Après ma sortie culturelle du weekend, je viens vous donner mon avis sur ma lecture du weekend !
Titre: Le dernier jour d'un condamné
Auteur: Victor Hugo
Genre: Classique
Résumé: Tout à coup, l'un des valets m'a enlevé ma veste, et l'autre a pris mes deux mains qui pendaient, les a ramenée derrière mon dos, et j'ai senti les noeuds d'une corde se rouler lentement autour de mes poignets rapprochés. En même temps, l'autre détachait ma cravate. Ma chemise de batiste, seul lambeau qui me restât du moi d'autrefois, l'a fait en quelque sorte hésiter un moment; puis il s'est mis à en couper le col.
A cette précaution horrible, au saisissement de l'acier qui touchait mon cou, mes coudes ont tressailli, et j'ai laissé échapper un rugissement étouffé. La main de l'exécuteur a tremblé.
- Monsieur, m'a-t-il dit, pardon ! Est ce que je vous ai fait mal ?
Ces bourreaux sont des hommes très doux.
Extrait: "Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile a d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi ? à quoi bon ? qu'importe ? Quand ma tête aura été coupée, qu'est ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres ?"
Mon avis: Comme le titre l'indique on ne peut mieux, ce sont les vingt quatre dernières heures d'un condamné à mort qui nous sont contées là, par lui même.
Le roman est donc un monologue avec peu de dialogue mais beaucoup de descriptions. Mais pas des descriptions pénibles, lourdes, de trois kilomètres de long, non, ce sont des descriptions actives qui rendent la lecture très visible.
On ne saura jamais l'identité de cet homme ni ce qu'il a fait pour en arriver là mais finalement, c'est pas ce qui compte le plus. L'anonymat ici est d'autant plus justifié que l'auteur a sûrement voulu nous faire réfléchir sur la peine de mort et non sur le cas particulier de cet homme. Pas de polémique ni de débat ouvert sur l'éventuel justesse de la condamnation donc, juste une approche de ce que peut représenter la peine mort pour un homme qui a commis un crime et rentamer la question de cette dernière.
La lecture débute sur une petite comédie entre gens du peuple qui polémiquent sur ce livre. Puis sur le procès, l'annonce de la sentence qui va déclencher pas mal de choses chez le condamné.
Derrière ce personnage, on y découvre les faiblesses d'un homme vulnérable face à la mort, d'un père désespéré et d'un condamné qui prône l'abolition de la peine de mort. Nous avons alors droit à ses souvenirs, à ses pensées pour sa fille unique, ses angoisses, ses réflexions. Et l'espoir de la liberté qui ne le quittera jamais. On y découvre également les coulisses des couloirs de la mort, ces bourreaux qui finalement sont avant tout des hommes.
Vingt quatre heures c'est court, alors on ne s'ennuie jamais. Il y a pas mal d'actions contrairement à ce qu'on pourrait croire.
C'est un petit livre dans lequel on plonge sans s'en rendre compte et qui soulève pas mal de questions sur la peine de mort.
Titre: Le dernier jour d'un condamné
Auteur: Victor Hugo
Genre: Classique
Résumé: Tout à coup, l'un des valets m'a enlevé ma veste, et l'autre a pris mes deux mains qui pendaient, les a ramenée derrière mon dos, et j'ai senti les noeuds d'une corde se rouler lentement autour de mes poignets rapprochés. En même temps, l'autre détachait ma cravate. Ma chemise de batiste, seul lambeau qui me restât du moi d'autrefois, l'a fait en quelque sorte hésiter un moment; puis il s'est mis à en couper le col.
A cette précaution horrible, au saisissement de l'acier qui touchait mon cou, mes coudes ont tressailli, et j'ai laissé échapper un rugissement étouffé. La main de l'exécuteur a tremblé.
- Monsieur, m'a-t-il dit, pardon ! Est ce que je vous ai fait mal ?
Ces bourreaux sont des hommes très doux.
Extrait: "Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile a d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi ? à quoi bon ? qu'importe ? Quand ma tête aura été coupée, qu'est ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres ?"
Mon avis: Comme le titre l'indique on ne peut mieux, ce sont les vingt quatre dernières heures d'un condamné à mort qui nous sont contées là, par lui même.
Le roman est donc un monologue avec peu de dialogue mais beaucoup de descriptions. Mais pas des descriptions pénibles, lourdes, de trois kilomètres de long, non, ce sont des descriptions actives qui rendent la lecture très visible.
On ne saura jamais l'identité de cet homme ni ce qu'il a fait pour en arriver là mais finalement, c'est pas ce qui compte le plus. L'anonymat ici est d'autant plus justifié que l'auteur a sûrement voulu nous faire réfléchir sur la peine de mort et non sur le cas particulier de cet homme. Pas de polémique ni de débat ouvert sur l'éventuel justesse de la condamnation donc, juste une approche de ce que peut représenter la peine mort pour un homme qui a commis un crime et rentamer la question de cette dernière.
La lecture débute sur une petite comédie entre gens du peuple qui polémiquent sur ce livre. Puis sur le procès, l'annonce de la sentence qui va déclencher pas mal de choses chez le condamné.
Derrière ce personnage, on y découvre les faiblesses d'un homme vulnérable face à la mort, d'un père désespéré et d'un condamné qui prône l'abolition de la peine de mort. Nous avons alors droit à ses souvenirs, à ses pensées pour sa fille unique, ses angoisses, ses réflexions. Et l'espoir de la liberté qui ne le quittera jamais. On y découvre également les coulisses des couloirs de la mort, ces bourreaux qui finalement sont avant tout des hommes.
Vingt quatre heures c'est court, alors on ne s'ennuie jamais. Il y a pas mal d'actions contrairement à ce qu'on pourrait croire.
C'est un petit livre dans lequel on plonge sans s'en rendre compte et qui soulève pas mal de questions sur la peine de mort.
Edit: Pour celles et ceux que ça intéresse et parce qu'on m'a demandé de développer un peu plus mon avis, je vais le faire ici. Il est vrai que j'ai du mal à "penser" à donner mon avis. Même dans l'article précédent voyez-vous. xD J'explique, je présente mais ça s'arrête là. Et même si je risque de me faire des ennemis, je reste égale à moi même: Honnête et franche jusqu'au bout des orteils !
Pour ceux qui suivent (Comme La Bavareine) (+1, Check, Wesh, wesh.), je suis totalement pour la peine de mort. (J'en avais parlé ici même pour celles et ceux qui auraient raté un épisode.) Et pour ceux qui suivent encore mieux, j'ai un passé à oublier qui expliquent peut être cela.
J'avais donc absolument voulu lire ce livre pour ça, pour passer de l'autre côté de la barrière. Parce que même si mes idées sont plus qu'arrêtées, je reste toujours ouverte à la découverte, au débat et à l'exposition des points de vue de chacun. Ici donc et à travers ce livre, je voulais tout de même savoir ce qu'il se passe dans la tête d'un condamné. (Même s'il ne s'agit pas ici d'une autobiographie ce qui peut encore relancer un autre objectif mais on parle pas de ça ici.)
Tout d'abord, (Et non, vous saurez pas encore même si vous vous en doutez fortement ! Gnah !), j'ai adoré ce livre par la construction, par le texte, par ce qu'il dégage et comment c'est expliqué. Victor Hugo n'est pas un auteur que j'ai l'habitude de lire mais pour le coup, je n'ai pas été déçue par son style d'écriture. Il est très agréable, fluide. Les descriptions sont justifiées, légères.
Et quant au reste, et bien, malgré tout, je reste campée sur mes positions. Parce que j'estime que c'est pas quand on a fait ses conneries qu'on doit regretter et espérer la clémence de qui que ce soit. (Je parle évidemment des conneries extrêmes hein. Moi aussi j'ai fait des conneries dans ma vie, j'ai assumé et basta. Mais ça sert à rien de se lamenter et de vouloir revenir en arrière.) Donc même si ce livre est touchant (Oui, je suis sensible, oui j'ai une âme.), il n'en reste pas moins vide au fond. Vide dans le sens où je vais pas y repenser, me faire du soucis, me poser des questions. Ce livre bien que très intéressant sur la forme, ne m'a donc pas interpellée sur le fond.
J'avais donc absolument voulu lire ce livre pour ça, pour passer de l'autre côté de la barrière. Parce que même si mes idées sont plus qu'arrêtées, je reste toujours ouverte à la découverte, au débat et à l'exposition des points de vue de chacun. Ici donc et à travers ce livre, je voulais tout de même savoir ce qu'il se passe dans la tête d'un condamné. (Même s'il ne s'agit pas ici d'une autobiographie ce qui peut encore relancer un autre objectif mais on parle pas de ça ici.)
Tout d'abord, (Et non, vous saurez pas encore même si vous vous en doutez fortement ! Gnah !), j'ai adoré ce livre par la construction, par le texte, par ce qu'il dégage et comment c'est expliqué. Victor Hugo n'est pas un auteur que j'ai l'habitude de lire mais pour le coup, je n'ai pas été déçue par son style d'écriture. Il est très agréable, fluide. Les descriptions sont justifiées, légères.
Et quant au reste, et bien, malgré tout, je reste campée sur mes positions. Parce que j'estime que c'est pas quand on a fait ses conneries qu'on doit regretter et espérer la clémence de qui que ce soit. (Je parle évidemment des conneries extrêmes hein. Moi aussi j'ai fait des conneries dans ma vie, j'ai assumé et basta. Mais ça sert à rien de se lamenter et de vouloir revenir en arrière.) Donc même si ce livre est touchant (Oui, je suis sensible, oui j'ai une âme.), il n'en reste pas moins vide au fond. Vide dans le sens où je vais pas y repenser, me faire du soucis, me poser des questions. Ce livre bien que très intéressant sur la forme, ne m'a donc pas interpellée sur le fond.