Hier matin, je me suis réveillée sous une tempête de grêle et cette nuit, un énorme orage a éclaté.
Je n'ai rien de bien intéressant à vous raconter si ce n'est que j'avance pas mal dans la conduite. J'ai fait trois heures hier et une heure avant hier et on a abordé pas mal de choses. Les manoeuvres, l'abord des ronds points, le placement dans les ronds points, les démarrages en côté avec ou sans le frein à main, la position des mains sur le volant, le jeu avec le point de patinage et le passage de la cinquième vitesse.
Ca vient mais c'est pas encore tout à fait ça. Je m'embrouille, j'enchaîne rien, je reste trop concentrée sur mes pédales et mon volant alors je boycotte tout ce qu'il y a autour de moi. Le clignotant, les panneaux, la circulation et le respect des vitesses, j'en parle même pas. Je commence seulement à prendre mes décisions d'engagement dans le rond point mais pour en sortir, c'est lui qui est obligé de me dire si on y va ou pas. Arrivée en ville, c'est plus la peine d'y penser, je fais des crises de panique et de tétanie mortelles alors il reprend les commandes et on sort.
Avant hier, il a vu que ça n'allait pas du tout alors hier, il m'a fait prendre conscience de mes limites pour plus que j'ai peur. Du coup, dans mes manoeuvres, il m'a fait buter le trottoir pour que je prenne conscience de ma voiture dans l'espace, il m'a faites caler pour que je me rende compte jusqu'où je peux aller avec le frein sans débrayer tout de suite, il m'a faites arriver sur un rond point en quatrième pour que je me rende compte que j'étais tout à fait capable de l'aborder en deuxième et d'avoir le temps d'évaluer mon engagement, il m'a faites appuyer comme une tarée sur l'accélérateur pour me montrer que c'était pas une Ferrari et qu'on arriverait pas à 140km/h tout de suite. Voilà, la première heure d'hier c'était ça. Une fois que j'avais pigé mon truc, on a travaillé.
J'ai tellement envie d'apprendre, d'y arriver mais il y a toujours quelque chose qui coince. Il y a des tas de choses que je ne comprends pas, que j'assimile pas. J'suis têtue et c'est pas de ma faute. Comme par exemple, je veux absolument repasser par le point mort pour passer la deuxième alors qu'elle est juste en face de la première. J'arrive pas à comprendre que quand je suis en deuxième, j'appuie juste sur l'accélérateur, pas besoin de repasser en première et refaire tout le bordel du démarrage avec le dosage de l'embrayage. Quand je contrôle ma voiture avec mon point de patinage, je redébraye trop fort alors que je suis censée rester tout près du point de patinage. Bien sûr, j'en suis qu'à ma sixième heure et tout n'est pas encore si naturel que ça mais je prends confiance en moi. Et c'est ça qu'il voulait hier.
Et qu'est ce qu'il est gentil. Qu'est ce qu'il est patient. Un amour ce moniteur et je souhaite à tout le monde de rencontrer des gens comme ça.
Ce soir commence le Tremplin du Festival du Bruit qui Court. Si vous êtes sages, je vous en parlerai plus tard.
En attendant, passez une bonne fin de semaine.
Je n'ai rien de bien intéressant à vous raconter si ce n'est que j'avance pas mal dans la conduite. J'ai fait trois heures hier et une heure avant hier et on a abordé pas mal de choses. Les manoeuvres, l'abord des ronds points, le placement dans les ronds points, les démarrages en côté avec ou sans le frein à main, la position des mains sur le volant, le jeu avec le point de patinage et le passage de la cinquième vitesse.
Ca vient mais c'est pas encore tout à fait ça. Je m'embrouille, j'enchaîne rien, je reste trop concentrée sur mes pédales et mon volant alors je boycotte tout ce qu'il y a autour de moi. Le clignotant, les panneaux, la circulation et le respect des vitesses, j'en parle même pas. Je commence seulement à prendre mes décisions d'engagement dans le rond point mais pour en sortir, c'est lui qui est obligé de me dire si on y va ou pas. Arrivée en ville, c'est plus la peine d'y penser, je fais des crises de panique et de tétanie mortelles alors il reprend les commandes et on sort.
Avant hier, il a vu que ça n'allait pas du tout alors hier, il m'a fait prendre conscience de mes limites pour plus que j'ai peur. Du coup, dans mes manoeuvres, il m'a fait buter le trottoir pour que je prenne conscience de ma voiture dans l'espace, il m'a faites caler pour que je me rende compte jusqu'où je peux aller avec le frein sans débrayer tout de suite, il m'a faites arriver sur un rond point en quatrième pour que je me rende compte que j'étais tout à fait capable de l'aborder en deuxième et d'avoir le temps d'évaluer mon engagement, il m'a faites appuyer comme une tarée sur l'accélérateur pour me montrer que c'était pas une Ferrari et qu'on arriverait pas à 140km/h tout de suite. Voilà, la première heure d'hier c'était ça. Une fois que j'avais pigé mon truc, on a travaillé.
J'ai tellement envie d'apprendre, d'y arriver mais il y a toujours quelque chose qui coince. Il y a des tas de choses que je ne comprends pas, que j'assimile pas. J'suis têtue et c'est pas de ma faute. Comme par exemple, je veux absolument repasser par le point mort pour passer la deuxième alors qu'elle est juste en face de la première. J'arrive pas à comprendre que quand je suis en deuxième, j'appuie juste sur l'accélérateur, pas besoin de repasser en première et refaire tout le bordel du démarrage avec le dosage de l'embrayage. Quand je contrôle ma voiture avec mon point de patinage, je redébraye trop fort alors que je suis censée rester tout près du point de patinage. Bien sûr, j'en suis qu'à ma sixième heure et tout n'est pas encore si naturel que ça mais je prends confiance en moi. Et c'est ça qu'il voulait hier.
Et qu'est ce qu'il est gentil. Qu'est ce qu'il est patient. Un amour ce moniteur et je souhaite à tout le monde de rencontrer des gens comme ça.
Ce soir commence le Tremplin du Festival du Bruit qui Court. Si vous êtes sages, je vous en parlerai plus tard.
En attendant, passez une bonne fin de semaine.
Bisous.
Lenia