Cerise-Peche-Abricot

Levée à 5h30. En pleurant. Parce qu'à cause de Fée, on a textoté jusqu'à 1h30. (Oui, j'ai décidé que c'était de ta faute cette fois.) Le train partait à 6h56. Vingt milles sms qui commençaient à en dire long sur notre journée, un changement à Guingamp et deux heures plus tard, me voilà arrivée. *_* On a pas mit longtemps à se trouver malgré la foule. Un câlin et des bisous plus tard, on est allé se poser au chaud chez Fée.
On a refait le monde autour des délicieux cookies que je lui avais fait. Le temps est passé à une allure folle si bien que quand "on s'est réveillé", il était déjà midi et demi. On a donc décidé de se bouger les fesses jusqu'à République. Il a fallu que j'aille jusqu'à Rennes pour lui faire découvrir qu'il y avait des OPI chez Douglas ! (Oui madame ! Où va le monde ? Tu te rends compte que t'as failli rater LE truc du siècle là. :o)
On a mangé à la Brioche dorée et direction le parc du Thabor. Le parc le plus magnifique du monde ! Alors là, c'était parti pour la séance photo pour un oui, pour un merde. Yavait des perruches, des fleurs en forme de choux, des arbres, (Si j'te jure que c'est vrai.), le grand séquoia qui nous a valu un: "Wouah il est grand cet arbre." de la part de Fée. (Non sans dec' ! xD) On a même pensé à Bildibrun. Il nous suit partout celui là. :( (Je posterai d'ailleurs mes photos dans un article ultérieur. Mais ça c'est le genre de réflexion dont tout le monde s'en fout mais c'est pas grave.) Next. Visite écourtée par une pluie torrentielle et une envie de pisser de malade mental de la mort qui tue ! (Oui, les filles ça fait pipi ET caca.) Deux solutions s'offraient alors à nous. Trois si tu rajoutes celle où il faut se pisser dessus pour s'en sortir. Donc, solution n°1, aller dans un café et aller aux toilettes avant de commander OU solution n°2, retourner chez Fée en métro le plus vite possible. Finalement, étant donné que "Je suis Dieu." (C'est elle qui l'a dit ! ><) j'ai préféré opter pour la solution n°4, c'est à dire, trouver des toilettes dans le centre commercial. Et là, je me suis jamais autant aimée de toute ma vie. *_* Parce que je t'assure que c'était critique.
Le problème n°1 étant résolu (Oui parce que tu vas voir, il y en a eu d'autres.), on a donc continué à marcher pour rejoindre l'autre centre commercial. Au milieu des rues marchandes et de la foule. Je te passe le: "Je vous remercie infiniment." "Oh mais de rien, sinon, vous êtes célibataire ? Vous habitez encore chez vos parents ? Tu veux pas venir boire un café à la maison ?" *Baaave* Et là, c'est le drame. On passe devant chez Eurodif. Un de mes magasins préférés parce qu'il y a de tout et de rien là d'dans et encore plus pendant les périodes de fête. Donc, le drame parce que ce fut LE gros problème du jour. Fée tombe sur LA robe de maison polaire cocooning de fou toute douce que t'as jamais vu ça de ta vie. Et là, c'est le drame². Viens le moment où en l'espace de deux secondes et demie, tu check ton compte en banque, tu te demandes si Poupinou va encore avoir envie de toi si tu l'achètes, tu te frappes en te disant que non, c'est mal de craquer pour si peu, et puis de quelle couleur de toute façon, hein ? Bref, LE moment qui tu fais retourner le cerveau. Et là, tu quittes le magasin en pleurant et ça ne te quitte plus de la journée. LA question fatale: Je la prends ou pas ? (Suite au prochain épisode.)
On continue les magasins, à se faire du mal. Et moi j'avais l'air d'une gamine de cinq ans au milieu de toutes ces peluches et de ces illuminations. Et je me suis rendue compte à quel point il était agréable de faire les magasins à Rennes, avec elle. Parce qu'il y avait plein de magasins super jolis, qui te donnent envie de faire des cadeaux pour tout le monde. Parce qu'à Paris, faire les magasins, c'est juste l'enfer. Alors tu deviens asociale, casanière et tu sors de chez que quand c'est la guerre mondiale dans ton frigo. Et là où on habite avec Poupinou, il n'y a pas de magasins comme ça. Enfin bref, j'étais toute contente moi. ^^
Finalement, on rentre dans le centre commercial et on tombe sur "l'Arbre de voeux." Et là, tu te rends qu'il y a des gens qui ont des rêves encore plus tordus que les tiens. Yen a une, elle voulait trouver des préservatifs dans les kinder et avoir une piscine de Nutella. On a tellement rigolé.. On s'est trouvé des points communs chez Etam. Fée a connu LE moment que tu veux pas vivre avec cette fois une écharpe col de chez André. Et puis les heures défilaient à toute vitesse et à 18h30, je ne m'étais toujours pas décidée sur ladite polaire. Il m'a encore fallu vingt minutes pour avoir le déclic et me dire que si je l'achetais pas, j'allais, comme tout ce que je n'ai pas fait en temps et en heure, le regretter toute ma vie. J'ai eu chaud parce que le magasin allait fermer. Et puis je l'ai prise en verte pomme. Et Fée la prendra en rose pêche. Comme ça, on deviendra jumelle de polaire et on ira au pôle nord sauver les ours blancs ! *_*
Il nous restait encore deux heures devant nous. Autrement dit pas assez pour retourner chez Fée si on voulait manger et en profiter encore. Alors on a été manger chez Mc Do. (D'ailleurs, c'est très beau chez lui, il a un goût inégalable pour la déco d'intérieure, c'est époustouflassant.) Et puis on s'est posé à la gare. On a refait des photos. Je me suis faites une belle frayeur avec un retard de dix minutes qui je pensais aller me faire rater ma correspondance à Plouaret. Et puis finalement non.
Dernière cigarette sur le quai, derniers câlins, derniers bisous, un au revoir trop long, trop pesant, derniers fous rires, derniers souvenirs.
Dernier regard.

Je suis finalement rentrée chez moi à 23h30, les pieds en feu, épuisée, mais avec des souvenirs plein la tête et le coeur. J'ai sûrement oublié des choses. Parce que je vous ai pas parlé des bruits bizarres que Fée a la capacité de faire avec sa bouche, mon "Bah c'est bien.." contagieux et les fous rire à s'écrouler par terre. Et tout ce qu'une rencontre irl peut procurer après presque six mois de textotage intense. 
Alors merci Petite Fée pour cette délicieuse journée que je n'oublierai jamais. Tu peux pas imaginer tout ce que ça m'a fait plaisir de te rencontrer et te serrer fort dans mes bras. J'ai retenu mes larmes jusqu'au bout en partant. Pour pas que tu saches que j'avais fini la journée comme ça.
C'était juste que du bonheur.