Hier, c'était mon anniversaire. J'ai eu 21 ans. Rien n'a changé si ce n'est qu'on était le 4, aujourd'hui le 5 et demain le 6.
Je suis grippée depuis dimanche soir avant le coucher. Jour de son départ. Je sais maintenant pourquoi j'avais si peur.
J'ai des courbatures partout. Je lutte pour écrire le moindre mot. J'ai un minimum de 39 de fièvre et je frissonne comme jamais. Dans moins de cinq minutes, ma tête cognera d'une manière violemment volontaire contre le mur. Je carbure au doliprane et pendant mes heures de boulot, je gère pour pas qu'on voit. Et pour couronner le tout, je tousse. Mes poumons brûlent et ma cage thoracique se paralyse à chaque quinte. Mes nuits sont très agitées. Et puis, sans compter les douleurs chroniques et la fatigue physique que m'inflige mon anorexie. Me laissant une cage thoracique incontrôlable pendant ces périodes de froid extrême. Qui se contracte et se referme sur mes poumons les compressant, donc sans que je puisse rien n'y faire. Et puis toutes mes carences qui se manifestent quand elles veulent. Surtout quand mon système immunitaire va encore plus mal que d'habitude. Comme là. Et dont la principale est celle en fer. Qui elle, ne me quitte jamais. Elle est omniprésente. Anémie chronique. J'attends mes règles d'ici la fin de la semaine en plus. Fait chier.
Non, je n'irai pas chez le médecin parce que j'ai pas envie d'un AT. C'est pas comme si j'avais mon examen dans trois semaines à préparer.
J'ai reçu un mail dévastateur hier. Une vieille amie d'enfance dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis presque deux ans. Elle m'insultait de tous les noms parce qu'elle est restée du côté paternel donc n'a reçu qu'un son de cloche. Préfère croire les adultes. Et qui, à 23 ans, n'a toujours pas fini sa crise d'adolescence. Et puis ma mère a appelé la sienne. Pour qu'enfin la vérité soit rétablie. Quinze ans plus tard. Elles s'en sont appris des choses. A moi aussi par la même occasion. Comme quoi les gens jouent bien leur jeu. Hypocrites à souhait. Si elle entendait mes cris du haut des escaliers, pourquoi n'a-t-elle rien dit ? Et son silence qui vaut de l'or. Et dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Parce qu'elle savait en silence depuis des années. Parce qu'elle nous protégeait trop bien pour que je m'en aperçoive.
Hier, les problèmes de famille stagnaient au fond de la mare. Tels un repos vaseux mais toujours présents au fond. Aujourd'hui, ils ont resurgi et c'est devenu un tourbillon boueux déguelasse.
Mon stage se passe plutôt bien. Il fautjuste que je reprenne le rythme du lever à 5h30. Surtout après les vacances. Les deux infirmières avec qui j'ai tourné pour l'instant sont plutôt sympas. Je cache à personne mon appréhension de reprendre les prises de sang et perfusions. Ca fait depuis le mois d'août que je n'ai pas piqué, alors forcément. Mais c'est juste le petit déclic qu'il manque. Parce que je sais qu'une fois que j'en aurais refait une ou deux, ça ira comme sur des roulettes. C'est comme une chute de cheval. Faut remonter de suite. J'ai l'intention de lever cette appréhension au plus vite parce que je sais que c'est vraiment pas bon.
Et aujourd'hui, j'ai fait plein de choses. Préparation de perf. en stérile, pansement de cathéter, ablation d'une sonde naso-gastrique, ablation d'un cathéter en fémoral forcément suivi d'un pansement compressif, changement de poche sur rampe à robinets, transfusion.
Demain je commence à prendre mes patients en charge seule.
J'ai un travail à rendre pour mon mémoire avant vendredi. Parce que lundi, j'ai mon troisième rendez vous de guidance pour le mémoire. Je n'ai rien fait. Rien. Et aujourd'hui, je suis débordée, malade et complètement paniquée.
J'ai appelé Orange avant d'écrire cet article. Parce que j'ai 65€ de facturé (Et viré s'il vous plait ! ><) pour un truc jamais souscrit. Je sais pas d'où ça sort. Surtout que les dates et heures correspondent à des moments où je n'étais pas chez moi. Le 26 novembre à 19h31 par exemple, j'étais dans le train pour cinq heures. (Mais peut être que c'est pas si faux que ça quand je vous dis que je suis schizo.)
Et puis on a été coupé. La nana a mes deux numéros de téléphone. (Portable et fixe.) Vous pensez qu'elle aurait eu la gentillesse de me rappeler ? Bah non. Maintenant, c'est trop tard. J'appellerai après l'appel de mon banquier.
Bon pis on va finir par quelque chose de positif quand même.
Hier, je suis retournée à l'école pour refaire faire mes conventions de stage parce qu'en les regardant de plus près lundi soir, je me suis aperçue que les dates ne correspondaient pas. Cette fois, c'est bon. J'ai les bonnes. ^^ Et puis en discutant au téléphone hier soir avec Poupinou, je me suis rendue compte que nos vacances de Pâques ne tombaient pas du tout en même temps du coup parce que nous ne faisons pas partie de la même académie. Même pas une semaine en commun. Pendant mes deux semaines de vacances (Que je passe donc chez lui puisque j'aurai encore une semaine de stage là bas à faire.) lui, sera à l'école. Les siennes commenceront quand moi, je reprendrai. C'est donc un peu triste que je raccroche. En restant là dessus, puisqu'à l'ouest et ne voyant pas plus loin que le bout de mon nez. Et ce matin, tout en faisant mon tour de constantes et glycémies auprès de mes petits patients, j'ai tilté. Qu'en fait, au moment où je devrais repartir après nos sept semaines extraordinairement renversantes de bonheur, il lui restera encore une semaine de vacances. Je le mets donc dans ma valise et l'embarque avec moi ! *_* Mon siège du retour ne sera donc pas vide de lui.
Finalement, c'est pas sept, mais huit semaines de bonheur.
Je suis grippée depuis dimanche soir avant le coucher. Jour de son départ. Je sais maintenant pourquoi j'avais si peur.
J'ai des courbatures partout. Je lutte pour écrire le moindre mot. J'ai un minimum de 39 de fièvre et je frissonne comme jamais. Dans moins de cinq minutes, ma tête cognera d'une manière violemment volontaire contre le mur. Je carbure au doliprane et pendant mes heures de boulot, je gère pour pas qu'on voit. Et pour couronner le tout, je tousse. Mes poumons brûlent et ma cage thoracique se paralyse à chaque quinte. Mes nuits sont très agitées. Et puis, sans compter les douleurs chroniques et la fatigue physique que m'inflige mon anorexie. Me laissant une cage thoracique incontrôlable pendant ces périodes de froid extrême. Qui se contracte et se referme sur mes poumons les compressant, donc sans que je puisse rien n'y faire. Et puis toutes mes carences qui se manifestent quand elles veulent. Surtout quand mon système immunitaire va encore plus mal que d'habitude. Comme là. Et dont la principale est celle en fer. Qui elle, ne me quitte jamais. Elle est omniprésente. Anémie chronique. J'attends mes règles d'ici la fin de la semaine en plus. Fait chier.
Non, je n'irai pas chez le médecin parce que j'ai pas envie d'un AT. C'est pas comme si j'avais mon examen dans trois semaines à préparer.
J'ai reçu un mail dévastateur hier. Une vieille amie d'enfance dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis presque deux ans. Elle m'insultait de tous les noms parce qu'elle est restée du côté paternel donc n'a reçu qu'un son de cloche. Préfère croire les adultes. Et qui, à 23 ans, n'a toujours pas fini sa crise d'adolescence. Et puis ma mère a appelé la sienne. Pour qu'enfin la vérité soit rétablie. Quinze ans plus tard. Elles s'en sont appris des choses. A moi aussi par la même occasion. Comme quoi les gens jouent bien leur jeu. Hypocrites à souhait. Si elle entendait mes cris du haut des escaliers, pourquoi n'a-t-elle rien dit ? Et son silence qui vaut de l'or. Et dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Parce qu'elle savait en silence depuis des années. Parce qu'elle nous protégeait trop bien pour que je m'en aperçoive.
Hier, les problèmes de famille stagnaient au fond de la mare. Tels un repos vaseux mais toujours présents au fond. Aujourd'hui, ils ont resurgi et c'est devenu un tourbillon boueux déguelasse.
Mon stage se passe plutôt bien. Il faut
Et aujourd'hui, j'ai fait plein de choses. Préparation de perf. en stérile, pansement de cathéter, ablation d'une sonde naso-gastrique, ablation d'un cathéter en fémoral forcément suivi d'un pansement compressif, changement de poche sur rampe à robinets, transfusion.
Demain je commence à prendre mes patients en charge seule.
J'ai un travail à rendre pour mon mémoire avant vendredi. Parce que lundi, j'ai mon troisième rendez vous de guidance pour le mémoire. Je n'ai rien fait. Rien. Et aujourd'hui, je suis débordée, malade et complètement paniquée.
J'ai appelé Orange avant d'écrire cet article. Parce que j'ai 65€ de facturé (Et viré s'il vous plait ! ><) pour un truc jamais souscrit. Je sais pas d'où ça sort. Surtout que les dates et heures correspondent à des moments où je n'étais pas chez moi. Le 26 novembre à 19h31 par exemple, j'étais dans le train pour cinq heures. (Mais peut être que c'est pas si faux que ça quand je vous dis que je suis schizo.)
Et puis on a été coupé. La nana a mes deux numéros de téléphone. (Portable et fixe.) Vous pensez qu'elle aurait eu la gentillesse de me rappeler ? Bah non. Maintenant, c'est trop tard. J'appellerai après l'appel de mon banquier.
Bon pis on va finir par quelque chose de positif quand même.
Hier, je suis retournée à l'école pour refaire faire mes conventions de stage parce qu'en les regardant de plus près lundi soir, je me suis aperçue que les dates ne correspondaient pas. Cette fois, c'est bon. J'ai les bonnes. ^^ Et puis en discutant au téléphone hier soir avec Poupinou, je me suis rendue compte que nos vacances de Pâques ne tombaient pas du tout en même temps du coup parce que nous ne faisons pas partie de la même académie. Même pas une semaine en commun. Pendant mes deux semaines de vacances (Que je passe donc chez lui puisque j'aurai encore une semaine de stage là bas à faire.) lui, sera à l'école. Les siennes commenceront quand moi, je reprendrai. C'est donc un peu triste que je raccroche. En restant là dessus, puisqu'à l'ouest et ne voyant pas plus loin que le bout de mon nez. Et ce matin, tout en faisant mon tour de constantes et glycémies auprès de mes petits patients, j'ai tilté. Qu'en fait, au moment où je devrais repartir après nos sept semaines extraordinairement renversantes de bonheur, il lui restera encore une semaine de vacances. Je le mets donc dans ma valise et l'embarque avec moi ! *_* Mon siège du retour ne sera donc pas vide de lui.
Finalement, c'est pas sept, mais huit semaines de bonheur.
[J-8]
