Je n'ai pas le temps de raconter ma VDM en ce moment. Parce qu'il me reste cinq jours avant mon rendez vous pédagogique pour mon mémoire et deux pour envoyer par mail ce que j'ai fait depuis le dernier à ma formatrice. Autrement dit, rien. Parce qu'en rentrant le soir, j'ai envie de faire autre chose que de réfléchir. Là, il est juste 19h17. J'ai pas prit ma douche. J'ai pas mangé depuis hier soir. (Encore ça, c'est pas le plus grave.) Mon lit n'est pas fait. La vaisselle déborde. Et j'aimerais avoir plus que trois heures de sommeil dans le cul pour aller bosser demain.
Oui, je suis en colère ce soir.

Tout ce qu'il faut savoir c'est qu'en ce moment, ça va mal. Très mal. Même si j'ai mes touches de bonheur, je ne peux m'empêcher de ne voir que ce qui ne va pas.
Parce que je pleure tous les soirs depuis lundi en rentrant de ce putain de stage parce que ça va pas du tout.
Certain(e)s jugent mon travail d'insuffisant, d'autres d'incompétent. Alors que je le fais du mieux que je peux. (Du moins, j'essaye.) J'avance sans jamais me plaindre. J'essaie de m'organiser par rapport à leurs habitudes et Dieu c'est que c'est difficile de les suivre, surtout d'une équipe à l'autre. Je fais au plus vite pour trouver mes repères. Je me lève tous les matins à 6h et marche trente cinq minutes sous ce froid arctique. (Idem pour le retour of course.)
D'habitude, je suis forte pour ces choses là. J'arrive à passer au dessus et me dire que je les emmerde. Mais pas cette fois. Parce que c'est juste pas le moment de me retirer le peu de confiance que j'ai en moi.

Poupinou n'a plus cours jusqu'à nouvel ordre à cause de la neige. J'aimerais tellement qu'il me fasse la surprise de venir à la maison.. Parce que je sais pas comment je vais tenir jusqu'au 19.

Sonia s'en va demain.

J'attends un coup de fil de Monsieur L. Pour me dire que je suis invitée au paradis pendant un mois et demi. C'est devenu une vraie obsession et chaque sonnerie est devenue un ascenseur émotif.

Voilà, j'ai rien à dire de plus. Ca contraste avec l'article précédent mais tant pis. J'en ai rien à foutre. Vous pouvez bien dire que je suis égoïste et que j'ai pas le droit de me plaindre parce qu'en dehors de ça, j'ai une vie merveilleuse, je l'ai vu ce weekend, j'ai la plus belle maman du monde, je vais passer le plus merveilleux Noël de toute ma vie. J'en ai rien à foutre. Ya des fois où j'en ai marre d'être celle qui doit ranger ses emmerdes au placard pour les autres. Alors aujourd'hui, je gueule.
Demain, ça ira mieux.
Sur ce, bonne soirée.