Aujourd'hui, ça fait un an. Que ses lèvres ont touché les miennes pour la première fois. Un an que la moitié de mon coeur vit avec la moitié du sien. Un an que tous les jours, je me demande ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça. Un an que mes lèvres sont mouillées presque tous les weekends par ces baisers parfumées.
C'était il y a un an. Nous nous connaissions depuis deux ans déjà. C'était mon meilleur copain. Et puis, son ex nous a séparé. Parce qu'elle était injustement jalouse de moi. Alors, on ne s'est plus parlé. En 2009, je lui ai fêté involontairement son anniversaire la première, forcément, un mois avant la date officielle. C'était vraiment nul. Mais ça l'a fait rire, cet imbécile. Chaque sms envoyé était caché. Chaque pensée était masquée. Et puis. La dernière fois que l'on s'était vu, c'était il y a un an et demi. Entre deux trains. Parce qu'il allait rejoindre son ex². J'ai séché la fac pour lui. Quarante cinq minutes de trajet pour quinze minutes à parler sur le quai de la gare. Je fumais. Il m'a montré la gourmette en argent qu'il avait faites graver à son nom pour elle et puis.. Plus rien.
Six mois plus tard donc, nous nous sommes retrouvés là où nous nous étions quittés. Sur le quai de la gare. Il avait changé. C'était devenu un charmant jeune homme. Un homme qui, sans le savoir, allait devenir mon homme. Je l'ai reconnu tout de suite pourtant. Comme si on ne s'était quitté qu'hier. Au milieu de cette foule de gens aussi indifférents les uns que les autres, il était là. Presque près de moi. Il ne me restait que quelques pas à faire pour qu'il soit réellement près de moi. Mais lui, il ne m'avait pas encore vu.
C'était il y a un an. Nous nous connaissions depuis deux ans déjà. C'était mon meilleur copain. Et puis, son ex nous a séparé. Parce qu'elle était injustement jalouse de moi. Alors, on ne s'est plus parlé. En 2009, je lui ai fêté involontairement son anniversaire la première, forcément, un mois avant la date officielle. C'était vraiment nul. Mais ça l'a fait rire, cet imbécile. Chaque sms envoyé était caché. Chaque pensée était masquée. Et puis. La dernière fois que l'on s'était vu, c'était il y a un an et demi. Entre deux trains. Parce qu'il allait rejoindre son ex². J'ai séché la fac pour lui. Quarante cinq minutes de trajet pour quinze minutes à parler sur le quai de la gare. Je fumais. Il m'a montré la gourmette en argent qu'il avait faites graver à son nom pour elle et puis.. Plus rien.
Six mois plus tard donc, nous nous sommes retrouvés là où nous nous étions quittés. Sur le quai de la gare. Il avait changé. C'était devenu un charmant jeune homme. Un homme qui, sans le savoir, allait devenir mon homme. Je l'ai reconnu tout de suite pourtant. Comme si on ne s'était quitté qu'hier. Au milieu de cette foule de gens aussi indifférents les uns que les autres, il était là. Presque près de moi. Il ne me restait que quelques pas à faire pour qu'il soit réellement près de moi. Mais lui, il ne m'avait pas encore vu.
Il était beau. Il avait énormément de charme. Mais il fallait que j'arrive à gérer mon émotion sinon ça risquait d'être critique. Mon coeur s'est mit à battre. Très fort. Trop fort. Plus fort que d'habitude. Et depuis, il ne s'est jamais arrêté de battre comme ça. Et ne s'arrêtera jamais.
Je devais passer le nouvel an avec lui et ses copains. Mais on a décidé de se voir quelques jours avant. Je l'ai vu entre deux trains. Il rentrait chez ses parents. Nous nous sommes embrassés négligemment sur les joues. Je n'avais rien prévu de spécial alors.. il m'a offert un café. Avec toute sa gentillesse et sa simplicité. Première fois que ça m'arrivait un truc pareil. Mais lui, il ne le savait pas. Je lui ai dit plus tard mais il ne m'a pas cru. Je peux comprendre.
Puis nous avons marché. En rattrapant notre année d'absence et. Nous sommes arrivés devant mon ancienne fac. Celle que j'avais quitté six mois plus tôt parce que je ne suis pas assez intelligente pour passer en P2 et pas assez forte pour être une carrée. Puis il s'est accoudé à la barrière pour mieux la regarder de loin.
En attendant, plus le temps passait et plus cette envie de toucher sa main, la tenir dans la mienne, la sentir contre moi, l'embrasser aussi, m'envahissait. Et c'est là, que j'ai compris qu'il était temps que je trouve une solution pour ça. Et vite.
Je devais passer le nouvel an avec lui et ses copains. Mais on a décidé de se voir quelques jours avant. Je l'ai vu entre deux trains. Il rentrait chez ses parents. Nous nous sommes embrassés négligemment sur les joues. Je n'avais rien prévu de spécial alors.. il m'a offert un café. Avec toute sa gentillesse et sa simplicité. Première fois que ça m'arrivait un truc pareil. Mais lui, il ne le savait pas. Je lui ai dit plus tard mais il ne m'a pas cru. Je peux comprendre.
Puis nous avons marché. En rattrapant notre année d'absence et. Nous sommes arrivés devant mon ancienne fac. Celle que j'avais quitté six mois plus tôt parce que je ne suis pas assez intelligente pour passer en P2 et pas assez forte pour être une carrée. Puis il s'est accoudé à la barrière pour mieux la regarder de loin.
En attendant, plus le temps passait et plus cette envie de toucher sa main, la tenir dans la mienne, la sentir contre moi, l'embrasser aussi, m'envahissait. Et c'est là, que j'ai compris qu'il était temps que je trouve une solution pour ça. Et vite.
Mais comment ? Comment allait-il réagir ? Que se passait-il en lui là, maintenant, tout de suite ? Je ne savais pas. Et pourtant. J'ai fait tout ça avec mon coeur. Mon instinct aussi, qui me disait que "qui ne tente rien, n'a rien".
Oui mais.. j'avais vraiment pas envie de tenter la claque. Comment être sûre ? J'aurais très bien pu faire abstraction des formalités et lui sauter dessus dès son arrivée à la gare. C'est vrai, après tout. Avec tous les messages qu'on s'envoyait depuis le 14 novembre, ça aurait été con de réfléchir cinq minutes de plus. Oui mais, entre hier et maintenant, on s'était revu. Tout aurait pu avoir prit une autre dimension et je n'ai pas eu le temps de lui envoyer un message pour lui demander ce qui avait changé. Parce qu'il fallait réagir là, maintenant, tout de suite. Pas demain, quand cent cinq kilomètres nous sépareraient à nouveau. Action ! Réaction !
Oui mais.. j'avais vraiment pas envie de tenter la claque. Comment être sûre ? J'aurais très bien pu faire abstraction des formalités et lui sauter dessus dès son arrivée à la gare. C'est vrai, après tout. Avec tous les messages qu'on s'envoyait depuis le 14 novembre, ça aurait été con de réfléchir cinq minutes de plus. Oui mais, entre hier et maintenant, on s'était revu. Tout aurait pu avoir prit une autre dimension et je n'ai pas eu le temps de lui envoyer un message pour lui demander ce qui avait changé. Parce qu'il fallait réagir là, maintenant, tout de suite. Pas demain, quand cent cinq kilomètres nous sépareraient à nouveau. Action ! Réaction !
Et puis, son regard, de plus en plus insistant, de plus en plus suppliant me guidait un peu. Il faut dire ce qui est. Mais j'avais vraiment pas envie de bousiller une telle amitié pour l'envie incontrôlable d'un baiser volé. Puis, arrivée devant cette fac, lieu qui m'a servi d'école pendant un an, toutes mes questions se sont envolées. Et cette fois, c'est mon coeur et mes pulsions qui ont prit le dessus. J'étais morte de trouille. Evidemment. Mais je réfléchissais plus. Parce que le coeur a ses raisons que la raison ignore. Ai-je vraiment déraisonné ?
Il le fallait. Il fallait que je l'embrasse. Il fallait que je mette fin à ce malaise qui s'était alors emparé de nous. Il fallait que je sache. Une bonne fois pour toute. Ce qu'il se passait en lui. Alors je l'ai fait. Ca n'a pas duré longtemps mais.. ce premier baiser.. c'était notre premier baiser. Je l'oublierai jamais. Un peu comme le premier baiser de sa vie donné sans amour, à la volée, au fond de la cour de maternelle.
J'étais bien là. Dans ses bras. Et puis il m'a collée contre lui. Je sentais les battements d'un coeur. A travers mon manteau et mon pull. Je ne sais toujours pas si c'était le mien ou le sien. J'en ai pas profité autant que j'aurais voulu mais j'étais pas triste. Parce que je savais qu'on aurait l'occasion de se rattraper quelques jours plus tard.
A partir de là, je ne savais toujours pas. Ce qu'il voulait de moi. Ce qu'il attendait de nous.
Il est particomme un voleur. Me laissant une journée trop pleine d'émotions, le goût de ses lèvres sur les miennes, la perception de ses bras sur mon corps, son regard intense. Et après ?
Il m'a fallu neuf jours de plus pour comprendre que le rêve que je venais de faire était bien réel.
Et ce soir, un an après jour pour jour. Je l'attendrai sur le quai de la gare. Et je lui donnerai le même baiser qu'il y a un an.
Il le fallait. Il fallait que je l'embrasse. Il fallait que je mette fin à ce malaise qui s'était alors emparé de nous. Il fallait que je sache. Une bonne fois pour toute. Ce qu'il se passait en lui. Alors je l'ai fait. Ca n'a pas duré longtemps mais.. ce premier baiser.. c'était notre premier baiser. Je l'oublierai jamais. Un peu comme le premier baiser de sa vie donné sans amour, à la volée, au fond de la cour de maternelle.
J'étais bien là. Dans ses bras. Et puis il m'a collée contre lui. Je sentais les battements d'un coeur. A travers mon manteau et mon pull. Je ne sais toujours pas si c'était le mien ou le sien. J'en ai pas profité autant que j'aurais voulu mais j'étais pas triste. Parce que je savais qu'on aurait l'occasion de se rattraper quelques jours plus tard.
A partir de là, je ne savais toujours pas. Ce qu'il voulait de moi. Ce qu'il attendait de nous.
Il est parti
Il m'a fallu neuf jours de plus pour comprendre que le rêve que je venais de faire était bien réel.
Et ce soir, un an après jour pour jour. Je l'attendrai sur le quai de la gare. Et je lui donnerai le même baiser qu'il y a un an.
En tous cas c'est très beau et je te souhaite que ce rêve éveillé dure très longtemps !