Après presqu'un mois de stress, d'angoisse et d'insomnie, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et d'aller récupérer quelques affaires que j'avais laissé dans mon vestiaire à la Polyclinique. Mes sabots, des stylos, un déo, un tee shirt de rechange et quelques pinces et ciseaux divers qui me sont très utiles dans mon travail d'infirmière. Jusque là, la peur dominait sur le besoin impérieux que j'avais de récupérer ce qu'il m'appartient. Je flippais d'une part de tomber sur d'anciennes
Le premier choc fut de m'apercevoir que mon nom avait été retiré sur mon vestiaire. Après deux mois et demi tu me diras, c'est normal mais qu'est ce que cela pouvait faire vu que personne n'occupait visiblement mon vestiaire ? Et puis, on m'a volé une pince, très utile et qui coûte relativement chère, celle qu'il ne fallait surtout pas que je perde. Et un Stabilo, mais ça c'est moins grave. J'ai croisé une mégère, ça lui fera un potin pour demain.
Il faut savoir que je suis très matérialiste et que je tiens beaucoup à mes affaires, même un simple stylo. Alors oui, j'ai pleuré.
N'empêche que rien que ça, ça a été très dur pour moi. Dur d'affronter mes peurs et surtout dur de constater que je travaillais avec des p*tes. Même si j'le savais déjà.