Pour ceux qui n'auraient pas suivis parce que ma vie est comparable à la guerre 14-18, après mon stage au CATTP que je devais effectuer en Bretagne pour sept semaines au mois de mars et donc emménager chez mon Poupinou et auquel j'ai dû renoncer parce que je n'ai pas validé ma msp et qu'il va falloir la rattraper, je m'étais consolée en me disant que je pouvais encore demander un stage pré professionnel dans l'hôpital près de chez lui.
Pour des raisons qui me paraissent évidentes mais que je vais vous exprimer clairement:
1) Comme son nom l'indique, le stage pré professionnel est un stage qui est fait pour appréhender le futur terrain dans lequel on envisage de travailler. Emménageant avec Poupinou en novembre prochain, après l'obtention de mon diplôme, la logique aurait voulu que je trouve un stage là où je vais postuler. C'est à dire dans l'hôpital à quinze minutes à pied de chez lui. Cela m'aurait permis d'apprivoiser les lieux, l'ambiance, le contexte et surtout, surtout, avoir un pied dans l'hôpital. Parce que dans 90% des cas, suite au stage pré pro et si celui-ci nous a plu, nous sommes embauché(e)s.
2) Parce qu'encore une fois, cela m'aurait permis de prendre la fuite, partir, respirer, oublier le quotidien qui n'est devenu qu'un enfer ici. Ce stage pré pro va durer du 8 juillet au 30 septembre. Autant vous dire que c'est long et que trois mois au paradis ne m'auraient pas fait de mal.
Pour des raisons qui me paraissent évidentes mais que je vais vous exprimer clairement:
1) Comme son nom l'indique, le stage pré professionnel est un stage qui est fait pour appréhender le futur terrain dans lequel on envisage de travailler. Emménageant avec Poupinou en novembre prochain, après l'obtention de mon diplôme, la logique aurait voulu que je trouve un stage là où je vais postuler. C'est à dire dans l'hôpital à quinze minutes à pied de chez lui. Cela m'aurait permis d'apprivoiser les lieux, l'ambiance, le contexte et surtout, surtout, avoir un pied dans l'hôpital. Parce que dans 90% des cas, suite au stage pré pro et si celui-ci nous a plu, nous sommes embauché(e)s.
2) Parce qu'encore une fois, cela m'aurait permis de prendre la fuite, partir, respirer, oublier le quotidien qui n'est devenu qu'un enfer ici. Ce stage pré pro va durer du 8 juillet au 30 septembre. Autant vous dire que c'est long et que trois mois au paradis ne m'auraient pas fait de mal.
J'aurais été voir ailleurs et m'éloignant de l'usine à laquelle ressemble mon cher et tendre CHU, la mentalité enfantine qui règne au sein de mon école. A croire qu'on grandit pas tous de la même façon. Il y a des nanas dans ma promo qui ont trente, quarante, cinquante ans et qui réagissent comme des gamines de dix ans. Ca me désespère. Que voulez-vous. Enfin bref, ce n'est pas le propos du jour.
3) Raison un peu moins valable mais non négligeable pour moi. C'est la sensation de réussite, d'aboutissement. Qui m'aurait donné une certaine satisfaction et redonné un minimum de confiance en moi et surtout, surtout, de la motivation.
4) Ce qui m'emmène à vous parler d'une quatrième raison. La motivation. Parce que j'aurais eu un objectif. Ne rien lâcher pour ce stage qui était encore loin mais pas tant que ça. Un peu comme l'âne et sa carotte. Là, j'ai rien. Aucun objectif, aucun but. Rien pour me motiver et me dire que je ne dois rien lâcher parce que j'ai ça qui m'attend.
Alors voilà. Certain(e)s ne comprendront pas tout ce que cela signifie pour moi et mon état mental. Et j'en ai strictement rien à foutre. :)
Pour les autres, qui prennent la peine de me lire et qui désespèrent à chaque nouvel article, j'espère que vous comprendrez un minimum pourquoi une simple lettre qui à première vue parait banale peut avoir des conséquences irréversibles et des répercussions dramatiques.
Mais j'aurais beau vous expliquer en long, en large et en travers, personne ne peut imaginer le quart de la souffrance que je ressens à l'heure actuelle et qui est en train de me bouffer de l'intérieur. Je ne vous dédaigne pas mais on a beau dire tout ce qu'on veut, personne ne peut comprendre la souffrance de l'autre. Personne. Et même si on l'a vécue. On pourra toujours comprendre mais ça sera qu'en partie. Parce que chaque souffrance est différente. Chaque souffrance est vécue différemment. Alors par pitié,ne me dites pas que vous comprenez.
Je l'attendais comme le messie celle là aussi. Je la voyais comme une solution de secours. Celle qui aurait pu remplacer le stage auquel j'ai dû renoncer au mois de mars. Et me donner un minimum de consolation. Mais non. Là au moins, c'est du catégorique. On passe pas par quatre chemins. La réponse est sans appel.
J'y arriverai jamais. J'ai l'impression d'avancer alors qu'en fait je recule à des kilomètres en arrière.
J'ai aucun support sur lequel m'appuyer. Me consoler en me disant que tout part en vrille mais qu'au moins, tout là bas, il y a cette petite chose à laquelle je dois me raccrocher pour aller mieux et voir un minimum de lumière au milieu de ce tunnel hermétiquement noir.
Je vis plus là, je survis. J'ai des poids de cinquante kilos minimum accrochés à chaque pied et bras. Je vais finir en immersion totale et quand ça sera le cas, peut être que quelqu'un comprendra ma souffrance.
Ya jamais rien qui va. Jamais. Nulle part.
C'est plus qu'un caprice d'enfant gâté. C'est une vraie souffrance psychologique.
3) Raison un peu moins valable mais non négligeable pour moi. C'est la sensation de réussite, d'aboutissement. Qui m'aurait donné une certaine satisfaction et redonné un minimum de confiance en moi et surtout, surtout, de la motivation.
4) Ce qui m'emmène à vous parler d'une quatrième raison. La motivation. Parce que j'aurais eu un objectif. Ne rien lâcher pour ce stage qui était encore loin mais pas tant que ça. Un peu comme l'âne et sa carotte. Là, j'ai rien. Aucun objectif, aucun but. Rien pour me motiver et me dire que je ne dois rien lâcher parce que j'ai ça qui m'attend.
Alors voilà. Certain(e)s ne comprendront pas tout ce que cela signifie pour moi et mon état mental. Et j'en ai strictement rien à foutre. :)
Pour les autres, qui prennent la peine de me lire et qui désespèrent à chaque nouvel article, j'espère que vous comprendrez un minimum pourquoi une simple lettre qui à première vue parait banale peut avoir des conséquences irréversibles et des répercussions dramatiques.
Mais j'aurais beau vous expliquer en long, en large et en travers, personne ne peut imaginer le quart de la souffrance que je ressens à l'heure actuelle et qui est en train de me bouffer de l'intérieur. Je ne vous dédaigne pas mais on a beau dire tout ce qu'on veut, personne ne peut comprendre la souffrance de l'autre. Personne. Et même si on l'a vécue. On pourra toujours comprendre mais ça sera qu'en partie. Parce que chaque souffrance est différente. Chaque souffrance est vécue différemment. Alors par pitié,ne me dites pas que vous comprenez.
Je l'attendais comme le messie celle là aussi. Je la voyais comme une solution de secours. Celle qui aurait pu remplacer le stage auquel j'ai dû renoncer au mois de mars. Et me donner un minimum de consolation. Mais non. Là au moins, c'est du catégorique. On passe pas par quatre chemins. La réponse est sans appel.
J'y arriverai jamais. J'ai l'impression d'avancer alors qu'en fait je recule à des kilomètres en arrière.
J'ai aucun support sur lequel m'appuyer. Me consoler en me disant que tout part en vrille mais qu'au moins, tout là bas, il y a cette petite chose à laquelle je dois me raccrocher pour aller mieux et voir un minimum de lumière au milieu de ce tunnel hermétiquement noir.
Je vis plus là, je survis. J'ai des poids de cinquante kilos minimum accrochés à chaque pied et bras. Je vais finir en immersion totale et quand ça sera le cas, peut être que quelqu'un comprendra ma souffrance.
Ya jamais rien qui va. Jamais. Nulle part.
C'est plus qu'un caprice d'enfant gâté. C'est une vraie souffrance psychologique.
La seule chose que je puisse te dire, étant une personne externe, c'est que des gens t'entourent dans ce que tu pourrais appeler ta chute, c'est que des gens sont là pour toi malgré tout ça. Tu es en colère, tu as peut-être honte de toi, tu ne veux pas les voir, tu ne te crois pas digne de l'attention qu'ils te portent. Mais ces gens sont là quand même (comme moi même si c'est que virtuellement) et continueront d'être là.
Quant à ces femmes qui réagissent comme des enfants, j'ai les mêmes dans mon école et je peux te dire que tous les jours j'ai envie de les secouer et de leur dire d'arrêter d'agir comme des idiotes. Ou alors je me dis que je suis pas fait pour ce monde et que j'aimerais partir en Orient, en Asie ou encore en Amérique Latine.