réfléchir cinq minutes de plus. Oui mais, entre hier et maintenant, on s'était revu. Tout aurait pu avoir prit une autre dimension et je n'ai pas eu le temps de lui envoyer un message pour lui demander ce qui avait changé. Parce qu'il fallait réagir là, maintenant, tout de suite. Pas demain, quand cent cinq kilomètres nous sépareraient à nouveau. Action ! Réaction !
Et puis, son regard, de plus en plus insistant, de plus en plus suppliant me guidait un peu. Il faut dire ce qui est. Mais j'avais vraiment pas envie de bousiller une telle amitié pour l'envie incontrôlable d'un baiser volé. Puis, arrivée devant cette fac, lieu qui m'a servi d'école pendant un an, toutes mes questions se sont envolées. Et cette fois, c'est mon coeur et mes pulsions qui ont prit le dessus. J'étais morte de trouille. Evidemment. Mais je réfléchissais plus. Parce que le coeur a ses raisons que la raison ignore. Ai-je vraiment déraisonné ?
Il le fallait. Il fallait que je l'embrasse. Il fallait que je mette fin à ce malaise qui s'était alors emparé de nous. Il fallait que je sache. Une bonne fois pour toute. Ce qu'il se passait en lui. Alors je l'ai fait. Ca n'a pas duré longtemps mais.. ce premier baiser.. c'était notre premier baiser. Je l'oublierai jamais. Un peu comme le premier baiser de sa vie donné sans amour, à la volée, au fond de la cour de maternelle.
J'étais bien là. Dans ses bras. Et puis il m'a collée contre lui. Je sentais les battements d'un coeur. A travers mon manteau et mon pull. Je ne sais toujours pas si c'était le mien ou le sien. J'en ai pas profité autant que j'aurais voulu mais j'étais pas triste. Parce que je savais qu'on aurait l'occasion de se rattraper quelques jours plus tard.
A partir de là, je ne savais toujours pas. Ce qu'il  voulait de moi. Ce qu'il attendait de nous.
Il est parti comme un voleur. Me laissant une journée trop pleine d'émotions, le goût de ses lèvres sur les miennes, la perception de ses bras sur mon corps, son regard intense. Et après ? 

Il m'a fallu neuf jours de plus pour comprendre que le rêve que je venais de faire était bien réel.

Et ce soir, un an après jour pour jour. Je l'attendrai sur le quai de la gare. Et je lui donnerai le même baiser qu'il y a un an.

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Poupinou/Copiede489489.jpg

<< Présent | 1 | 2 | 3 | Passé >>

Créer un podcast