Lui, c'est celui que vous connaissez tous sous le nom de Poupinou. Autrement dit l'homme de ma vie, mon futur mari et le père de mes gosses. Celui que j'engueule quand il faut pas. Celui qui surveille mes kilos en moins. Celui qui me prend dans ses bras sans un mot pendant mes crises de larmes du soir. Celui qui m'a
Celui sans qui je ne vois plus ma vie.
"Tu me manques."
C'est ce qu'il m'a dit l'autre soir. Il m'a fait comprendre que j'étais devenue distante. Mais je vais tellement mal au fond. Malgré tout ce que je peux dire à tout le monde. Alors comme à chaque fois que c'est le cas, je m'éloigne inconsciemment des gens que j'aime, des gens qui m'aiment. Et je m'enferme dans mes démons qui sont autre que l'indépendance et le ménage.
J'aimerais lui dire combien de temps mon coeur passe à pleurer tous les jours mais il ne me croirait pas.
J'ai dû le regarder bêtement en soutenant que ce n'était pas vrai. Avant d'y réfléchir sérieusement et me dire qu'il avait sûrement raison. Que s'il le ressentait c'est que c'était forcément le cas. Le pire c'est que je ne m'en suis pas rendue compte. Alors je m'en suis voulue. De l'avoir lâchement abandonnée parce que j'étais pas capable de tout gérer. Mon boulot, ma petite personne, notre couple, l'appart.. Ce sont pas des excuses assez valables. Mais c'est dans ma nature, c'est plus fort que moi: Fuir les autres pour me retrouver encore plus seule que je ne le suis pas déjà. Comme si j'avais besoin de ça. Le problème c'est que j'ai toujours refusé qu'on m'aide parce que pour moi c'était un signe de faiblesse. Avoir besoin d'aide, pour moi c'est être faible. Alors que l'être humain, à notre époque actuelle ne peut plus s'en sortir seul.
Bref alors je lui ai promis de faire des efforts et maintenant me voilà triste de savoir qu'il l'est aussi. A cause de moi.
Quand je repense à mon autre vie, celle d'avant, celle où j'étais terriblement seule. Celle où je regardais mon portable toutes les cinq minutes parce que les sms étaient notre seul moyen de communication pour savoir s'il avait pensé à moi au réveil, à la pause de 10h, avant d'aller manger, avant de reprendre les cours à 14h, à la pause de 16h, à ses sorties d'école, à ses retours chez lui, avant ses réunions de projet le jeudi soir, en préparant le dîner du soir, avant de prendre sa douche, après, au milieu de ses rapports, avant d'aller se coucher.. J'étais pas folle, juste amoureuse. On asurvécu comme ça pendant plus de deux ans. Et je me suis rendue compte que j'étais épuisée et que j'allais terriblement mal pendant toutes ces années. Il me manquait toujours quelque chose. Lui. Il était jamais là quand il fallait. Il était toujours là quand il fallait pas. Aujourd'hui, il est toujours là.
Je me suis réveillée en pleurant hier matin. Parce qu'il avait disparu. J'ai paniqué avant de me rappeler que les vacances étaient finies. Dans ma vie d'avant, j'aurais paniqué jusqu'au vendredi soir.
J'aimerais lui dire combien de temps mon coeur passe à pleurer tous les jours mais il ne me croirait pas.
J'ai dû le regarder bêtement en soutenant que ce n'était pas vrai. Avant d'y réfléchir sérieusement et me dire qu'il avait sûrement raison. Que s'il le ressentait c'est que c'était forcément le cas. Le pire c'est que je ne m'en suis pas rendue compte. Alors je m'en suis voulue. De l'avoir lâchement abandonnée parce que j'étais pas capable de tout gérer. Mon boulot, ma petite personne, notre couple, l'appart.. Ce sont pas des excuses assez valables. Mais c'est dans ma nature, c'est plus fort que moi: Fuir les autres pour me retrouver encore plus seule que je ne le suis pas déjà. Comme si j'avais besoin de ça. Le problème c'est que j'ai toujours refusé qu'on m'aide parce que pour moi c'était un signe de faiblesse. Avoir besoin d'aide, pour moi c'est être faible. Alors que l'être humain, à notre époque actuelle ne peut plus s'en sortir seul.
Bref alors je lui ai promis de faire des efforts et maintenant me voilà triste de savoir qu'il l'est aussi. A cause de moi.
Quand je repense à mon autre vie, celle d'avant, celle où j'étais terriblement seule. Celle où je regardais mon portable toutes les cinq minutes parce que les sms étaient notre seul moyen de communication pour savoir s'il avait pensé à moi au réveil, à la pause de 10h, avant d'aller manger, avant de reprendre les cours à 14h, à la pause de 16h, à ses sorties d'école, à ses retours chez lui, avant ses réunions de projet le jeudi soir, en préparant le dîner du soir, avant de prendre sa douche, après, au milieu de ses rapports, avant d'aller se coucher.. J'étais pas folle, juste amoureuse. On a
Je me suis réveillée en pleurant hier matin. Parce qu'il avait disparu. J'ai paniqué avant de me rappeler que les vacances étaient finies. Dans ma vie d'avant, j'aurais paniqué jusqu'au vendredi soir.