Je viens de me réveiller. Ca fait du bien. La nuit a été trop longue. Mais je suis déjà fatiguée.
Je suis en weekend depuis hier soir et ce jusqu’à vendredi matin. Enfin.. dans la vraie vie, j’ai juste deux heures de cours jeudi matin mais je n’irai pas. Parce que je suis plus qu’à la bourre dans mon mémoire et sur mes révisions de mon partiel donc boire ou conduire, il faut choisir. Moi je fume.
En plus c’est pas la semaine prochaine, avec Poupinou à la maison, que je vais réviser grand chose ni aller en cours.
Demain, j’irai faire les dernières courses pour la semaine. Enfin.. acheter les derniers ingrédients pour sa tarte salée et son moelleux au chocolat.
Hier soir, S. m’a appelée en sortant du travail. J’étais contente. On est resté quarante huit minutes au téléphone. On a rigolé. On s’est taquiné. Il m’a parlé de sa nouvelle copine. Il m’a dit qu’il voulait qu’on se voit parce que ma folie lui manquait. Mais en fait, il voulait surtout me dire qu’il avait retrouvé le cahier rose sur lequel on s’écrivait des mots d’amour. Blanc.
J’ai jusqu’à jeudi soir max pour envoyer par mail mon travail à ma formatrice référente du mémoire. Parce que j’ai mon rendez-vous pédagogique lundi après midi et si on envoie pas son travail dans les temps, le rendez-vous est annulé et ça la fou mal sur le dossier de suivi.
C’est super top cool. Mon emploi du temps de la semaine prochaine est super allégé. Enfin.. faut dire que je me suis bien arrangée pour. Lundi matin, pas cours. Mardi, pas cours. Vendredi matin, pas cours.
J’ai l’impression d’aller bien mais en fait, ça va pas du tout. Plus ça va et plus je m’enfonce. Je suis d’une humeur massacrante alors autant s’la fermer. Et pourtant, j’ai pas mes règles mais ça ne saurait tarder.
Ma mère, mon beau père, mon frère et ma sœur sont tous en vacances au Mans dans la maison de campagne familiale avec mes grands parents. C’est super, ils s’éclatent tous sans moi. Eux ils sont là bas et moi je reste ici à faire la guignol. Bien entendu, personne ne pense à moi hein. J’ai pas eu de nouvelles depuis le "On est bien arrivé." de lundi soir. Mais quand ma mère va revenir et qu’elle va m’appeler en pleurnichant parce que mon père lui manque, là je vais devoir être à sa disposition.
En plus de ça, je suis passée au stade de la colère suite à la lettre que j’ai reçu lundi parce que je viens de m’apercevoir qu’on s’est bien foutu de ma gueule encore. Ah c’était une bonne excuse remarque le coup du "la politique mes couilles de l’hôpital veut que [..]". La preuve, j’y ai cru. Mais pas longtemps. Et après on va me dire qu’on manque d’infirmières et que partout je trouverai du boulot. Mon cul.
Sinon, j’en ai marre qu’on me prenne pour une conne à l’école aussi. J’ai les numéros de quasi toute ma promo. D’habitude, je suis transparente. Je reçois aucun sms quand j’ai besoin de quelqu’un. Ah mais quand il s’agit d’aller voir sur le tableau à quelle heure on commence demain, dans quelle salle est truc, quel jour est le rendez-vous pédagogique de machin et quel est le cours de cet après midi, là, j’ai plein d’ami(e)s d’un seul coup dis donc. "Tu sais quand est-ce qu’on va avoir les résultats du dernier partiel ?" Non connard, je suis pas wonderwoman. Donc si tu le sais pas, moi non plus ! >< J’en passe et des meilleures.
Je viens juste d’apprendre par Nicolas que le professeur du service avec qui j’ai bossé tout le mois de janvier a été poignardé hier en plein après midi et en pleine consultation. Oui, j’adore ma vie, ma ville et l’insécurité qui y règne même dans les couloirs de l’hôpital que je fréquente tous les jours.
Je suis du groupe A.