Jeudi 19 août 2010 [16:51]

Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n'as pas fait ce que je t'ai demandé.

Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me dire pourquoi je ne devais pas ressentir cela, tu bafoues mes sentiments.

Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à sentir que tu dois faire quelque chose pour résoudre mon problème, tu m'as fait défaut. Aussi étrange que cela puisse paraître.

Ecoute, tout ce que je te demande, c'est de m'écouter. Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose pour moi. Je te demande juste de m'écouter.

Je peux agir par moi même. Je ne suis pas impuissante. Peut être un peu découragée ou hésitante, mais pas impotente.

Quand tu fais quelque chose pour moi que je peux et ai besoin de faire moi même, tu contribues à ma peur.

Mais quand tu acceptes comme un simple fait ce que je ressens, je peux arrêter de te convaincre et enfin commencer à comprendre ce qui se cache derrière tous mes sentiments irrationnels. Lorsque c'est clair, mes réponses deviennent évidentes et je n'ai en fait pas besoin de conseils.

Alors s'il te plait, écoute et entend moi. Si tu veux parler, attends juste un instant et je t'écouterai.

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Vendredi 6 août 2010 [19:57]

On passe notre vie à se battre pour ne pas oublier nos souvenirs. Seuls vestiges qu’il reste d’un passé trop encombré. Alors, on prend une gomme, on efface ce qui nous a pas plus et on garde le meilleur. On les range bien cachés dans une boite fermée à triple tour au fond de son cerveau et quand notre esprit devient un peu trop nostalgique pour un soir, on la rouvre. Et on se rend compte que finalement, il n’y a pas que les meilleurs qui sont restés. Oh non. Loin de là. Mais finalement, on les haït pas plus que ça ces "mauvais" souvenirs. Parce qu’il faut dire qu’on leur doit beaucoup. On leur doit l’abstention de certaines erreurs qu’on aurait pu à nouveau commettre. On leur doit la maturité qu’ils nous apportent même si on ne s’en rend pas compte sur le coup.

Mais c’est pas d’eux dont je veux parler. Parce que j’ai décidé de refaire ma vie. De tout recommencer à zéro. Et cette fois de ne penser qu’au meilleur. J’ai oublié tout le reste merde. :/
"Tu te rappelles quand ?" .. Les yeux pétillants, plein d’idées en tête. Alors on passe sa vie à courir après ces souvenirs et vouloir les reproduire. Mais au final, on y arrive pas. Et c’est temps mieux. Parce que c’était LE moment. C’était maintenant et pas dans deux minutes. Il y en a qui se ressemblent étrangement mais ce ne sont jamais les mêmes.
"Si j’avais su.." Ca c’est que tout le monde se dit au moins une fois dans sa vie. C’est pas possible autrement. Ou alors c’est que cette personne n’a pas de remords et ça, c’est plutôt triste pour elle. Ou plutôt peu probable donc c’est pour ça que je me permets cette affirmation.
C’est beau la vie. J’aimerais tellement me rappeler de tout. J’aimerai tellement les revivre un par un ces bons moments. Mais c’est ce que je fais qu’en j’y pense au final. Je me rappelle chaque détail, chaque chose, chaque dérapage qui fait la beauté du moment.
Si seulement je pouvais me rappeler aussi bien de mes cours. =_=
Mes premières fois. Ah, elles étaient belles celles là. Enfin pas toutes. Mais la plupart. Grosse claque, gros délire. Ca m’plait bien finalement. C’est la vie quoi. Je sais, il m’en reste encore plein à vivre des "premières fois" et je les attends de pieds fermes. Bien décidée à les vivre sans angoisse cette fois ci.
Première fois que je vais avoir 21 ans. Première fois que ..

Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.

Samedi 24 juillet 2010 [23:19]

Entre ce que je veux te dire, ce que je crois te dire et ce que je te dis.
Entre ce que tu veux entendre, ce que tu crois entendre et ce que tu entends.
Entre ce que tu veux comprendre, ce que tu crois comprendre et ce que tu comprends.

Il y a neuf raisons de ne pas communiquer.

Vendredi 23 juillet 2010 [15:38]

Dimanche 6 décembre 2009

Et si je me transformais en machine à remonter le temps et que je décidais enfin de tout changer ? Ouais. Mais jusqu'où ? Jusqu'au moment où j'ai poussé mon premier cri parce que déjà je faisais chier mon monde ? Celui où mon seul souci était de retenir que 1+1 est égal à 2 ? Celui où j'ai pris ma vie en pleine face ? Celui où on a fait des conneries ?
Peu importe en fin de compte. Parce que ya tout à refaire dans cette VDM. Peu importe, mais en fait, pas tout à fait. Pas celui où j’ai compris que les gens étaient tous faux, qu’on finit toujours par être déçue un jour où l’autre. Aujourd’hui, demain, après demain, dans deux jours. Pas non plus celui où j’ai compris que la vie c’était pas la Belle au Bois Dormant mais plutôt Alice aux Pays des Enfoirés.

Courir.
Encore, toujours. Mais pas après le temps cette fois (Quoi que.) Mais alors après quoi ? Après qui ? Pourquoi faire ? Pour ne plus avoir de souffle et se rendre compte qu’on court après rien ?
Parce que quand j’étais petite et que mon père me racontait des histoires, je lui demandais toujours s’il existait vraiment le prince charmant. Bien sûr, il me répondait que oui. Je faisais déjà semblant d’y croire. Et plus je grandis et bizarrement moins j’y crois. Pourquoi ? Parce que les mecs c’est tous des cons. Sauf toi, toi, toi et peut être toi aussi c’est vrai. Il faut bien dire ce qui est.
Ca fait trois semaines que je suis célibataire. (Enfin pas sûre.) Et j’ai déjà une horde d’organes génitaux masculins enragés qui me court après. Putain. C’est vrai, je peux pas comprendre. Je suis pas un mec. Puis j’ai franchement pas envie d’essayer. (De comprendre hein pas d’être un mec. Quoi que. Ca aussi remarque j’ai pas non plus envie d’essayer.) Parce que qu’est ce que ça peut être chiant, con, immature, paranoïaque, inattentionné, mythomane, indécis, narcissique, manipulateur, violent, obsédé, jaloux, macho, capricieux, alcoolique, infidèle, possessif, calculateur, trouillard, vicieux, bon à rien, fainéant, vulgaire, insolent, malhonnête, impatient, râleur, hypocrite, orgueilleux, puéril, impertinent, nombriliste, susceptible, prétentieux (J’en passe et des meilleurs.) un mec. Autrement dis, tout ce qu’une nana ne recherche pas quoi. Mais un mec ça comprend rien non plus. Alors ça risque d’être difficile là, j’avoue.
En ce moment, le seul qui sort un peu du lot, c’est toi. Je suis pas amoureuse donc pour l’instant tout va bien. Simplement, tu me manques quand ça fait trop longtemps que j’attends un message de toi. Je flippe quand je te sais trop loin de chez toi. Ton regard m’échappe quand ça fait trop longtemps que je t’ai pas vu. J’oublie ta voix quand ça fait trop longtemps que je l’ai pas entendue.
On rigole, on s’écoute, on se (re)découvre, on se comprend, on se manque. Tu m’aimes.
C’est tout.
J’ai froid. Je pense à toi. J’aimerais juste que tu sois là. Juste toi et moi. Le reste on s’en fout.

Putain je suis trop contente. Grace à toi, je l’ai oubliée.
Hop. D’un seul coup d’un seul. Comme ça. Beh oui, c’est la vie. Ca a été plus vite que ce que je croyais m’enfin je suis soulagée d’un poids là.
Non. En fait, ça s’est pas passé tout à fait comme ça. J’avoue. Mais après tout, on s’en fout, le résultat est le même.

Même conclusion. Même constat. Même dégoût. Même haine. Même envie de meurtre.

Mercredi 21 juillet 2010 [16:21]

Parce que je suis trop intelligente et que si je devais développer toutes mes analyses, j'y passerai le restant de ma vie.

La vie, c'est quoi ?
Viens, suis moi, j'vais t'expliquer.

La vie, c'est déjà la création.
Ouais mais regarde. Rien qu'à ce stade là, tu t'sens déjà emmerdée. Parce que finalement, t'as rien demandé à personne. T'étais bien toi. Spermatozoïde chez papa, ovule chez maman.

Après, on passe à la naissance.
Alors là, c'est toi qui emmerde ton monde parce que tu cries tellement fort que tout le monde t'entend. Suis là ! (Ca va, ça va on a compris, oh ! )

Bon après, j'te fais grace du 0-14 ans. De toute manière, c'est l'âge de l'innocence, de la connerie oui. On te fait croire des choses. On complote derrière ton dos. Tu vénères ceux que tu dois appeler "tes parents". Les grands parlent de choses que tu ne comprendras qu'après tes 14 ans. On te fabrique un monde. Histoire que tu rentres dans "le bon moule", que tu puisses, plus tard honorer ta famille ("Ma fille est avocate."). Il y a deux gamins qui soient disant ont le même père et la même mère que toi qui rentrent dans ta vie.

Et hop. 14 ans plus tard. Tu t'réveilles. (J'suis où là ?)
Ah ouais. Là, le choc est terrible. BOUM ! Après tu fais comme moi. C'est à dire n'importe quoi. Bon, tu obtiens quand même ton bac S parce que t'es encore un peu con et tu veux faire plaisir à papa et maman.
Ton corps maigrit. Aussi. Accessoirement.  Bah non voyons ! Toi aussi t'es bête ou t'as déccroché ? C'est toi qui l'fait maigrir. Bah voyons. Pouquoi ? Bah parce que tu crois que c'est une manière de crier STOP ! De dire qu'à partir de maintenant, c'est TOI qui prend ta vie en main. Tu réalises.

Moi, j'ai toujours voulu être sage-femme. Bah ouais, mais là encore une bande de couillons est venue saccager mes projets parce qu'il faut passer par la case médecine et que moi bah je suis pas assez intelligente pour ça. Désillusion.

Bon évidemment, ça j'l'ai pas dit avant parce que ça m'parait logique mais tu fais des rencontres dans ta vie. Bah oui. Tu sais ? Ceux qu'on appelle "tes ami(e)s" *_*
Alors eux, attention. C'est sacré hein. Finalement, c'est eux qui vont t'apprendre la vie. Ils vont, ils viennent, un vrai moulin ici. Bah non. Tu peux toujours pas contrôler ta vie.
Alors parfois, t'en as marre. T'as envie de tous les envoyer chier. Tes ami(e)s. Envie de leur hurler de te laisser faire tes conneries.
"Laissez moi faire mes conneries !" Voilà. Ca. C'est fait. Mais au final bah yen a au moins un(e) dans l'lot qui avait raison. "J'te l'avais dit." Bah ouais mais la vie, c'est ça aussi: Les conneries.

Puis ya les hommes. Ah ceux là. Te font tourner la tête comme une hélice d’hélico. Mais ne t’inquiète pas, eux ils n’auront jamais honte. Honte de toi peut être, mais ça s’arrêtera là.

Retour à la case départ. Papa et maman avaient bien raison. Tu te retrouves seule, face au monde. Face à tous ces imbéciles qui te "veulent" comme un bout de viande, qui veulent que tu leur ressembles. Ca s'appelle l'influence. J'ai plusieurs défauts. Des gros même. Comme tu peux même pas soupçonner. Bref. Mais pas celui là. Enfin je crois. Parce que j'ai toujours voulu rester moi.
Je suis pas parfaite. Et j'aime ça. L'imperfection. C'est ce qui fait que tu peux un peu contrôler ta vie au final. Parce que tu fais ce que tu as décidé de faire. Enfin.. presque.

Mais rassure toi, c'que j'te raconte ici, c'est pas la vie. C'est ma vie.

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