Dimanche 27 février 2011 [13:47]

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Alors voilà, je vous propose la recette de la tarte salée saumon-brocolis que j'ai faites pour Poupinou.



Ingrédients :

- 1 pâ
te feuilletée
- 4 tranches de saumon fumé 
- 500g de brocolis 
- 20cl de crème fraiche 
- 3 oeufs
- Sel, poivre, aneth




Etaler la pâte dans un moule. Piquer. Recouvrir des tranches de saumon. 
Pendant ce temps, faire cuire les brocolis. Quand ils sont cuits, les étaler sur le saumon. 

Mélanger la crème et les oeufs puis le sel, le
 poivre et l'aneth. 
Recouvrir les brocolis de ce mélange. Mettre à four chaud (180°C) 30 min.

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Ultra simple quoi. xD 
Pour cette fois, j'ai mit le kilo de brocolis. Et par contre, je trouvais qu'il manquait de la matière. J'aurais voulu que les fleurs de brocolis soient plus immergées que ça. Mais je pense que c'est parce que j'ai pas mit assez de crème parce que c'était un fond de pot que j'avais donc je pense pas que ça faisait réellement les 20 cl. :/
L'aneth, c'est pas indispensable non plus mais c'est juste.. merveilleusement bon avec quoi. *_*
Dommage que je puisse pas vous faire partager les odeurs parce que ça sent dans tout l'appartement. :D

Bon appétit. :)

Quelques photos. Désolée pour la luminosité. :/

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Dimanche 27 février 2011 [10:31]

http://cerise-peche-abricot.cowblog.fr/images/Divers/20110217184309quaiweb.jpgCa y est, c’est arrivé. Après un mois d’absence, un mois d’attente, un mois de solitude, un mois de douleur, il arrive. Et il reste là jusqu’à dimanche prochain. Son train arrive à la gare à 23h09. Comme d’habitude, la moitié de la France sortira du train ce qui provoquera un nuage de monde sur le quai. Mais je le retrouverai quand même au milieu de tout ça. L’unique.
En fait, ça fait tellement longtemps que je l’attends, j’ai tellement dû me protéger, que j’y crois pas. J’arrive pas à me réjouir de sa venue. J’ai dû m’habituer. Alors je vais devoir me réhabituer à partager mon lit, à partager ma douche, à troquer le magneau contre la chaleur de son corps nu, à mettre la table pour deux, à dire bonjour et au revoir en rentrant et en partant de la maison, à accepter que le ménage soit fait en rentrant de l’école le soir.
J’ai oublié ce que c’était. Je réalise pas. Que dans quelques heures, quelqu’un va me donner la main, que quelqu’un est susceptible de m’embrasser et me câliner à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, que quelqu’un va me demander si j’ai bien dormi et comment je vais au réveil, que quelqu’un va me préparer de quoi manger avant de partir pendant ma douche du matin. Je vais me réveiller autrement que dans l’agressivité et la douleur le matin. Et je m‘endormirai autrement que dans l’angoisse, la solitude et la frustration le soir.
 
Mais avant tout ça, je vais passer chez maman en l’attendant. Ca me fera passer le temps. Ca fait plus d'un mois que je l’ai pas vu elle aussi. Mon beau père va me faire rigoler. Mon frère va me faire danser et chanter. Et ma sœur va me raconter les derniers potins du lycée. J’ai de la cuisine à faire aussi. Une tarte salée saumon-brocolis. Mais j’ai déjà fait mon fondant au chocolat avec du beurre salé.
J’ai pas nettoyé la salle de bain.
J’ai pas mit mon vernis. Ni fait mon brushing.
 
Je suis encore une fois complètement perdue. Je sais plus d’où j’en suis. Je sais pas si je dois être heureuse. Je suis déjà en train de me mettre sur la défensive en prévoyant son départ..
Je suis morte de trouille parce que je sais pas du tout comment son retour va se passer. Et vu mon état à fleur de peau atuel, ça risque d’être quitte ou double.
 
Alors cette semaine, je risque d’être absente. Ne m’en voulez pas. Je viendrai peut être déposer quelques maux mais je ne suis sûre de rien.
Je peux pas non plus vous garantir que je serai heureuse. Je peux pas non plus vous demander de ne pas vous en faire pour moi en vous disant que quoi qu’il arrive, j’irai bien. Non.
Alors je vais juste vous dire que je pense bien à vous et prenez soin de vous. Bon courage pour votre semaine. A dimanche. :)
Demain, ça fait quatorze mois qu'ça dure.

Vendredi 25 février 2011 [11:49]

Le chocolat au lait noisettes de chez Carrefour Discount, il rox !

Je suis en réadaptation cardiaque pour le stage du mois de mars.

Et puis, j'ai trouvé ça sur internet en me faisant chier:
"Je dors couchée sur le ventre:
Cette conduite est très commune chez les adolescents plus instables émotionnellement.
En tant que conduite installée chez l'adulte, elle vise à combler une carence affective ou à calmer un sentiment d'hypersensibilité."

C'est ça.

Et puis ça, c'est que du bonheur.
Merci Google. Merci.
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Jeudi 24 février 2011 [18:29]

En ce moment, je passe plus de temps sur les toilettes qu'à l'école. Ce matin, j'ai voulu y aller. Parce que je me suis dit que pour deux heures, fallait pas déconner. Sauf que c'est pas en se réveillant à 9h30 qu'on peut être en cours à 9h. Et puis, j'ai vite déchanté quand je me suis écrasée sur le sol comme une merde au lever parce que je n'ai pas eu le temps de rattraper le bord du lit.
J'ai fait une little crise de boulimie hier soir avant d'aller me coucher à une heure du mat'. Alors forcément, je l'ai payée chère cette nuit. Et ce matin. Mais c'est pas grave. Nicolas me donnera son cours.

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J'ai été faire les dernières courses. Il n'y avait personne et qu'est ce que c'est agréable. J'ai encore une fois été trop faible. Mais je le jure, cette fois, c'était la dernière. Alors je lui ai acheté ses danettes au chocolat extra noir, sa confiture de figues, son paquet de cookies à la noix de coco, son chocolat noir extra 75%, son gel douche, sa mousse à raser, ses pains grillés au blé complet et sa blonde. J'en passe et des meilleurs. Le seul problème, c'est que j'ai prit du beurre demi sel au lieu du doux. Je savais que faire les courses défoncée, c'était pas une bonne idée. Alors pour le moelleux au chocolat, ça craint un peu. Mais je vais essayer comme ça. Finalement, Poupinou, c'est bien un breton, non ?
Après les courses, je suis passée au tabac. Il me restait douze euros et des poussières. Un billet de cinq et sept euros en pièce d'un et deux euros. Sachant que mon paquet coûte 5€90, j'en avais largement assez pour deux. Alors je lui tends mon billet de cinq et je cherche le reste de monnaie dans mes pièces. Une pièce tombe par terre. J'attends qu'elle me rende la monnaie et elle me dit qu'il lui manque les quatre vingt centimes. (??) Alors, toute confuse, je regarde si je n'ai pas oublié une pièce. Je lui redonne encore soixante dix centimes et les reprend en lui disant que.. je vais finalement prendre qu'un seul paquet.. Et là, un homme surnaturel venu d'ailleurs me tend une pièce de dix centimes. (Oui parce que c'est ce qui me manquait en fait..) Sauf que cette conne, elle a oublié de compter la pièce qui est tombée par terre.. Alors forcément qu'il lui manquait les quatre vingt centimes. Je me suis donc faites baiser d'un euro. Et puis moi aussi j'ai oublié la pièce qui est tombée.. Alors que je savais pertinemment que j'avais largement assez avant d'y aller. Mais non. Je suis tellement perturbée ces temps-ci que..

C'est ce soir que je dois envoyer mon mail à ma formatrice. Je vais bosser un peu avant. Je sais plus d'où j'en suis. Je sais plus où sont mes priorités. Le mémoire ou le partiel dans quinze jours ?

Bientôt les stages du mois de mars seront affichés. Je vais donc bientôt savoir où sera mon prochain lieu de torture.. Et je vais encore chialer comme une conne devant ce tableau où il y aurait dû y avoir marqué: "CMPEA - Lannion".

Poupinou a ses règles.
J'ai plus envie de lui parler. Je lui ai souhaité une bonne fin de semaine, lui ai dit que je l'attendrai sur le quai de la gare dimanche soir comme d'habitude et voilà.
"A dimanche." qu'il m'a dit.
\o/ ?
[J-3.]

Jeudi 24 février 2011 [12:21]

Texte retrouvé en fouillant mes dégueulis de maux.
Texte écrit le 23 septembre 2009.

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Aujourd’hui. Pour la première fois et la dernière, puisqu’aucun retour en arrière est possible, je suis passée de l’autre côté de votre monde.  
Je n’ai pas eu peur, ne vous en faites pas. Je vais vous raconter.
Une belle femme est venue me voir et m’a demandée de la suivre. Elle m’a prit la main en me regardant tendrement. Sans un mot, je l’ai suivie. Elle ne faisait que me regarder alors je lui ai posée quelques petites questions qui semblaient trahir ma curiosité :
 
« Où va-t-on ?
- Tu verras jeune fille. N’aie pas peur. Fais-moi juste confiance. »
 
A ce moment, je me suis demandée si c’était une blague. Confiance ? Mais.. je ne la connais même pas cette femme et en moins de cinq phrases de conversation, elle me demande ma confiance. Hilarant.
 
Puis nous sommes arrivées dans un tunnel. Il était très noir et très étroit. Mais avec un peu plus de concentration, j’ai aperçu tout au fond, un point blanc. Je me suis alors de nouveau retournée vers elle :
 
« Où va-t-on ?
- Je dois te laisser là. Tu vas marcher pendant longtemps. Suis la petite lumière blanche que tu aperçois au fond. C’est elle ton seul repère maintenant. Bonne route. »
 
A peine avait-elle finit sa phrase qu’elle avait disparu. Je ne comprenais plus vraiment le sens de sa troisième phrase. Je l’ai écoutée. J’ai marché. La lumière devenait de plus en plus près de moi. De plus en plus blanche. Pour enfin m’aspirer. C’était très étrange mais à aucun moment je n’ai eu peur.
J’étais même émerveillé par tous ceux qui m’attendaient. Ils me rappelaient tellement de choses. Pierre, Pépé Edouard, Mamie Marguerite.. Puis ils y avaient tous ces gens que je ne connaissais pas mais qui m’assuraient qu’eux me connaissaient.
Je suis bien là où je suis. Je vais pouvoir vous voir quand je veux maintenant. Non pas que vous ne me manquez pas bien au contraire mais bientôt je vous ferai moins de peine que lorsque j’étais parmis vous. Vous verrez. Faites-moi confiance pour une fois.
Je vous enverrai quelques signes de moi chaque jour pour pas que vous oubliez qu’un jour on se retrouvera. Mais prenez votre temps tout de même. Je vous en conjure.
 
Maintenant, je vais vous demander quelques petites choses qu’il faut impérativement réaliser. Pour moi. S’il vous plait.
Dans un premier temps, cessez vos pleurs qui ne servent à rien si ce n’est vous faire de la peine. Ce n’est pas ce que j’ai voulu en partant. Au contraire, j’ai voulu les sécher, ces yeux trop souvent humides à cause de moi. Afin de vous aider à y parvenir du mieux que vous pouvez, pensez simplement à tous ces beaux moments que l’on a passé ensemble. Et rien n’est fini puisqu’un jour, il y en aura d’autres. J’en fais la promesse. Je pars parce que je vous aime.
 
Dans un deuxième temps, promettez-moi de m’offrir au moins sourire par jour parce que la vie est tellement belle. Moi je n’ai pas su voir ce côté-là. Je m’en excuse.
 
Dans un troisième temps, prenez soin de vous parce que personne ne le fera à votre place. Ne faites confiance à personne et protégez vous le plus possible en évitant de faire n’importe quoi avec n’importe qui. Protégez votre cœur. Vous en aurez besoin pour ceux qui en valent vraiment la peine.
 
Dans un quatrième temps, pardonnez-moi. Je sais que je pars de la manière la plus égoïste qu’il soit mais ce monde ne me convenait plus. Je ne comprenais plus rien ni personne. Encore moins ce que je foutais encore là, au milieu de ces gens que je ne voyais même plus finalement. Je sais que contrairement à ce que je peux m’idéaliser, je vous fais du mal. Mais je reste persuadée que je vous en fait moins que si j’étais encore là. Vous n’aurez plus à supporter ma mauvaise humeur. Mes messages toujours aussi négatifs. Mes pleurs aussi bruyants qu’épuisants. Et tout le mal que je vous apportais en me plaignant de mon bonheur à longueur de journée. Parce qu’il vaut mieux que vous soyez seul(e) que mal accompagné(e). J’espère que vous me comprenez et pourrez un jour me pardonner de vous avoir lâchement abandonnée alors que j’ai passé tout mon temps à vous jurer le contraire. Encore une belle démonstration de ma lâcheté. Bravo !
Je souhaite de tout mon cœur votre bonheur. Croyez-moi. Soyez heureux, vous le méritez tant mes Samu de mon cœur.. Je vous surveille de là où je suis de toute manière. Je verrai tout ça n’en doutez pas une seule seconde. Ne faites pas de bêtises. Promettez le moi simplement.
 
Et finalement, je laisse un dernier mot pour toi, mon amour de M. Pour toi, E. Et pour toi, J. Juste pour vous dire que je vous aime et vous aimerai à jamais. Ceux qui finalement étaient le plus loin de mes yeux mais le plus proche de mon cœur. Ceux qui ont été là du premier, au dernier jour.
 
Je vous vois, je vous entends, je vous écoute, je vous aime.
Je suis là.
N’oubliez jamais.

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