J'entretiens avec mon grand père maternel une relation très particulière. Disons qu'il m'a toujours considérée comme un ange tombé du ciel. Je suis sa première petite fille, sa Poupée comme il m'appelle. Il a toujours été très fier de moi malgré mes choix et mes erreurs et pour ça, je n'ai jamais voulu le décevoir.
Je suis également très fière de lui parce que c'est un homme exemplaire, fort et honnête. Ancien préparateur en pharmacie, il est aujourd'hui à la retraite mais n'ayant pas les deux pieds dans le même sabot, il se bat tous les jours. Bénévole partout, il accompagne les gens. Médecins sans frontières, pharmaciens sans frontières, bénévole dans une école pour enfants handicapés, bénévole chez les petits frères des Pauvres, il rend visite aux personnes âgées hospitalisées qui n'ont plus personne. En ce moment, il est à la Foire de Paris pour tenir un stand pour le don d'organes et le don du sang. Ayant rejoint depuis peu le clan des blouses blanches, je suis donc la troisième génération. (Ma mère est radiologue à Pompidou.) Il a toujours été attaché à ces valeurs qu'il m'a transmises dès mon plus jeune âge et ça fait de lui un homme exemplaire dont je suis fière et que j'aime du plus profond de mon coeur.
Depuis que je suis partie de chez ma mère, il m'envoie régulièrement des lettres et des cartes avec toutes sortes de choses très intéressantes à l'intérieur comme de la muscade, des timbres de collection, des fleurs de coucou cueillies dans le jardin de mon arrière grand père, des médicaments, des chocolats, un petit brin de muguet, etc.. Et j'en ai les larmes aux yeux à chaque fois parce que c'est un vrai bonheur de lire ces petits mots.
J'avoue que j'ai oublié cette correspondance depuis longtemps préférant lui parler de vive voix pendant une heure au téléphone. Alors hier, je suis allée chez le photographe pour faire développer la photo des maisons à colombages typiques de ma ville que j'ai prise au mois de mars. Et je lui ai envoyé dans une lettre.
Je suis également très fière de lui parce que c'est un homme exemplaire, fort et honnête. Ancien préparateur en pharmacie, il est aujourd'hui à la retraite mais n'ayant pas les deux pieds dans le même sabot, il se bat tous les jours. Bénévole partout, il accompagne les gens. Médecins sans frontières, pharmaciens sans frontières, bénévole dans une école pour enfants handicapés, bénévole chez les petits frères des Pauvres, il rend visite aux personnes âgées hospitalisées qui n'ont plus personne. En ce moment, il est à la Foire de Paris pour tenir un stand pour le don d'organes et le don du sang. Ayant rejoint depuis peu le clan des blouses blanches, je suis donc la troisième génération. (Ma mère est radiologue à Pompidou.) Il a toujours été attaché à ces valeurs qu'il m'a transmises dès mon plus jeune âge et ça fait de lui un homme exemplaire dont je suis fière et que j'aime du plus profond de mon coeur.
Depuis que je suis partie de chez ma mère, il m'envoie régulièrement des lettres et des cartes avec toutes sortes de choses très intéressantes à l'intérieur comme de la muscade, des timbres de collection, des fleurs de coucou cueillies dans le jardin de mon arrière grand père, des médicaments, des chocolats, un petit brin de muguet, etc.. Et j'en ai les larmes aux yeux à chaque fois parce que c'est un vrai bonheur de lire ces petits mots.
J'avoue que j'ai oublié cette correspondance depuis longtemps préférant lui parler de vive voix pendant une heure au téléphone. Alors hier, je suis allée chez le photographe pour faire développer la photo des maisons à colombages typiques de ma ville que j'ai prise au mois de mars. Et je lui ai envoyé dans une lettre.
Depuis que je suis partie encore plus loin, il prépare minutieusement son voyage pour venir nous rendre visite. C'est comme ça qu'il en sait plus que moi sur les actualités de ma ville.
Mais malgré ça mon grand père est très malade. Il souffre d'une angine de poitrine (Ou angor) qui lui a provoqué un infarctus du myocarde en 1995. Il prend des tas de médicaments tous les jours pour son coeur que je m'amusais déjà à préparer dans son pilulier quand j'étais pas plus haute que trois pommes.
Alors bien sûr, il peut mourir à chaque instant. Parce que bien sûr, il n'est pas éternel. Alors j'essaie juste de pas y penser. J'essaie de savourer chaque chose qui me rattache à lui. J'espère qu'il sera assez fort pour venir à mon mariage et voir ses arrières petits enfants.