Ca y est. C'est officiel. Mes parents divorcent le 14 septembre. Pour ma mère, c'est synonyme de dépression. Pour mon abruti de père, c'est plutôt synonyme de liberté.
Je sais plus ce que ça me fait. J'étais soulagée au début. Parce qu'après les avoir vu et entendu se déchirer pendant des années, je m'étais dit que c'était la meilleure des solutions. Mais ça, c'était quand je ne savais pas encore comment allait tourner la situation. Aujourd'hui, la guerre est déclenchée. Et c'est pas parce qu'on a vingt ans, que ça fait moins mal que si on en avait dix. J'ai envie de cracher à la gueule de celui qui m'a fabriquée. (Non, je ne l'appelle pas "mon père". Parce qu'un père, j'en ai jamais eu .)
Le seul point positif dans l'histoire, c'est que ma mère et moi sommes devenues fusionnelles.
Pendant que moi, j'essaie de construire ma vie. Pendant que j'essaie de croire que l'amour est une vraie valeur indispensable à la vie, mes parents, mes modèles me démontrent le contraire chaque jour.
Je sais plus ce qu'il faut croire. Sa raison ou celle des autres ? J'aurais tendance à vouloir croire que ça n'arrive qu'aux autres. Que je passerai outre ça. Mais chaque jour, j'ai peur de le perdre. Lui. Celui qui me prouve chaque jour depuis six mois et huit jours que Nous, c'est différent.
J'ai toujours rêvé de me marier. De porter une robe blanche. Ressembler à une princesse. Être l'héroïne d'un jour. Pour toujours.
Mais aujourd'hui, dans notre société, c'est quoi le mariage ? Ca vaut quoi ?
L'amour c'est pas ça. C'est pas parce qu'on est marié qu'on s'aime.
Aujourd'hui, je sais plus.
Mais tout ce que je sais, c'est que malgré tout ça. J'ai envie de devenir Madame H.
Je sais plus ce que ça me fait. J'étais soulagée au début. Parce qu'après les avoir vu et entendu se déchirer pendant des années, je m'étais dit que c'était la meilleure des solutions. Mais ça, c'était quand je ne savais pas encore comment allait tourner la situation. Aujourd'hui, la guerre est déclenchée. Et c'est pas parce qu'on a vingt ans, que ça fait moins mal que si on en avait dix. J'ai envie de cracher à la gueule de celui qui m'a fabriquée. (Non, je ne l'appelle pas "mon père". Parce qu'un père, j'en ai jamais eu .)
Le seul point positif dans l'histoire, c'est que ma mère et moi sommes devenues fusionnelles.
Pendant que moi, j'essaie de construire ma vie. Pendant que j'essaie de croire que l'amour est une vraie valeur indispensable à la vie, mes parents, mes modèles me démontrent le contraire chaque jour.
Je sais plus ce qu'il faut croire. Sa raison ou celle des autres ? J'aurais tendance à vouloir croire que ça n'arrive qu'aux autres. Que je passerai outre ça. Mais chaque jour, j'ai peur de le perdre. Lui. Celui qui me prouve chaque jour depuis six mois et huit jours que Nous, c'est différent.
J'ai toujours rêvé de me marier. De porter une robe blanche. Ressembler à une princesse. Être l'héroïne d'un jour. Pour toujours.
Mais aujourd'hui, dans notre société, c'est quoi le mariage ? Ca vaut quoi ?
L'amour c'est pas ça. C'est pas parce qu'on est marié qu'on s'aime.
Aujourd'hui, je sais plus.
Mais tout ce que je sais, c'est que malgré tout ça. J'ai envie de devenir Madame H.