Titre: Manon Lescaut
Auteur: Abbé Prévost
Genre: Classique
Résumé: L'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut est avant tout l'affirmation d'une passion. C'est une passion qui brûle les étapes, ignore les bienséances et les lois, tient de l'idée fixe, ne balance qu'entre le bonheur et la mort.
La confession aventureuse de Des Grieux ne laisse aucune place au remords, à la prière, à l'attente de la grâce, ni même à l'humilité chrétienne. Et pourtant, il n'est pas d'histoire d'amour dans laquelle le Ciel muet soit aussi souvent interrogé, où la misère humaine se confronte autant à la mort et à la transcendance. Le récit est comme suspendu au mystère d'une mort annoncée, qui hante la phrase sans être nommée et qui semble l'exténuer: "Pardonnez si j'achève en peu de mots un récit qui me tue."
Mon avis: Je vais pas m'étendre sur le sujet parce que ce livre a été une déception très pénible à lire.. Je m'excuse d'ailleurs auprès de Coquelicote qui me l'a gentiment prêté. J'aurais préféré en dire du bien mais tu me connais, je suis franche.
D'abord j'ai toujours eu du mal avec les classiques et celui-ci n'a pas échappé à la règle.. Je pense sincèrement que je n'ai pas compris le livre ou su l'apprécier à sa juste valeur.
C'est en fait le récit du chevalier Des Grieux lui même. Donc un long monologue de 219 pages.. Il raconte son histoire d'amour dévastatrice avec Manon Lescaut. Histoire d'amour intense qui oscille entre la fortune puis la misère, la prison, le vol, l'internement, la trahison où Manon Lescaut devient un personnage détestable pour toutes ses tromperies, sa folie, son insensibilité, son besoin de richesse. Alors que Des Grieux l'aime simplement à en mourir jusqu'à son dernier souffle. Il part aussi dans ses travers qui sont autres que le vol, la trahison de son meilleur ami, l'éloignement paternel pour elle. Un naïf qui aime une coureuse de belles choses.
Alors il n'y a pas de longues descriptions où je ne sais quoi mais les phrases sont longues, sans dynamisme, le récit qui saccade la lecture par un vocabulaire peu commun. Je n'ai pas réussi à trouver l'intérêt ni le plaisir de lire ce livre. Sûrement parce que ce n'est pas le genre de lecture niais et facile à lire que je lis habituellement avec avidité. Enfn voilà, une grande déception pour moi qui voulait lire ce livre depuis presque le lycée..
Prochaine lecture: Le parfum, Patrick Süskind
1Q84 est wahou
j'ai fini le premier tome, je suis trop triste !