Ma petite soeur vient de partir. Sous un torrent de larmes que j'ai réussi à garder jusqu'à la maison. Jusqu'à ce que Poupinou me demande si allait. Ces quelques jours sont passés tellement vite. J'ai vu ma soeur devenir une jeune fille. Resplendissante. Je la regardais avec fierté. Les yeux d'une soeur aînée qui n'a pas vu sa petite soeur grandir.
Je lui ai tout raconté. Le boulot. Elle a compris pourquoi je n'en parlais pas à notre mère et elle a su me rassurer. Avec ses mots de petite fille. Comme elle a toujours fait. Elle a vécu ma maniaquerie au jour le jour sans jamais m'en vouloir.
Elle me manque déjà..
Et puis puisque tout le monde m'en veut, j'ai décidé de rester avec ceux qui me donnent du bonheur au quotidien: Mes patients. J'ai trouvé en eux la force de continuer malgré tout. Eux ils ne me jugent pas dans mon travail. Ils me regardent avec respect et ça me rend fière. Ils me rappellent chaque jour sans s'en rendre compte pourquoi je suis là, auprès d'eux. Que mon devoir est d'être là pour eux quoi qu'il arrive. Et tant qu'on me laissera ce devoir, je l'honorerai avec toute ma fierté dans ma bataille.
Je n'aime pas quand mes patients s'excusent de me déranger. Ca veut dire que je n'ai pas su répondre à leurs attentes ou même que j'ai dû avoir l'air agressif. Alors je me calme et j'essaie de ne pas culpabiliser.
Le gala, c'est dans quatorze jours.
Et puis j'ai prit une claque aussi. Parce que je me suis rendue compte que ma maniaquerie était pathologique. J'ai pas envie d'en parler plus que çapour l'instant mais je suis vraiment malheureuse.
Je lui ai tout raconté. Le boulot. Elle a compris pourquoi je n'en parlais pas à notre mère et elle a su me rassurer. Avec ses mots de petite fille. Comme elle a toujours fait. Elle a vécu ma maniaquerie au jour le jour sans jamais m'en vouloir.
Elle me manque déjà..
Et puis puisque tout le monde m'en veut, j'ai décidé de rester avec ceux qui me donnent du bonheur au quotidien: Mes patients. J'ai trouvé en eux la force de continuer malgré tout. Eux ils ne me jugent pas dans mon travail. Ils me regardent avec respect et ça me rend fière. Ils me rappellent chaque jour sans s'en rendre compte pourquoi je suis là, auprès d'eux. Que mon devoir est d'être là pour eux quoi qu'il arrive. Et tant qu'on me laissera ce devoir, je l'honorerai avec toute ma fierté dans ma bataille.
Je n'aime pas quand mes patients s'excusent de me déranger. Ca veut dire que je n'ai pas su répondre à leurs attentes ou même que j'ai dû avoir l'air agressif. Alors je me calme et j'essaie de ne pas culpabiliser.
Le gala, c'est dans quatorze jours.
Et puis j'ai prit une claque aussi. Parce que je me suis rendue compte que ma maniaquerie était pathologique. J'ai pas envie d'en parler plus que ça
Et puis cette dernière photo, ça fait partie de ma thérapie. Parce que le narcissisme ne tue pas.
Et la dernière photo est canon. J'adore le noir et blanc aussi *_*