J'ai fait une pause. Dans mes révisions. J'aimerais bien en faire une dans mon couple aussi. Mais je suis bien trop lâche et égoïste. J'ai bien trop peur de le perdre et de la solitude. Même si je le suis déjà. Seule.
J'ai beaucoup travaillé ce weekend. Mais pas encore assez. Demain, c'est à 8h30 que je dois être devant l'amphi. Comme d'habitude, ils m'appelleront par mon nom. Je devrai me détacher de ce troupeau qui attendra devant la porte. J'aurais prit le nécessaire et je déposerai mon sac avec tous les autres. Et ça fera un bordel innommable en bas de l'amphi. Pendant les quatre heures, il y aura au moins un téléphone qui va sonner. Ca me fera chier et je soufflerai.
Et ça sera l'avant dernière fois.
J'ai eu droit à un appel de ma princesse hier. Mais pas longtemps. Parce qu'elle m'appelle de Suède quand même. Douze minutes. Mais ça m'a suffit pour me sentir entourée. J'avais plus peur.
G. n'est pas encore réveillé. Forcément, vu l'heure à laquelle on s'est encore couchésce matin.. J'ai eu de l'inspiration pour lui envoyer un message tout doux à mon réveil. Je pense à lui. Je l'imagine en train de dormir et j'ai envie de l'embrasser.
Hier soir, j'ai dit à Poupinou que j'avais envie de mourir. Ce matin, il m'a répondu que demain, j'avais intérêt à plus avoir envie sinon c'est lui qui allait s'en occuper. Et puis je lui ai dit que c'était qu'un con qui n'avait rien compris. Que c'est pas parce que demain, j'aurais passé mon partiel que je serai vivante.
"Arrête.." qu'il m'a dit.
Et mes mains, salies par ce sang qui coulait et prouvait que j'étais encore vivante. Mais aujourd'hui, c'est du sang glacé qui coule à l'intérieur de mes veines.
C'était un certain 14 mai 2009. Encore un soir où il m'a battue. Encore un soir où le sang a coulé. Encore un soir où je l'ai supplié d'arrêter. Encore un soir où il ne m'a pas écoutée.
J'ai beaucoup travaillé ce weekend. Mais pas encore assez. Demain, c'est à 8h30 que je dois être devant l'amphi. Comme d'habitude, ils m'appelleront par mon nom. Je devrai me détacher de ce troupeau qui attendra devant la porte. J'aurais prit le nécessaire et je déposerai mon sac avec tous les autres. Et ça fera un bordel innommable en bas de l'amphi. Pendant les quatre heures, il y aura au moins un téléphone qui va sonner. Ca me fera chier et je soufflerai.
Et ça sera l'avant dernière fois.
J'ai eu droit à un appel de ma princesse hier. Mais pas longtemps. Parce qu'elle m'appelle de Suède quand même. Douze minutes. Mais ça m'a suffit pour me sentir entourée. J'avais plus peur.
G. n'est pas encore réveillé. Forcément, vu l'heure à laquelle on s'est encore couchés
Hier soir, j'ai dit à Poupinou que j'avais envie de mourir. Ce matin, il m'a répondu que demain, j'avais intérêt à plus avoir envie sinon c'est lui qui allait s'en occuper. Et puis je lui ai dit que c'était qu'un con qui n'avait rien compris. Que c'est pas parce que demain, j'aurais passé mon partiel que je serai vivante.
"Arrête.." qu'il m'a dit.
Et mes mains, salies par ce sang qui coulait et prouvait que j'étais encore vivante. Mais aujourd'hui, c'est du sang glacé qui coule à l'intérieur de mes veines.
C'était un certain 14 mai 2009. Encore un soir où il m'a battue. Encore un soir où le sang a coulé. Encore un soir où je l'ai supplié d'arrêter. Encore un soir où il ne m'a pas écoutée.