Lundi 21 novembre 2011 [17:32]

On s'est rencontré d'une manière plus qu'étrange. Fallait qu'on se quitte sur une énigme. Mon meilleur ami allait mourir alors sans le savoir tu as progressivement essayé de combler cette place hémorragiquement béante qu'il y avait dans mon coeur. Jusqu'au jour où tu as presque réussi. S'en est suivi des bonjour qui ont mal commencé et des au revoir qui ont mal fini. On a lutté pour se comprendre. Jusqu'au jour où on a presque réussi. J'étais malheureuse avec lui, tu as tenté de me le montrer par tous les moyens, même les plus violents. En vain. Tu es resté quand même parce qu'on s'était promis de ne jamais se quitter. Parce que les amitiés, c'est les seules histoires d'amour qui ont un début mais pas de fin. Hein, tu t'rappelles ? Et puis finalement, c'est toi qui es parti en me reprochant de le faire. Le monde à l'envers quoi. Je luttais pour te retenir pendant que tu luttais pour trouver un moyen de retourner la situation. Tu me connaissais mieux que quiconque alors tu savais où toucher pour couler. Jusqu'au jour où mes sentiments pour toi n'ont plus suffit pour te donner le pouvoir de me détruire. Parce qu'on savait que seuls les gens qui ont de l'importance dans les coeurs ont le pouvoir de le massacrer. Coeur à vif. J'avais fini par t'aimer plus que lui sans jamais dépasser la frontière parce qu'entre nous, ça a toujours été clair. Et c'est ça que j'aimais. Nos "Je t'aime" n'ont jamais été ambigu. Et c'était ça notre pacte. Pacte qu'on a jamais eu de mal à respecter. J'avais besoin de toi autant que tu avais besoin de moi. Tu me le montrais moins que moi mais je le savais. Parce que je te connaissais par coeur et que même à des centaines de kilomètres, tu n'arrivais pas à me cacher le quart de ce que tu aurais voulu pour me protéger. Le problème avec toi c'est qu'on avait pas la même définition de l'amitié. J'ai réussi à être ta meilleure amie malgré toi. Tu t'en es voulu de m'avoir laissé entrer dans ton coeur sans frapper. Tu ne comprenais pas que je veuille t'aider et tu supportais encore moins que j'y arrive. Tu savais pas ce que c'était d'être aidé. Parce que toi, t'étais toujours de l'autre côté. "Je suis né pour aider les autres, pas le contraire Chou."
Et ça a duré quatre ans comme ça. Et puis j'ai échoué. Comme tu l'as toujours voulu. Comme tu as toujours attendu que ça se termine. J'ai finalement compris que pendant quatre ans, tu avais tout fait pour me faire craquer. Me faire partir. Me faire culpabiliser. Me faire douter. Et que la plus grande amitié que j'avais connu n'était en fait qu'un canular. Un de plus.
J'étais à bout de souffle. Je suis partie. Et toi, tu as gagné. C'est tout ce que tu voulais. Le meurtre qu'on masque en suicide.
Le crime parfait.

Commentaires

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Par littlestarintheskin le Lundi 21 novembre 2011 [19:23]
le crime parfait jusqu'a ce que la proie se rendent compte de la supercherie. tes mots me parle et me rappel une de mes amitiés destructrice vécue.
Par PetiteFee le Lundi 21 novembre 2011 [22:07]
Tu écris bien <3
C'était particulier votre relation, et compliqué aussi. Je ne peux saisir tout ce que tu exprimes dans ce texte, ce que je comprends en revanche c'est toute cette déception. C'est vraiment douloureux de s'apercevoir que cette amitié n'était qu'une blague. Mais ce qui s'est passé, c'est bien réel... Qu'est ce qui a fait qu'après ça n'a pas marché ? Là, ce n'est pas mon histoire :) (et ça ne me regarde peut-être pas).

Des bisous ma belle <3 Tu dois passer une bonne soirée à l'heure qu'il est *_*
 

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