Samedi 6 juillet 2013 [20:57]

Je me suis trouvée belle aujourd'hui. (Fée ♥) Avec ma chemise blanche fluide et presque transparente, mon slim rose pâle, mes sandales à fleurs corail, ma veste de tailleur noire pour ce matin parce qu'à six heures, il faisait encore froid et mes ongles coloriés en rouge.
Alors je lui ai dit. Je lui ai dit, qu'aujourd'hui, je m'étais trouvée belle et que j'aurais voulu qu'il soit là pour voir ça.
"Moi je te trouve belle tous les jours."

Il y a des mots qui valent de l'or.
Je l'aime. Tout simplement.

Il est loin et il me manque terriblement. Je ne le reverrai pas avant mercredi soir, encore quatre dodos et ça fera deux semaines et demie que nous nous serons pas vus. Mais finalement, c'est pas si grave. Avec des douceurs comme ça, je peux bien attendre quelques dodos de plus.

Mercredi 5 juin 2013 [21:41]

La vie de couple, c'est super compliqué. Pour tout un tas de raisons que je ne saurais vous expliquer et que seul(e)s celles et ceux qui l'ont vécu réellement peuvent comprendre. Alors disons qu'avec Poupinou, on en pouvait plus. Après de longues semaines de réflexions, de retournements de cerveaux dans tous les sens, d'essais de passer outre, nous avons décidé de nous séparer.
Le problème, c'est qu'on s'est vite rendu compte qu'on pouvait pas se passer l'un de l'autre. 17h. C'est le record qu'on a tenu sans s'envoyer de messages. De toute façon, c'était une grosse blague, on se voyait tout le temps, on se textotait à longueur de journées et soirées. On commençait par une bise et on finissait toujours par un baiser.. Comme le premier jour, quoi. Alors on a décidé d'arrêter de faire les cons et se voiler la face et on s'est enfin dit en face que oui, peut être que finalement, on s'était jamais quitté.

Aujourd'hui, nous vivons chacun dans notre appartement, à une heure de route l'un de l'autre. Je sais que je peux débarquer à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Nous nous voyons au minimum tous les weekend et nous n'avons jamais été aussi heureux de toute notre vie ensemble. 
Et aujourd'hui, je suis fière d'avoir été capable d'aller jusqu'au bout pour sauver mon couple.

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[2 janvier 2010. Ca nous rajeunit pas tout ça..]

Jeudi 13 septembre 2012 [1:48]

Il est parti à Amsterdam ce matin, pendant mon sommeil. Et il rentrera dans la nuit de vendredi à samedi, pendant mon sommeil. Quand je me suis endormie, j'avais peur de me réveiller et de plus voir sa brosse à dent. Mais ça tombe bien, il l'a oubliée comme tout homme qui se respecte, il est incapable de faire un sac pour partir deux jours.
Et j'ai retrouvé mon rythme de moitié-moi qui s'aligne aux heures des rendez-vous skype. Qui attend de prendre sa douche pour être sûre d'être connectée quand il sera là. Actualiser ses mails toutes les deux minutes pour être sûre de le chopper. Manger plus tard parce que le plus important c'est de lui parler et de le voir. Veiller jusqu'à pas d'heure parce que le sommeil ne vient pas et pour être sûre de pas le rater quand il rentrera.
Et j'ai redécouvert les coquillettes au jambon, dans un bol, à la cuillère. Parce que c'est le meilleur plat qui existe au monde.
C'était une parenthèse.

Mardi 28 février 2012 [11:09]

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Lui, c'est celui que vous connaissez tous sous le nom de Poupinou. Autrement dit l'homme de ma vie, mon futur mari et le père de mes gosses. Celui que j'engueule quand il faut pas. Celui qui surveille mes kilos en moins. Celui qui me prend dans ses bras sans un mot pendant mes crises de larmes du soir. Celui qui m'a redonné confiance en moi. Celui qui m'agace pour toutes ses manies que je ne supporterais pas si je n'étais pas amoureuse. Celui avec qui je partage désormais ma vie donc mes nuits. Toutes ces nuits pendant lesquelles je ne dors parfois pas et que je cherche désespérément un moyen de me rapprocher de lui sans le réveiller. 
Celui sans qui je ne vois plus ma vie.

"Tu me manques." 

C'est ce qu'il m'a dit l'autre soir. Il m'a fait comprendre que j'étais devenue distante. Mais je vais tellement mal au fond. Malgré tout ce que je peux dire à tout le monde. Alors comme à chaque fois que c'est le cas, je m'éloigne inconsciemment des gens que j'aime, des gens qui m'aiment. Et je m'enferme dans mes démons qui sont autre que l'indépendance et le ménage.
J'aimerais lui dire combien de temps mon coeur passe à pleurer tous les jours mais il ne me croirait pas. 
J'ai dû le regarder bêtement en soutenant que ce n'était pas vrai. Avant d'y réfléchir sérieusement et me dire qu'il avait sûrement raison. Que s'il le ressentait c'est que c'était forcément le cas. Le pire c'est que je ne m'en suis pas rendue compte. Alors je m'en suis voulue. De l'avoir lâchement abandonnée parce que j'étais pas capable de tout gérer. Mon boulot, ma petite personne, notre couple, l'appart.. Ce sont pas des excuses assez valables. Mais c'est dans ma nature, c'est plus fort que moi: Fuir les autres pour me retrouver encore plus seule que je ne le suis pas déjà. Comme si j'avais besoin de ça. Le problème c'est que j'ai toujours refusé qu'on m'aide parce que pour moi c'était un signe de faiblesse. Avoir besoin d'aide, pour moi c'est être faible. Alors que l'être humain, à notre époque actuelle ne peut plus s'en sortir seul.
Bref alors je lui ai promis de faire des efforts et maintenant me voilà triste de savoir qu'il l'est aussi. A cause de moi.

Quand je repense à mon autre vie, celle d'avant, celle où j'étais terriblement seule. Celle où je regardais mon portable toutes les cinq minutes parce que les sms étaient notre seul moyen de communication pour savoir s'il avait pensé à moi au réveil, à la pause de 10h, avant d'aller manger, avant de reprendre les cours à 14h, à la pause de 16h, à ses sorties d'école, à ses retours chez lui, avant ses réunions de projet le jeudi soir, en préparant le dîner du soir, avant de prendre sa douche, après, au milieu de ses rapports, avant d'aller se coucher.. J'étais pas folle, juste amoureuse. On a survécu comme ça pendant plus de deux ans. Et je me suis rendue compte que j'étais épuisée et que j'allais terriblement mal pendant toutes ces années. Il me manquait toujours quelque chose. Lui. Il était jamais là quand il fallait. Il était toujours là quand il fallait pas. Aujourd'hui, il est toujours là. 
Je me suis réveillée en pleurant hier matin. Parce qu'il avait disparu. J'ai paniqué avant de me rappeler que les vacances étaient finies. Dans ma vie d'avant, j'aurais paniqué jusqu'au vendredi soir.

Jeudi 1er septembre 2011 [21:17]

Ce matin, il est venu me réveiller. Doucement mais sûrement. Le temps d'un baiser et d'un câlin et il était parti. Il m'a murmuré un: "Je t'aime Poupinette" et il a disparu. Il ne reviendra que samedi matin. Et il me réveillera encore. J'aimerais tellement m'endormir jusque là pour oublier son absence. Pour  que le temps ne soit pas si long avant son retour.
Avant de partir, il m'a fait des lasagnes courgettes/aubergines/oignons. Parce qu'il sait très bien que sans ça, je n'aurais pas mangé jusqu'à son retour. Et tout fait maison s'il vous plait. Même la pâte.

Je sais que je n'ai pas le droit de pleurer son absence. Parce que deux jours, c'est rien. Je pleure pour deux jours. C'est pathétique. Je suis pathétique. Mais qui puis-je ? Cela fait trois mois que nous sommes ensemble jour et nuit. Cela fait trois mois qu'il est là quand je rentre du travail. Et ce soir, l'appartement était tellement vide que ma poitrine s'est serrée. Je l'ai cherché partout du regard avant de réaliser. Réaliser qu'il n'était plus là. Et le vide qu'il a laissé est palpable. Je ne suis plus habituée à son absence. Je ne suis plus habituée à dormir seule dans ce grand lit. Et pourtant ce soir, c'est ce qu'il va m'arriver. Je vais me retrouver terriblement seule. Avec le magneau serré dans mes bras pour seul contact physique et les onze autres doudous qui vont réintégrer le lit conjugal et combler le vide qu'il a laissé sur ma gauche.
Je regrette amèrement le temps où j'étais assez forte pour supporter son absence durant quatre semaines. Et dans un mois, c'est reparti pour cinq semaines d'absence. Ce sera la dernière fois mais je vais les sentir passer.
Je n'ai pas le droit de le faire culpabiliser de sortir pour la première fois sans moi cet été. Parce qu'il a besoin de sa liberté, il a besoin de retrouver ses copains/copines sans moi. Mais c'est plus fort que moi. Il le sent, il le sait que je suis triste. Alors il culpabilise sans que je lui dise un mot.
Alors ce soir, j'ai juste envie de tout éteindre. Me faire oublier par tous et par tout le monde. Me foutre en boule sous la couette et attendre que le sommeil vienne me chercher et me garde assez longtemps pour tenir debout demain.http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Divers/23838275231.jpg

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