Cerise-Peche-Abricot

Je viens de passer une des journées les plus stressantes de toute ma vie. Dernier examen de l'année. Dernier examen qui signe la fin de ma deuxième année et le début de ma troisième. Dernier stress avant le mois d'octobre. Dernière petite montée d'adrénaline.

Mais c'est avec joie que je vous annonce mon passage en troisième année ! =D

 

Je viens de perdre (Au moins.) 40 kilos de stress. Si vous saviez ce que je l'attendais cette putain de journée. Cet instant, où ils m'annonceraient mon résultat. 

Le jury est arrivé dans mon service à 8h. Composé de ma formatrice réferente de l'école, le cadre du service et une infirmière du service. Cela faisait déjà deux heures que j'étais là puisque comme il vaut mieux prévenir que guérir, je suis venue en avance pour corriger les dernières imperfections. D'habitude, je commence à 7h mais aujourd'hui, c'était différent. De toute façon, je tournais dans mon lit, mon cher et tendre dormait à point fermé et j'avais trop chaud. Debout donc à 4h au lieu de 5h30. Les deux patients que je devais présenter sont partis dans la journée d'hier. Première montée de stress. J'ai donc 2h pour tout recommencer à zéro. C'est pas grave, je prends mon temps. J'organise ma journée et attend l'arrivée du jury. J'avais donc (Entre autre.) une prise de sang, une préparation de coronarographie, un tour de sécurité, un changement de perfusion et une injection d'anticoagulant. Je transpirais déjà alors que je les voyais arriver au loin. Ma formatrice m'a plusieurs fois demandée de me calmer. "La fin du monde n'a pas encore eu lieu." Je sais pas ce qui aurait été le pire à cet instant. Je commence par ma prise de sang que je réalise sans difficulté aucune. Puis en faisant le tour de sécurité auprès de mon deuxième patient qui était diabétique, je m'aperçois que sa perfusion est vide et qu'il a déjà mangé alors que j'avais demandé aux aides soignantes de ne PAS servir le petit déjeuner avant mon accord. Mais quand chacun à décidé d'en faire qu'à sa tête, voilà ce qui se passe. Je prends donc sa glycémie après son petit déjeuner. Ce qui ne sert strictement à rien. Au moins, je l'aurais fait. Je change la poche en prenant soin de ne pas rajouter les 500 mg de vitamine B6 et le gramme de vitamine B1qui étaient encore prescrit de la veille mais que les médecins m'avaient dit d'arrêter. Merci pour la nouvelle prescription. Mon patient ne comprenant et ne parlant pas un mot de français, je vous laisse imaginer mon désespoir pour lui expliquer ce qu'est une coronarographie. Je vais au staff des médecins pour suivre l'évolution de mes patients et revient injecter mon anticoagulant. C'en était terminé pour les soins. Il était 11h30.
Le jury me donne quinze minutes de pause durant lesquelles j'ai dû fumer plus de cigarettes que depuis lundi. =_= A cet instant, les 50% de mon examen sont passés. Il me restera que la présentation de mes démarches de soin. Une heure de présentation et une heure de questions durant lesquelles je les ai scotché avec mes réponses. (Carrément.)
Qu'est-ce-qu'un infarctus du myocarde ? - Quinze minutes.
Norme et intérêt du dosage de la troponine - Trois minutes.
Qu'elles sont les voies de transmission du virus de l'hépatite B - Trente secondes.
Expliquer le mécanisme d'un oedème aigu du poumon. Schéma anatomique à l'appui - Dix minutes.
Qu'est ce que la trinitrine ? Comment agit-elle ? - Sept minutes.
J'en passe et des meilleurs.
"On va dire que c'est fini." S'en suivra trente minutes de délibération. Surement les plus longues de toute ma vie. Je reviens m'asseoir face à eux. J'entends ce qu'ils me disent mais n'écoute pas. 
Annonce de la note. Je peux donc relâcher tous ses muscles qui se contractaient depuis 6h ce matin.
Je crois que j'ai fondu en larmes. Devant eux. Tant pis.

Je suis maintenant complètement vidée. J'ai toujours pas réalisé. Je vais pouvoir mettre de côté cette mauvaise période et toutes les conséquences fâcheuses qu'elle m'a apportée de côté. La vie reprend son cours. Je suis en vacances depuis 14h jusqu'au dimanche 26 septembre inclus. Et je compte en profiter dès ce soir.

C'est avec nostalgie que je laisse une deuxième année bien remplie derrière moi pour me consacrer à ma troisième et dernière année qui s'annonce particulièrement riche en émotions.

Je vous laisse.
J'ai encore une douche à prendre et mon cher et tendre a réservé le restaurant pour 20h30.
Bonne soirée ! =D

Je suis jalouse et possessive. Tout le monde ne le sait peut être pas. Maintenant, c'est fait. Ca me rend malade d'aller sur son blog et de voir que d'autres lui laissent des messages. Et s'ils étaient plus proches d'elle que moi ? Et si elle m'oubliait pour eux ? Et si elle les aimait plus que moi ? Je sais qu'elle va m'en vouloir que je pense ça. J'ai pas envie de lui faire du mal. J'ai pas envie de jouer avec elle. Parce que je l'aime. 

Hier, je suis partie sans lui dire au revoir. Ni merci pour sa franchise. Pour la première fois. Surement parce qu'elle a voulu me protéger. Surement parce que le fait qu'elle ait raison m'a déplue. Moi et ma putain de fierté. Mais je lui en veux pas. Au contraire. Parce que je préfère ça. Demain, ça sera fini. C'est pas comme si elle avait voulu me faire du mal. J'ai pleuré parce que je savais qu'elle avait raison, que je suis complètement désemparée et que pour l'instant, je n'ai pas les moyens d'arranger ça. Je sais que c'est pour moi qu'elle a fait ça. Parce qu'elle l'a toujours fait pour ça. Parce qu'elle veut pas me voir malheureuse. Parce qu'elle m'aime. Elle me l'a encore dit hier. Mais malgré ça, j'ai encore du mal à le comprendre, à l'accepter.

Je l'aime. Je l'ai rencontré le 4 mars 2010 et depuis, elle fait partie de ma vie. Elle me connait mieux que mon abruti de père et pourtant, on ne s'est (encore) jamais vu. Entre elle et moi, c'est une histoire à demi-mots (/maux). On se dit tout, on partage tout. Et pourtant, il y a encore quelque chose qu'on a du mal à se dire, c'est qu'on s'aime. On se le dit jamais mais on passe notre temps à se le prouver. C'est comme ça. On le sait. 

Et ce soir, c'est pas à cause de lui que je pleure mais grâce à elle. C'est dans ces moments là que tu vois que les gens ont une importance particulière et occupent une grande place au fond de ton coeur.  
J'étais pas venue te faire une déclaration d'amour parce que tu n'as pas besoin de ça pour comprendre tout ce que tu vaux pour moi. J'avais juste envie de rabaisser ma fierté qui tu sais ô combien est importante pour que tu comprennes que je suis malheureuse sans toi et que tous ces gens me rendent maladivement jalouse.
Je sais, communiquer à travers un blog, c'est pathétique. Mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ce soir. Pardon.

Ce soir, j'ai mit ma fierté de côté cinq minutes et lui ai ouvert mon coeur.
Ma princesse, si tu lis ces mots, sache que je t'aime de tout mon coeur. Prend soin de toi.
Le reste viendra après, ne t'en fais pas pour moi.
Ne pleure pas.

Pour la première fois de ma vie (Et oui, j'ai encore droit à des premières fois.), j'ai été taguée par ma très chère amie Soliworld. Alors vous excuserez ma maladresse.
Mais pour toi, je me prête au jeu. (Une fois mais pas deux.)

1- J'ai la phobie des araignées. Bah oui comme quoi, on a tous peur que la petite bête mange la grosse. Mais quand je parle de phobie c'est pas je crie un coup histoire de dire qu'il y a une araignée qui traîne mais je me mets à trembler, pleurer et hurler comme une hystérique.

2- J'ai assisté à l'émission graine de star. Ouais, j'étais jeune et innocente et une amie du collège m'y a trainée de force. =_=

3- J'ai un rêve dans la vie. Celui de tout le monde je pense. Avoir un beau métier, de beaux enfants et une belle maison.

4- J'ai envie de faire plein de chose. Dont une qui me tient particulièrement à coeur: Reprendre la danse. (Et l'équitation.) J'ai fait quatre ans de danse moderne-jazz et douze ans d'équitation. Ces deux passions ne m'ont jamais quittée. Mais faute de temps, il a fallu que je choisisse entre l'école et mes passions. Quand je n'aurai plus à faire de choix, je prendrai mes passions.

5- J'ai une relation très fusionnelle avec ma mère. Ceux qui commencent à me suivre et me connaitre auront remarqué que je ne vis plus chez ma mère mais je l'apelle sans arrêt. Peut être pas tous les jours mais presque. J'ai toujours besoin d'elle. De savoir comment elle va. De lui raconter ce que je fais, vis, ressens. On se raconte tout. (Oui, même nos vies sexuelles. Bande de petit(e)s curieuse(s).) Pas de tabous. Et ça marche dans les deux sens. Ca n'a pas toujours été comme ça mais quand on a qu'une mère et qu'on grandit, on se rend vite compte que c'est Dieu sur terre.

6- J'ai fait un coma éthylique. Et pour la petite histoire, j'ai atteri dans l'hôpital où travaille ma mère. Et c'était une nuit où elle travaillait. Evidemment. Pas d'chance.

7- Ma philosophie dans la vie: "Vis tes rêves, ne rêve pas de ta vie." Parce que les remords, ça peut bouffer une vie. Maintenant, je vis au jour le jour. Peu importe ce qu'il adviendra. Je me prends trop la tête, c'est vrai mais j'essaie de faire le maximum de choses dont j'ai envie pour éviter de trop surchager ma case "rêve".

8- Mon prochain examen est le 25 août.

9- J'ai une soeur de 13 ans et un frère de 10 ans.

10- Ce tag m'a rendue narcissique. Je vous poste donc une photo de moi.