Jeudi 24 février 2011 [12:21]

Texte retrouvé en fouillant mes dégueulis de maux.
Texte écrit le 23 septembre 2009.

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Aujourd’hui. Pour la première fois et la dernière, puisqu’aucun retour en arrière est possible, je suis passée de l’autre côté de votre monde.  
Je n’ai pas eu peur, ne vous en faites pas. Je vais vous raconter.
Une belle femme est venue me voir et m’a demandée de la suivre. Elle m’a prit la main en me regardant tendrement. Sans un mot, je l’ai suivie. Elle ne faisait que me regarder alors je lui ai posée quelques petites questions qui semblaient trahir ma curiosité :
 
« Où va-t-on ?
- Tu verras jeune fille. N’aie pas peur. Fais-moi juste confiance. »
 
A ce moment, je me suis demandée si c’était une blague. Confiance ? Mais.. je ne la connais même pas cette femme et en moins de cinq phrases de conversation, elle me demande ma confiance. Hilarant.
 
Puis nous sommes arrivées dans un tunnel. Il était très noir et très étroit. Mais avec un peu plus de concentration, j’ai aperçu tout au fond, un point blanc. Je me suis alors de nouveau retournée vers elle :
 
« Où va-t-on ?
- Je dois te laisser là. Tu vas marcher pendant longtemps. Suis la petite lumière blanche que tu aperçois au fond. C’est elle ton seul repère maintenant. Bonne route. »
 
A peine avait-elle finit sa phrase qu’elle avait disparu. Je ne comprenais plus vraiment le sens de sa troisième phrase. Je l’ai écoutée. J’ai marché. La lumière devenait de plus en plus près de moi. De plus en plus blanche. Pour enfin m’aspirer. C’était très étrange mais à aucun moment je n’ai eu peur.
J’étais même émerveillé par tous ceux qui m’attendaient. Ils me rappelaient tellement de choses. Pierre, Pépé Edouard, Mamie Marguerite.. Puis ils y avaient tous ces gens que je ne connaissais pas mais qui m’assuraient qu’eux me connaissaient.
Je suis bien là où je suis. Je vais pouvoir vous voir quand je veux maintenant. Non pas que vous ne me manquez pas bien au contraire mais bientôt je vous ferai moins de peine que lorsque j’étais parmis vous. Vous verrez. Faites-moi confiance pour une fois.
Je vous enverrai quelques signes de moi chaque jour pour pas que vous oubliez qu’un jour on se retrouvera. Mais prenez votre temps tout de même. Je vous en conjure.
 
Maintenant, je vais vous demander quelques petites choses qu’il faut impérativement réaliser. Pour moi. S’il vous plait.
Dans un premier temps, cessez vos pleurs qui ne servent à rien si ce n’est vous faire de la peine. Ce n’est pas ce que j’ai voulu en partant. Au contraire, j’ai voulu les sécher, ces yeux trop souvent humides à cause de moi. Afin de vous aider à y parvenir du mieux que vous pouvez, pensez simplement à tous ces beaux moments que l’on a passé ensemble. Et rien n’est fini puisqu’un jour, il y en aura d’autres. J’en fais la promesse. Je pars parce que je vous aime.
 
Dans un deuxième temps, promettez-moi de m’offrir au moins sourire par jour parce que la vie est tellement belle. Moi je n’ai pas su voir ce côté-là. Je m’en excuse.
 
Dans un troisième temps, prenez soin de vous parce que personne ne le fera à votre place. Ne faites confiance à personne et protégez vous le plus possible en évitant de faire n’importe quoi avec n’importe qui. Protégez votre cœur. Vous en aurez besoin pour ceux qui en valent vraiment la peine.
 
Dans un quatrième temps, pardonnez-moi. Je sais que je pars de la manière la plus égoïste qu’il soit mais ce monde ne me convenait plus. Je ne comprenais plus rien ni personne. Encore moins ce que je foutais encore là, au milieu de ces gens que je ne voyais même plus finalement. Je sais que contrairement à ce que je peux m’idéaliser, je vous fais du mal. Mais je reste persuadée que je vous en fait moins que si j’étais encore là. Vous n’aurez plus à supporter ma mauvaise humeur. Mes messages toujours aussi négatifs. Mes pleurs aussi bruyants qu’épuisants. Et tout le mal que je vous apportais en me plaignant de mon bonheur à longueur de journée. Parce qu’il vaut mieux que vous soyez seul(e) que mal accompagné(e). J’espère que vous me comprenez et pourrez un jour me pardonner de vous avoir lâchement abandonnée alors que j’ai passé tout mon temps à vous jurer le contraire. Encore une belle démonstration de ma lâcheté. Bravo !
Je souhaite de tout mon cœur votre bonheur. Croyez-moi. Soyez heureux, vous le méritez tant mes Samu de mon cœur.. Je vous surveille de là où je suis de toute manière. Je verrai tout ça n’en doutez pas une seule seconde. Ne faites pas de bêtises. Promettez le moi simplement.
 
Et finalement, je laisse un dernier mot pour toi, mon amour de M. Pour toi, E. Et pour toi, J. Juste pour vous dire que je vous aime et vous aimerai à jamais. Ceux qui finalement étaient le plus loin de mes yeux mais le plus proche de mon cœur. Ceux qui ont été là du premier, au dernier jour.
 
Je vous vois, je vous entends, je vous écoute, je vous aime.
Je suis là.
N’oubliez jamais.

Commentaires

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Par LeblogdeTiti le Vendredi 25 février 2011 [18:12]
Tu écrivais sur un journal ? Ou bien, c'est tiré d'un de tes anciens blog ?
Par Lovely.Nights le Samedi 26 février 2011 [9:59]
C'est nous que tu vas faire pleurer avec un texte pareil. Wahou, tellement de sentiments à travers tes mots...
Par Heart-In-Throat le Vendredi 13 juillet 2012 [10:33]
Bim, une claque !
 

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