Je n'ai pas de nouvelles de Poupinou depuis hier soir. On s'est disputé beaucoup très fort juste avant que j'aille me coucher. On était mercredi.
Toute la journée, j'ai guetté les heures où il était susceptible de pouvoir m'envoyer un sms parce que je connais son emploi du temps mieux que le mien. En vain. Si vous saviez tout ce que je pleure. Si vous saviez comme j'ai mal. Si vous saviez comme j'ai peur. Si vous saviez comme je suis en train de mourir.
Alors voilà comment je me mets la misère.
J'ai essayé de me faire vomir. Bilan, comme je n'ai rien avalé depuis avant hier soir, il m'était difficile de trouver autre chose que de la bile dans mon putain d'estomac. Et c'est pas ce soir que je vais manger. J'ai pas faim. Mon estomac est noué. C'est horrible comme sensation. Mais tellement jouissif. Cette douleur si intense qui me donne des frissons et qui irradie jusque dans mon coeur qui est en train de se nécroser. C'est vide à l'intérieur.
J'arrive plus à respirer. Et pourtant, j'ai enchaîné mon paquet de Marlboro en moins de deux heures.
C'est avec deux heures de sommeil dans le cul que je me suis pointée au boulot. Si bien que le peu de collègues attentives ont vu que j'étais anémiée depuis des mois et que j'avais 5/9 de tension avant même de me la prendre.
Je me suis retrouvée à poil dans la douche d'un patient. Parce que ma tenue taille 0 me va encore moins que l'année dernière. Incapable de bouger. Et que comme je bosse toute seule, il leur a fallu un sacré bout de temps avant de me trouver.
Ouais, j'sais, c'est complètement ridicule et pathétique de se mettre dans des états pareils.
Mais si vous saviez comme il est toute ma vie.
Toute la journée, j'ai guetté les heures où il était susceptible de pouvoir m'envoyer un sms parce que je connais son emploi du temps mieux que le mien. En vain. Si vous saviez tout ce que je pleure. Si vous saviez comme j'ai mal. Si vous saviez comme j'ai peur. Si vous saviez comme je suis en train de mourir.
Alors voilà comment je me mets la misère.
J'ai essayé de me faire vomir. Bilan, comme je n'ai rien avalé depuis avant hier soir, il m'était difficile de trouver autre chose que de la bile dans mon putain d'estomac. Et c'est pas ce soir que je vais manger. J'ai pas faim. Mon estomac est noué. C'est horrible comme sensation. Mais tellement jouissif. Cette douleur si intense qui me donne des frissons et qui irradie jusque dans mon coeur qui est en train de se nécroser. C'est vide à l'intérieur.
J'arrive plus à respirer. Et pourtant, j'ai enchaîné mon paquet de Marlboro en moins de deux heures.
C'est avec deux heures de sommeil dans le cul que je me suis pointée au boulot. Si bien que le peu de collègues attentives ont vu que j'étais anémiée depuis des mois et que j'avais 5/9 de tension avant même de me la prendre.
Je me suis retrouvée à poil dans la douche d'un patient. Parce que ma tenue taille 0 me va encore moins que l'année dernière. Incapable de bouger. Et que comme je bosse toute seule, il leur a fallu un sacré bout de temps avant de me trouver.
Ouais, j'sais, c'est complètement ridicule et pathétique de se mettre dans des états pareils.
Mais si vous saviez comme il est toute ma vie.