Aujourd'hui, je viens vous parler d'un de mes nombreux problèmes psychologiques. Je suis maniaque. Mais pas maniaque légère. Maniaque. On parle d'une pathologie là, pas d'une exagération. Il faut que je vous explique un peu plus pour comprendre de quoi je parle.
D'abord au niveau du ménage, c'est une source de conflit à la maison avec Poupinou. Parce que je ne le laisse rien faire. Il n'a pas le droit de faire notre lit, de faire la vaisselle, de faire tourner une machine et d'étendre le linge, de passer l'aspirateur, etc sous peine d'une crise de nerfs de ma part. Il faut que tout passe dans mes mains. Il faut que ça soit moi qui fasse tout et même si je suis crevée, malade ou autre. Alors il ne comprend pas. Il ne comprend pas pourquoi je le laisse pas faire. Il pense que je lui fais pas confiance mais pas du tout. Ca n'a rien à voir. Ce problème vient de moi, pas de lui. Je suis comme ça et même si j'essaye de faire des efforts, je n'y parviens pas. Il fait la cuisine par contre. Et quand il me dit qu'il a passé l'aspirateur, je lui dis merci mais je ne peux m'empêcher d'être nerveuse. Quand il a fait la vaisselle, je la refais après lui. C'est plus fort que moi.
Poupinou a fini par capituler parce que c'était peine perdue. Mais je sais qu'au fond il a du mal à accepter ça. D'abord parce qu'il voudrait me soulager de certaines tâches. Il voudrait que je n'ai rien à faire en rentrant du travail. Mais je ne veux pas. Et s'il a eu le malheur de vouloir faire ne serait ce que la vaisselle, je suis nerveuse et contrariée pour la journée.
J'étais déjà comme ça quand je vivais chez ma mère. Elle n'avait pas le droit de rentrer dans ma chambre pour faire le ménage. Je la laissais juste repasser mes vêtements parce qu'elle le fait mieux que quiconque mais c'est tout.
Et puis comme être maniaque ne veut pas dire, faire le ménage comme une malade, j'ai d'autres manies. Beaucoup moins marquées et qui me flippent un peu moins mais pour vous peut être pas. Comme me coiffer et me parfumer avant d'aller me coucher. Lever les verres et essuyer avec l'éponge en dessous pour qu'ils sèchent plus vite. Observer la pièce pendant cinq minutes pour voir si je n'ai rien oublié de ranger avant d'en sortir. Laisser le hublot de la machine à laver ouvert. Secouer ma bouteille de lait avant de me servir. Essuyer mes pieds avant de rentrer dans mon lit. Mettre mon oreiller d'une certaine manière avant de poser ma tête dessus. Vérifier chaque pièce une par une avant d'aller me coucher. Regarder si tout est verrouillé. Et j'en passe et des meilleurs.
Cela m'épuise. Je perds un temps et une énergie folle. J'aimerais tellement être débarrassée de tout ça. Profiter qu'il soit là pour m'alléger les tâches quotidiennes. Surtout qu'il ne demande que ça. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas le laisser faire. Et j'ai bien peur de ne jamais y arriver.
C'est une vraie pathologie, pas un fantasme de ma part. Et c'est usant. Je n'en peux plus. C'est une épreuve au quotidien qui commence à m'envahir. Au début j'en avais pas conscience. Mais plus il est là et plus il me rappelle que je suis complètement tarée.
J'ai cherché des explications à tout ça mais j'ai jamais trouvé de réponses assez convaincantes pour qu'elles restent valables.
Voilà. Comme ça, c'est dit.
D'abord au niveau du ménage, c'est une source de conflit à la maison avec Poupinou. Parce que je ne le laisse rien faire. Il n'a pas le droit de faire notre lit, de faire la vaisselle, de faire tourner une machine et d'étendre le linge, de passer l'aspirateur, etc sous peine d'une crise de nerfs de ma part. Il faut que tout passe dans mes mains. Il faut que ça soit moi qui fasse tout et même si je suis crevée, malade ou autre. Alors il ne comprend pas. Il ne comprend pas pourquoi je le laisse pas faire. Il pense que je lui fais pas confiance mais pas du tout. Ca n'a rien à voir. Ce problème vient de moi, pas de lui. Je suis comme ça et même si j'essaye de faire des efforts, je n'y parviens pas. Il fait la cuisine par contre. Et quand il me dit qu'il a passé l'aspirateur, je lui dis merci mais je ne peux m'empêcher d'être nerveuse. Quand il a fait la vaisselle, je la refais après lui. C'est plus fort que moi.
Poupinou a fini par capituler parce que c'était peine perdue. Mais je sais qu'au fond il a du mal à accepter ça. D'abord parce qu'il voudrait me soulager de certaines tâches. Il voudrait que je n'ai rien à faire en rentrant du travail. Mais je ne veux pas. Et s'il a eu le malheur de vouloir faire ne serait ce que la vaisselle, je suis nerveuse et contrariée pour la journée.
J'étais déjà comme ça quand je vivais chez ma mère. Elle n'avait pas le droit de rentrer dans ma chambre pour faire le ménage. Je la laissais juste repasser mes vêtements parce qu'elle le fait mieux que quiconque mais c'est tout.
Et puis comme être maniaque ne veut pas dire, faire le ménage comme une malade, j'ai d'autres manies. Beaucoup moins marquées et qui me flippent un peu moins mais pour vous peut être pas. Comme me coiffer et me parfumer avant d'aller me coucher. Lever les verres et essuyer avec l'éponge en dessous pour qu'ils sèchent plus vite. Observer la pièce pendant cinq minutes pour voir si je n'ai rien oublié de ranger avant d'en sortir. Laisser le hublot de la machine à laver ouvert. Secouer ma bouteille de lait avant de me servir. Essuyer mes pieds avant de rentrer dans mon lit. Mettre mon oreiller d'une certaine manière avant de poser ma tête dessus. Vérifier chaque pièce une par une avant d'aller me coucher. Regarder si tout est verrouillé. Et j'en passe et des meilleurs.
Cela m'épuise. Je perds un temps et une énergie folle. J'aimerais tellement être débarrassée de tout ça. Profiter qu'il soit là pour m'alléger les tâches quotidiennes. Surtout qu'il ne demande que ça. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas le laisser faire. Et j'ai bien peur de ne jamais y arriver.
C'est une vraie pathologie, pas un fantasme de ma part. Et c'est usant. Je n'en peux plus. C'est une épreuve au quotidien qui commence à m'envahir. Au début j'en avais pas conscience. Mais plus il est là et plus il me rappelle que je suis complètement tarée.
J'ai cherché des explications à tout ça mais j'ai jamais trouvé de réponses assez convaincantes pour qu'elles restent valables.
Voilà. Comme ça, c'est dit.