Cerise-Peche-Abricot

Comme dit dans un précédent article, j'ai fait ma B.A du jour. En fait j'en ai fait deux mais l'autre, ça sera pour la fin de l'article parce qu'on s'en fout un peu. Je suis allée donner mon sang ! Et ouais, c'est la grande classe. Quand tu ressors de là, tu t'prends pour un héros et t'oublies qu'il y a des voitures et donc tu te fais presque écraser. (Oups.)

Ca ouvrait à 15h alors j'y suis allée vers 15h30. Et là déjà j'ai cru que j'allais faire demi-tour parce qu'il y avait la queue ! Oo Une bonne vingtaine de personnes avant moi. Alors vu que je venais pour un premier don, on m'a d'abord fait remplir un petit papier: Nom, prénom, date de naissance, adresse, numéro de tel. Puis fallait s'asseoir sur des chaises et attendre pour passer au "secrétariat". En fait c'est juste deux dames qui remplissent des papiers administratifs, elles sortent des étiquettes, elles te donnent une bouteille d'eau qu'elles te demandent de boire avant d'arriver à la piqûre, un stylo et un dossier que tu dois remplir avec plein de questions sur ta vie sexuelle des quatre derniers mois (Durant ces quatre derniers mois, avez-vous eu plusieurs partenaires ? Euh.. non merci, un seul, ça m'suffit largement.), sur tes maladies éventuelles, prises de médicaments.. Etc. Alors là j'ai commencé à paniquer avec mes infections urinaires à répétition que je soigne toute seule en plus yavait justement une question sur ça. 

Ensuite, tu attends encore.. Et là, tu vas voir un médecin qui te demande de confirmer ce que tu as écrit. Sachant que j'étais dans un cas particulier vu que j'ai eu un AES (Accident d'Exposition au Sang) en décembre, je l'ai signalé. Il m'a demandé si j'avais fait tous les contrôles nécessaires, j'ai dit oui. 
Tension: 114/72. Un peu juste mais ça passe.
Poids: 50 kg. Beaucoup juste mais ça passe.
Hémoglobine: 11,2. Ca passe.
Me v'là prête !

Je donne mon papier à la madame sur lequel il était écrit en gros et surligné en rose: "Jambes surélevées ++" Putain si t'as pas compris, c'est que t'es aveugle. L'infirmière super gentille, je lui dis où je travaille travaillais. Elle m'installe, elle installe le matos et là j'commence à paniquer en voyant l'aiguille et elle me dit: "Ah ah, tu as l'habitude de piquer mais pas de t'faire piquer hein ?" Ouais, c'est un peu ça en fait. (Oui on se tutoie vite dans le milieu.) Elle pique. (Ouf, du premier coup.) Donc elle prélève plusieurs tubes avant de mettre dans la poche de transfu. La poche est remplie d'anticoagulant et elle est posée sur une espèce de balance qui.. se balance. De droite à gauche pour éviter justement que le sang coagule. Elle me donne une petite balle molle pour que je serre et je desserre. Elle passe régulièrement voir si tout va bien. Dix minutes plus tard, c'était fini. Elle m'a prit 520 mL. Par contre, j'avais du mal à coaguler, au bout de dix minutes de compression, je saignais encore. Du coup le bandage, je le garde jusqu'à ma douche. 
Je me suis assise quelques minutes sur le bord du brancard et suis partie manger. Un jus de fruit, un sandwich, deux moelleux au choco et deux palmiers. Miam ! *_*

Alors voilà, le don du sang, ça s'passe comme ça. C'est pas sorcier et j'me sens comme à mes vingt ans ! Alors surtout n'hésitez pas à y aller. On s'rend pas compte comme ça mais quand je transfuse et bah j'me dis que le mec qui a donné son sang, c'est un héros.
(Par contre, j'y suis restée deux heures.. Mais ça, c'est la vie ! ;))
 

Il y a maintenant une éternité, autrement dit samedi pas dernier mais l'autre, Poupinou et moi sommes allés au Festival du Bruit qui Court. Et c'était franchement hallucinant ! Dès 18h30, on entendait déjà la Fanfrale jouer dans les rues de la ville ! (Site web.) L'ambiance était super. Pas comme les a priori que je peux avoir sur l'ambiance des concerts où t'es collé-serré et que ton corps est tellement écrabouillé que tu peux plus bouger. Non. Là c'était juste énorme. On avait largement assez de place pour laisser exprimer notre joie de vivre. J'ai chanté à tue tête, j'ai dansé comme une tarée, j'ai entraîné mon Poupinou avec moi, j'ai bu de la bière et du coca, j'ai traversé la ville en débardeur à deux heures du mat'. Bref, c'était que du bonheur !(Tote ne m'en veut pas hein.)

Nous avons donc retrouvé les Killroy, gagnant du Tremplin pour l'ouverture du Festival. Si vous avez raté mon article du Tremplin, je vous invite à les découvrir ici.
C'est vraiment dommage parce qu'au début, yavait presque personne donc j'imagine leur déception.

Ensuite il y a eu les DYP Project. Crée début 2009 par David Guézennec (Chant et basse) Philippe Brunel (Guitare) et Yvan Derrien (Batterie), DYP Project fait ses premières armes avec des reprises de Led Zeppelin puis publie très rapidement son premier CD avec ses propres compositions qui sont basées sur une toile de fond blues mais toujours jouées avec l'énergie du rock. DYP, c'est avant tout une voix au timbre envoûtant et aux possibilités quasi infinies, un jeu de guitare riche et subtil et une section rythmique des plus dynamique et efficace, le tout faisant de ce trio, grâce à son professionnalisme, sa cohésion et son énergie sur scène. Une étoile montante de la scène rock française.
Bon bah c'était du rock quoi. Comme je l'ai déjà dit ici, je suis pas super fan mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier leur musique et de bouger mes fesses.
Site internet.
Myspace.
Fesse de bouc.

Puis on a découvert EPSYLON. A mi-chemin entre le ska et la musique traditionnelle, savant mélange d'énergie positive et de bonne humeur communicative sur fond de textes engagés, le groupe EPSYLON se surprend à lever et déplacer les foules lors de ses concerts très remarqués et ô combien nombreux ces cinq dernières années.
Et là ce fût l'apothéose. Ils ont enflammés la salle. Tout le monde dansait, chantait, sautait. C'était magnifique. Toujours avec des distances de sécurité respectables. Ils étaient vraiment proches de leur public et ça, ça fait super plaisir !
Site internet.
Myspace.
Fesse de bouc.

Et enfin, DOIST! un mélange électro/rock. Le duo combine guitare incendiaire et synthé 80s Formé fin 2009, le groupe commence à se produire sur scène début 2011 et se fait remarquer au tremplin des Jeunes Charrues la même année. Ils enchaînent ensuite de nombreux concerts dont la première partie du groupe Shakaponk.
Alors là, l'ambiance concert s'est transformé en ambiance boîte de nuit forever to naïght et c'était génial ! Pas de chant. Juste du son. Juste ce qu'il fallait d'électro avec une dose de guitare. J'ai dansé jusqu'au bout de la nuiiiit yeah !

Myspace.
Fesse de bouc.

Bref, que du beau monde ! De quoi passer une super soirée entre potes et revenir avec des étoiles dans les oreilles. Mon coup de coeur revient cependant à EPSYLON qui m'ont transporté du début à la fin de leur représentation.
Enjoy !

[Et merci à celles qui ont remarqué que c'était pas la grande forme. (Ou pas parce que j'aime pas qu'on remarque mes faiblesses.) J'essaie de m'bouger mais c'pas facile. Ca s'ra qu'un casse gueule de plus après tout. Merci pour votre présence et votre soutien même s'il n'est pas facile voire impossible avec moi de se trouver une place au milieu de ma bulle.]

Non, la Dropbox n'est pas une boîte avec plein de trucs pour les filles qui veulent essayer d'en être une. Non, la Dropbox c'est mon Musidoux qui me l'a faites découvrir et je dois vous avouer que j'étais réticente au début mais que maintenant, j'ai testé et approuvé !
Alors va falloir vous y mettre aussi, sinon je vous colle à tous une bonne fessée déculottée. Et bim !

La Dropbox, késako ? 
C'est un espace de stockage en ligne qui vous permettra d'abord de partager des fichiers entre vous et.. vous. Fini les mails narcissiques, la clef USB qu'on met dans sa petite culotte parce qu'elle contient LE mémoire sur lequel vous bossez depuis plus d'un an. Parce que grâce à Dropbox et bien vous pouvez stocker vos dossiers et les récupérer n'importe où, n'importe quand pourvu que vous ayez internet.
Mais aussi de partager ce dont vous avez envie avec les gens que vous avez envie. (Et si c'est pas français ma phrase et bah tant pis pour vous.)

Et au final, cet article, il sert à quoi ?
Il sert à vous dire qu'il y a un monsieur parmi nous qui a des choses à vous faire découvrir. C'est ici même que ça se passe. Il vous suffit de cliquer sur le lien qu'il met dans son article et lui laisser une lettre d'amour un joli commentaire pour lui dire que vous vous êtes inscrit(e)s et que vous souhaitez qu'il partage avec vous son dossier Sons et lumières.
Do you understand me ? (Et si c'est pas anglais ma phrase et bah tant pis pour vous.)

Alors on s'inscrit et au pas d'course ! *_*  

Comme prévu, hier soir je me suis rendue à mon bureau de vote une deuxième fois pour participer au dépouillement. J'ai rencontré plein de gens et c'était vraiment sympa. D'abord on m'a remercié parce que je rappelle que c'est une action non rémunérée et que l'on y va sur sa propre initiative.
A 18h, le monsieur qui s'occupait des signatures demande une dernière fois si personne ne veut voter, après un "non" unanime, il déclare que "le bulletin est clos." Sur l'urne, il y a un petit compteur qui tourne à chaque fois qu'elle s'ouvre. Dans mon bureau, elle indiquait 682. On classe ensuite les enveloppes par dizaine. Et elles sont comptées. Pendant ce temps là, les signatures sont recomptées sur le registre. 564 enveloppes. 564 signatures. Le compte est bon. 

On passe alors au dépouillement. Les enveloppes sont d'abord mises par centaine dans une grande enveloppe blanche qui seront dispatchées sur les tables. Il y avait trois tables de quatre personnes. Chaque personne a un rôle bien précis. Une personne sort les bulletins. Une autre annonce à voix haute. Et les deux dernières font des petits bâtons. Moi je faisais les bâtons avec mon voisin. Tous les cinq bâtons, il fallait l'énoncer à haute voix pour savoir si on se suivait ou pas. Mais avant ça, on recompte les enveloppes. Cent, le compte est bon. C'est alors que Sarko et Hollande se livraient une bataille sans merci. Avec Le Pen qui faisait quelques signes de vie. Les autres coulaient royalement.
Sous le grand tableau qui réunissait les dix candidats, une liste de tous les cas que l'on aurait pu rencontrer. Bulletins injurieux, bulletins blancs, enveloppes vides, etc.. Chaque cas comportant son numéro. Il fallait également faire une croix à côté à chaque fois, écrire sur l'enveloppe le numéro du cas correspondant et signer sur les enveloppes trouvées. Nous avons rencontrés deux enveloppes vides, un bulletin injurieux et deux bulletins blancs. 
J'ai également appris quelque chose. Si l'enveloppe comporte plusieurs fois le MÊME bulletin, il est compté comme valide. 

J'ai fait deux cents bâtons. J'ai fait du calcul mental. J'ai dit "cinq" une bonne dizaine de fois. Et j'ai adoré ça.

Et pour ceux qui regrettent de ne pas y être allé, il y a un deuxième tour le 6 mai. Il vous suffit de vous rendre un peu avant la fermeture de votre bureau de vote avec votre pièce d'identité et votre carte électorale. Et le tour est joué ! Alors n'hésitez plus, foncez !

Comme je vous l'avais dit dans un précédent article, pendant trois soirs, avec Poupinou, nous nous sommes rendus au Tremplin du Festival du Bruit qui Court. Mais késako ?
Le Festival du Bruit qui Court est un projet organisé par les étudiants ingénieurs en 2A de l'école de Poupinou. (Forcément, c'est une école d'ingénieurs. Ahah.) C'est un concert qui réunit les jeunes talents et qui aura lieu le 12 mai 2012. Mais avant ça, ils organisent le Tremplin. Et ce sont trois jours qui ont pour but de réunir cinq groupes de jeunes talents également dont un sera élu gagnant et ouvrira le Festival du 12 mai. 

Jeudi soir, nous avons donc découvert deux groupes différents par leur univers.
Le premier, Killroy, est un groupe de rock indépendant. Ils sont trois. Je n'aime pas trop le rock. C'est une musique trop forte et trop violente pour moi. Mais ils ont quand même réussi à l'apaiser et ne pas en faire une musique vulgaire de bourrins et c'était tout de même assez plaisant. C'était rythmé et entraînant.

Un aperçu ici.
Le deuxième, RER, (Radical Energy of Riddims) est un groupe de reggae. Ils sont neuf. Tout réside dans le partage avec le public. On voit qu'ils veulent faire passer des émotions et ça marche. Je suis pas fan de reggae mais là j'étais transportée avec eux. Et même si par moment, c'était plus du rock que du reggae, j'ai beaucoup apprécié. Leurs textes sont proches du public et ça touche d'autant plus. Seul bémol, leurs chansons sont longues alors parfois, on sent la répétition.
Je vous mets un aperçu ici même si ce sont pas du tout les mêmes chansons qu'ils ont joué.

Vendredi soir, nous n'y sommes pas allés. 
Mais je vous invite à découvrir le groupe ADAM'' ici.
Ainsi que Les Bouzouks ici.

Et enfin, hier soir, le marathon groupesque s'est terminé avec le groupe The Eight's. Un groupe de rock rock'n roll de neuf membres mais hier, ils étaient sept. Et là, ce fut la révélation. C'est pour le coup que TOUTES les chansons étaient en anglais alors euh.. Alors là, c'est pour le coup que tout est passé dans le rythme et leur façon de s'accorder. Alors là, c'est pour le coup que c'était entraînant. Ils ont une pêche d'enfer et franchement c'était génial. Le mec au violoncelle et celui au saxo étaient formidables ! Par contre, le mec à la batterie jouait bien trop fort alors tous les autres instruments étaient un peu perdus mais c'était du lourd ! Du très très lourd. Ils ont repris une chanson des Red Hot. J'ai même dansé, claqué des doigts, frappé dans mes mains et c'était franchement enivrant. 

Un aperçu ici.

Mon coup de coeur revient donc au groupe The Eight's mais ce sont les Killroy qui auront le plaisir d'ouvrir le Festival.

Mais tout ce que je retiens de ces deux soirées de mini concerts, c'est la découverte et le partage. Et c'est aussi l'occasion de sortir, de boire un verre avec les copains et de sortir du quotidien.