Dimanche, deuxième journée de formation !
Comme la dernière fois, nous nous sommes tous retrouvés au local, charger le camion et embarquer. Sauf que cette fois, S est venue me chercher en bas de chez moi et comme j'avais rien pour manger le midi, on est descendu jusqu'à la mie câline à 7h30, ça pique vraiment quand même. (Mais blague à part, yen a qui sont motivés le dimanche matin hein.. Yavait déjà des gens qui venaient chercher les brioches, croissants et pains au choco de si bon matin ! Oo) Enfin bref x)
Une fois arrivés, nous avons d'abord commencé par des petits rappels sur ce qu'on a fait la semaine dernière avec des mises en situation. C'est assez stressant surtout quand ça fait une semaine, qu'on est à moitié réveillé et qu'il faut déjà être au taquet ! Et puis pour chercher du matos dans un sac de mission qu'on connaît pas, faut l'faire aussi..
Ensuite, nous avons abordé les hémorragies. Je me suis improvisée professeur pour expliquer le système de la circulation sanguine, le mécanisme cardiaque itoo, itoo. Et mine de rien, ça fait plaisir de voir que j'ai rien oublié ! Mais bon, la cardio j'adore ça alors forcément, j'ai pas beaucoup de mérite.
En pratique, on a vu la compression directe locale, la pose de tampon et de garrot. On peut pas faire n'importe quoi, ya vraiment des conditions à respecter pour faire tel ou tel truc. Pourquoi un garrot plutôt qu'un tampon dans ce cas là ? Parce que le garrot, c'est quand même l'amputation au bout de trois heures si rien est fait donc ça fait réfléchir. Deux par deux on s'est entraîné puis on a fait une mise en situation avec du colorant bien rouge, bien dégueulasse, on s'en est foutu partout, on pataugeait là d'dans comme des gamins de cinq ans et on aimait ça !
Après ça, on est passé à l'inconscient qui respire avec les vérifications de l'inconscience et de la respiration et la fameuse PLS (= Position Latérale de Sécurité) à un secouriste puis à deux secouristes. Rien de bien compliqué mais ça me fait une petite piqûre de rappel.
Idem là ya des étapes importantes à respecter. Parce que si tu t'mets à faire un massage cardiaque sur un inconscient qui respire, tu vas t'faire taper sur les doigts quand même..
MANGER ! (Et ça fait du bien..) Petit moment de détente entre bénévoles et j'étais pas la dernière pour les conneries. Ahem.
Après la pausebien méritée, on a fait l'enlèvement de casque. Pareil, quand on est tout seul et quand on est à deux. Petite piqûre de rappel là aussi pour moi parce qu'avec l'AFGSU, j'avais été jusqu'à l'accouchement inopiné.
J'en profite pour ramener ma science et balayer une idée reçue. Toute personne FORMEE se DOIT d'enlever le casque face à une personne inconsciente. D'abord ne serait-ce que pour vérifier si elle respire, dégager son nez et sa bouche et faire le nécessaire ensuite. Bien sûr, on parle d'un citoyen formé. Si vous n'êtes pas formés, n'allez pas vous amuser à enlever le casque. Dans ce cas, vous attendez les secours, évidemment.
Et enfin, nous avons vu le retournement. Le retournement c'est faire basculer une personne qui est sur le ventre pour la mettre sur le dos. Alors là pareil, en petits groupes on s'est entraîné. On a d'abord commencé à voir la technique tout seul et la technique à deux. J'peux te dire qu'il faut avoir de la force hein.. Moi je n'en ai pas et j'ai vraiment galéré.
Ah et un point hyper important aussi, les ordres. C'est toujours celui qui est à la tête qui donne les ordres. Ya des phrases à dire et dans le bonne ordre. "Equipier êtes-vous prêt ?" "Equipier prêt" "Prêt pour tourner, tourner" "Halte, repositionnez-vous" ... Après voilà, là c'est de la simulation, c'est cool Raoul, on est entre potes, on délire bien toussah mais en mission, il s'agit pas de réciter sa leçon par coeur, on a une vie entre les mains, on y va. L'important c'est la coordination et la communication entre secouristes, s'il manque un mot c'est pas bien grave. Et encore une fois, le mot d'ordre: Faire vite, ne veut pas dire faire mal .. On DOIT faire vite ET bien. Ca, ça se discute même pas.
Et on a fini la journée par un entretien individuel avec les formateurs. Pour exprimer ce qu'on pensait de la formation, comment on se sentait, ce que les formateurs pensaient de nous etc..
Moi j'ai clairement expliqué qu'il était très difficile pour moi de rester à ma place de bénévole et de laisser mon diplôme d'inf de côté. J'ai peur d'en faire trop, de trop ramener ma science surtout que j'ai pas ma langue dans ma poche et que dans mon élément j'ai encore plus tendance à l'ouvrir. Finalement, tous les formateurs m'ont rassuré en me disant que j'en faisais pas de trop, qu'au contraire, je participais et que c'était très bien, que je pouvais apporter d'autres choses aux autres par rapport à eux, que j'avais très bien saisi la barrière entre mon métier et le secourisme, que j'avais pas de soucis à me faire de ce côté là et qu'il fallait que je continue comme ça.
Et là, j'te raconte pas la taille de mes chevilles, j'me demande encore comment j'ai fait pour monter dans le camion !
Et en rentrant au local, j'ai vu le responsable du secourisme. Il m'a parlé d'un projet qui pour l'instant est à l'état de projet mais il travaille quand même dessus. Il voudrait m'intégrer en tant qu'infirmière cette fois dans une équipe départementale. C'est très compliqué parce qu'il doit trouver un médecin coordinateur qui accepte de travailler avec moi, il faut l'accord de la préfecture, toussah enfin c'est tout un business. En gros s'il y arrive, je pourrais partir en poste de secours avec mon étiquette d'infirmière et bosser avec des protocoles validés par un médecin. Puis j'aurais d'autres missions au sein du département comme la formation de secouristes, la validation de certains protocoles, la vérification du bon état du matériel, etc. Mais bon, pour l'instant je m'enflamme pas parce que c'est un projet, ça va être très long à se mettre en place et si ça met en place, je serai peut être (Et honnêtement je l'espère.) plus autant disponible.
Comme la dernière fois, nous nous sommes tous retrouvés au local, charger le camion et embarquer. Sauf que cette fois, S est venue me chercher en bas de chez moi et comme j'avais rien pour manger le midi, on est descendu jusqu'à la mie câline à 7h30, ça pique vraiment quand même. (Mais blague à part, yen a qui sont motivés le dimanche matin hein.. Yavait déjà des gens qui venaient chercher les brioches, croissants et pains au choco de si bon matin ! Oo) Enfin bref x)
Une fois arrivés, nous avons d'abord commencé par des petits rappels sur ce qu'on a fait la semaine dernière avec des mises en situation. C'est assez stressant surtout quand ça fait une semaine, qu'on est à moitié réveillé et qu'il faut déjà être au taquet ! Et puis pour chercher du matos dans un sac de mission qu'on connaît pas, faut l'faire aussi..
Ensuite, nous avons abordé les hémorragies. Je me suis improvisée professeur pour expliquer le système de la circulation sanguine, le mécanisme cardiaque itoo, itoo. Et mine de rien, ça fait plaisir de voir que j'ai rien oublié ! Mais bon, la cardio j'adore ça alors forcément, j'ai pas beaucoup de mérite.
En pratique, on a vu la compression directe locale, la pose de tampon et de garrot. On peut pas faire n'importe quoi, ya vraiment des conditions à respecter pour faire tel ou tel truc. Pourquoi un garrot plutôt qu'un tampon dans ce cas là ? Parce que le garrot, c'est quand même l'amputation au bout de trois heures si rien est fait donc ça fait réfléchir. Deux par deux on s'est entraîné puis on a fait une mise en situation avec du colorant bien rouge, bien dégueulasse, on s'en est foutu partout, on pataugeait là d'dans comme des gamins de cinq ans et on aimait ça !
Après ça, on est passé à l'inconscient qui respire avec les vérifications de l'inconscience et de la respiration et la fameuse PLS (= Position Latérale de Sécurité) à un secouriste puis à deux secouristes. Rien de bien compliqué mais ça me fait une petite piqûre de rappel.
Idem là ya des étapes importantes à respecter. Parce que si tu t'mets à faire un massage cardiaque sur un inconscient qui respire, tu vas t'faire taper sur les doigts quand même..
MANGER ! (Et ça fait du bien..) Petit moment de détente entre bénévoles et j'étais pas la dernière pour les conneries. Ahem.
Après la pause
J'en profite pour ramener ma science et balayer une idée reçue. Toute personne FORMEE se DOIT d'enlever le casque face à une personne inconsciente. D'abord ne serait-ce que pour vérifier si elle respire, dégager son nez et sa bouche et faire le nécessaire ensuite. Bien sûr, on parle d'un citoyen formé. Si vous n'êtes pas formés, n'allez pas vous amuser à enlever le casque. Dans ce cas, vous attendez les secours, évidemment.
Et enfin, nous avons vu le retournement. Le retournement c'est faire basculer une personne qui est sur le ventre pour la mettre sur le dos. Alors là pareil, en petits groupes on s'est entraîné. On a d'abord commencé à voir la technique tout seul et la technique à deux. J'peux te dire qu'il faut avoir de la force hein.. Moi je n'en ai pas et j'ai vraiment galéré.
Ah et un point hyper important aussi, les ordres. C'est toujours celui qui est à la tête qui donne les ordres. Ya des phrases à dire et dans le bonne ordre. "Equipier êtes-vous prêt ?" "Equipier prêt" "Prêt pour tourner, tourner" "Halte, repositionnez-vous" ... Après voilà, là c'est de la simulation, c'est cool Raoul, on est entre potes, on délire bien toussah mais en mission, il s'agit pas de réciter sa leçon par coeur, on a une vie entre les mains, on y va. L'important c'est la coordination et la communication entre secouristes, s'il manque un mot c'est pas bien grave. Et encore une fois, le mot d'ordre: Faire vite, ne veut pas dire faire mal .. On DOIT faire vite ET bien. Ca, ça se discute même pas.
Et on a fini la journée par un entretien individuel avec les formateurs. Pour exprimer ce qu'on pensait de la formation, comment on se sentait, ce que les formateurs pensaient de nous etc..
Moi j'ai clairement expliqué qu'il était très difficile pour moi de rester à ma place de bénévole et de laisser mon diplôme d'inf de côté. J'ai peur d'en faire trop, de trop ramener ma science surtout que j'ai pas ma langue dans ma poche et que dans mon élément j'ai encore plus tendance à l'ouvrir. Finalement, tous les formateurs m'ont rassuré en me disant que j'en faisais pas de trop, qu'au contraire, je participais et que c'était très bien, que je pouvais apporter d'autres choses aux autres par rapport à eux, que j'avais très bien saisi la barrière entre mon métier et le secourisme, que j'avais pas de soucis à me faire de ce côté là et qu'il fallait que je continue comme ça.
Et là, j'te raconte pas la taille de mes chevilles, j'me demande encore comment j'ai fait pour monter dans le camion !
Et en rentrant au local, j'ai vu le responsable du secourisme. Il m'a parlé d'un projet qui pour l'instant est à l'état de projet mais il travaille quand même dessus. Il voudrait m'intégrer en tant qu'infirmière cette fois dans une équipe départementale. C'est très compliqué parce qu'il doit trouver un médecin coordinateur qui accepte de travailler avec moi, il faut l'accord de la préfecture, toussah enfin c'est tout un business. En gros s'il y arrive, je pourrais partir en poste de secours avec mon étiquette d'infirmière et bosser avec des protocoles validés par un médecin. Puis j'aurais d'autres missions au sein du département comme la formation de secouristes, la validation de certains protocoles, la vérification du bon état du matériel, etc. Mais bon, pour l'instant je m'enflamme pas parce que c'est un projet, ça va être très long à se mettre en place et si ça met en place, je serai peut être (Et honnêtement je l'espère.) plus autant disponible.
Et c'est reparti mon kiki dimanche prochain ! De bonne heure et de bonne humeur ! \o/