Dans la vie, on a plusieurs métiers. Etre une fille, être une soeur, être une amie, être une femme, être une mère, être une secrétaire, être une cuisinière, être une femme de ménage, être une étudiante, être une infirmière. Il faut les assumer et être au top partout, tout le temps et pour tout le monde en même temps. Et ce, même si personne ne nous a jamais donné de mode d'emploi. Et même si on a rien demandé. Et même si on ne s'en rend pas compte. On a la pression tout le temps parce qu'évidemment, le but dans la vie, c'est d'être la meilleure partout. Un peu comme un concours. Personne n'est parfait c'est vrai, mais tout le monde veut l'être. C'est pas facile, alors chacun s'y prend comme il le peut et chacun y arrive comme il le peut. Je n'ai pas la prétention de dire que je suis une fille parfaite, une soeur parfaite, une amie parfaite, une femme parfaite, une secrétaire parfaite, une cuisinière parfaite, une femme de ménage parfaite, une étudiante parfaite mais j'espère être au moins une fille correcte, une soeur présente, une amie sur qui l'on peut compter, une femme suffisante, une secrétaire ordonnée, une femme de ménage maniaque, une étudiante banale.
Le problème, c'est aussi qu'il y a des moments où je me sens plus ou moins à l'aise dans chacun de mes métiers. C'estgrâce aux autres, qui eux me font comprendre ce qui va mais surtout ce qui ne va pas.
En ce moment, c'est mes ami(e)s qui ne sont pas content(e)s. J'ai envie de mettre des guillemets parce qu'à ce stade, je n'ai plus bien en tête la définition de ce mot. Je pensais qu'un ami était celui qui comprenait tout. Notamment quand l'autre change, ou plutôt sa vie et qui n'est pas forcémment la même que lui. C'est vrai, j'ai dû beaucoup changer en deux ans. Parce que j'ai vécu beaucoup de choses, pas toujours faciles mais je leur dois beaucoup. Car se sont elles qui m'ont faite grandir et permise de voir la vie autrement.Un peu comme quand la fille devient la femme. Je n'en ai jamais voulu à personne d'avoir besoin de distance, d'avoir changé parce que c'est normal. Mais j'ai suivi le mouvement. Parce que c'était à moi de m'adapter et pas le contraire. Je ne regrette rien. Juste que certain(e)s ne m'aient pas suivie, comprise. J'ai toujours tout fait pour être la meilleure partout. Je n'attends pas de reconnaissance parce que je ne fais pas tout ça pour ça et parce que la vie m'a aussi apprise à faire sans. Mais quand je ne reçois que du négatif, quand on me fait clairement savoir que je ne suis pas à la hauteur de ce que l'on attend de moi alors que j'ai l'impression de faire tout ce que je peux, que malgrès tous mes efforts, les autres restent aveugles, je m'épuise.
Aujourd'hui, je suis épuisée. Epuisée autant physiquement que moralement. Le physique n'est pas important en soit, parce que ça a toujours été. Mais quand ça devient moral, les choses se compliquent. Je ne me lance aucune fleur et ceux qui liront ceci sans me connaitre, ne pourront certifier de la véracité de mes propos mais pour une fois, j'ai envie de me plaindre. Parce quepour une fois, je suis épuisée.
J'ai toujours été là pour tout le monde. J'ai toujours essayé de comprendre tout le monde. J'ai toujours essayé de donner une part égale à tout le monde. J'ai toujours tout deviné pour tout le monde. J'ai toujours tout donné à tout le monde, même plus que ce que je pouvais me donner à moi même. J'ai toujours fait passer les autres avant moi, oubliant même la normalité des choses.
Mais ça ne va encore pas. Il faudrait en faire toujours plus, donner toujours plus. Mais quoi ? Que faire et que donner de plus quand on est arrivé au bout de nos capacités et que ça ne va toujours pas ? Que faire quand on en vient à mettre sa vie en danger au profit des autres ? Oh non, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas sauté d'un pont parce qu'une amie me l'a demandée. J'ai juste failli perdre ma place en deuxième année et ne jamais connaitre ma place en troisième année. Parce qu'on avait besoin de moi. Non pas que je m'en plaigne, au contraire. J'aurais pu être capable de faire les deux à la fois. Je l'ai fait d'ailleurs. Enfin ça, c'est ce que j'ai cru. Sauf que personne ne s'en est rendu compte et on trouve encore le moyen de me reprocher de ne pas être présente. Alors aujourd'hui, je suis épuisée.
Je pensais pas en arriver là. Je leur avais promis de ne jamais les abandonner. Et je n'ai pas l'habitude de ne pas tenir mes promesses. Mais c'était sans compter sur tout ce qu'ils m'ont dit et tout le mal qu'ils m'ont fait sans même s'en rendre compte.
Alors finalement, c'est quoi un ami ? Moi, je sais.
Mais c'est encore une fois ma manière bien à moi de voir mon métier.
Dans la vie, il faut exercer plusieurs métiers. Pour être.
Le problème, c'est aussi qu'il y a des moments où je me sens plus ou moins à l'aise dans chacun de mes métiers. C'est
En ce moment, c'est mes ami(e)s qui ne sont pas content(e)s. J'ai envie de mettre des guillemets parce qu'à ce stade, je n'ai plus bien en tête la définition de ce mot. Je pensais qu'un ami était celui qui comprenait tout. Notamment quand l'autre change, ou plutôt sa vie et qui n'est pas forcémment la même que lui. C'est vrai, j'ai dû beaucoup changer en deux ans. Parce que j'ai vécu beaucoup de choses, pas toujours faciles mais je leur dois beaucoup. Car se sont elles qui m'ont faite grandir et permise de voir la vie autrement.
Aujourd'hui, je suis épuisée. Epuisée autant physiquement que moralement. Le physique n'est pas important en soit, parce que ça a toujours été. Mais quand ça devient moral, les choses se compliquent. Je ne me lance aucune fleur et ceux qui liront ceci sans me connaitre, ne pourront certifier de la véracité de mes propos mais pour une fois, j'ai envie de me plaindre. Parce que
J'ai toujours été là pour tout le monde. J'ai toujours essayé de comprendre tout le monde. J'ai toujours essayé de donner une part égale à tout le monde. J'ai toujours tout deviné pour tout le monde. J'ai toujours tout donné à tout le monde, même plus que ce que je pouvais me donner à moi même. J'ai toujours fait passer les autres avant moi, oubliant même la normalité des choses.
Mais ça ne va encore pas. Il faudrait en faire toujours plus, donner toujours plus. Mais quoi ? Que faire et que donner de plus quand on est arrivé au bout de nos capacités et que ça ne va toujours pas ? Que faire quand on en vient à mettre sa vie en danger au profit des autres ? Oh non, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas sauté d'un pont parce qu'une amie me l'a demandée. J'ai juste failli perdre ma place en deuxième année et ne jamais connaitre ma place en troisième année. Parce qu'on avait besoin de moi. Non pas que je m'en plaigne, au contraire. J'aurais pu être capable de faire les deux à la fois. Je l'ai fait d'ailleurs. Enfin ça, c'est ce que j'ai cru. Sauf que personne ne s'en est rendu compte et on trouve encore le moyen de me reprocher de ne pas être présente. Alors aujourd'hui, je suis épuisée.
Je pensais pas en arriver là. Je leur avais promis de ne jamais les abandonner. Et je n'ai pas l'habitude de ne pas tenir mes promesses. Mais c'était sans compter sur tout ce qu'ils m'ont dit et tout le mal qu'ils m'ont fait sans même s'en rendre compte.
Alors finalement, c'est quoi un ami ? Moi, je sais.
Mais c'est encore une fois ma manière bien à moi de voir mon métier.
Dans la vie, il faut exercer plusieurs métiers. Pour être.
Moi, je suis rien de tout ça.
Je suis
Courage à toi