Ce matin, il est venu me réveiller. Doucement mais sûrement. Le temps d'un baiser et d'un câlin et il était parti. Il m'a murmuré un: "Je t'aime Poupinette" et il a disparu. Il ne reviendra que samedi matin. Et il me réveillera encore. J'aimerais tellement m'endormir jusque là pour oublier son absence. Pour que le temps ne soit pas si long avant son retour.
Avant de partir, il m'a fait des lasagnes courgettes/aubergines/oignons. Parce qu'il sait très bien que sans ça, je n'aurais pas mangé jusqu'à son retour. Et tout fait maison s'il vous plait. Même la pâte.
Je sais que je n'ai pas le droit de pleurer son absence. Parce que deux jours, c'est rien. Je pleure pour deux jours. C'est pathétique. Je suis pathétique. Mais qui puis-je ? Cela fait trois mois que nous sommes ensemble jour et nuit. Cela fait trois mois qu'il est là quand je rentre du travail. Et ce soir, l'appartement était tellement vide que ma poitrine s'est serrée. Je l'ai cherché partout du regard avant de réaliser. Réaliser qu'il n'était plus là. Et le vide qu'il a laissé est palpable. Je ne suis plus habituée à son absence. Je ne suis plus habituée à dormir seule dans ce grand lit. Et pourtant ce soir, c'est ce qu'il va m'arriver. Je vais me retrouver terriblement seule. Avec le magneau serré dans mes bras pour seul contact physique et les onze autres doudous qui vont réintégrer le lit conjugal et combler le vide qu'il a laissé sur ma gauche.
Je regrette amèrement le temps où j'étais assez forte pour supporter son absence durant quatre semaines. Et dans un mois, c'est reparti pour cinq semaines d'absence. Ce sera la dernière fois mais je vais les sentir passer.
Je n'ai pas le droit de le faire culpabiliser de sortir pour la première fois sans moi cet été. Parce qu'il a besoin de sa liberté, il a besoin de retrouver ses copains/copines sans moi. Mais c'est plus fort que moi. Il le sent, il le sait que je suis triste. Alors il culpabilise sans que je lui dise un mot.
Alors ce soir, j'ai juste envie de tout éteindre. Me faire oublier par tous et par tout le monde. Me foutre en boule sous la couette et attendre que le sommeil vienne me chercher et me garde assez longtemps pour tenir debout demain.
Avant de partir, il m'a fait des lasagnes courgettes/aubergines/oignons. Parce qu'il sait très bien que sans ça, je n'aurais pas mangé jusqu'à son retour. Et tout fait maison s'il vous plait. Même la pâte.
Je sais que je n'ai pas le droit de pleurer son absence. Parce que deux jours, c'est rien. Je pleure pour deux jours. C'est pathétique. Je suis pathétique. Mais qui puis-je ? Cela fait trois mois que nous sommes ensemble jour et nuit. Cela fait trois mois qu'il est là quand je rentre du travail. Et ce soir, l'appartement était tellement vide que ma poitrine s'est serrée. Je l'ai cherché partout du regard avant de réaliser. Réaliser qu'il n'était plus là. Et le vide qu'il a laissé est palpable. Je ne suis plus habituée à son absence. Je ne suis plus habituée à dormir seule dans ce grand lit. Et pourtant ce soir, c'est ce qu'il va m'arriver. Je vais me retrouver terriblement seule. Avec le magneau serré dans mes bras pour seul contact physique et les onze autres doudous qui vont réintégrer le lit conjugal et combler le vide qu'il a laissé sur ma gauche.
Je regrette amèrement le temps où j'étais assez forte pour supporter son absence durant quatre semaines. Et dans un mois, c'est reparti pour cinq semaines d'absence. Ce sera la dernière fois mais je vais les sentir passer.
Je n'ai pas le droit de le faire culpabiliser de sortir pour la première fois sans moi cet été. Parce qu'il a besoin de sa liberté, il a besoin de retrouver ses copains/copines sans moi. Mais c'est plus fort que moi. Il le sent, il le sait que je suis triste. Alors il culpabilise sans que je lui dise un mot.
Alors ce soir, j'ai juste envie de tout éteindre. Me faire oublier par tous et par tout le monde. Me foutre en boule sous la couette et attendre que le sommeil vienne me chercher et me garde assez longtemps pour tenir debout demain.