Il y a toujours cette fille qui marche devant moi. Il y a toujours cette fille qui marche devant moi et qui me fait de l'ombre. Il y a toujours cette fille qui marche devant moi, me fait de l'ombre et à cause de laquelle je ne peux pas m'épanouir.
Depuis quelques jours, je suisredevenue l'ombre de moi. J'ai replongé quoi. On me l'a dit deux fois. Dans la même journée. Par deux personnes qui me sont cher à mon coeur et qui pourtant ne m'ont pas vue.
Je me suis mise en retrait. La fille qui marche devant moi m'empêche de respirer. C'est moi. Mais en fait non. Ou plutôt. La fille qui traîne derrière, c'est moi. Mais en fait non. J'ai du mal à sourire. J'ai du mal à contenir mes larmes quand il me dit qu'il m'aime. J'ai du mal à répondre quand on me demande si ça va. Le peu que ça arrive.
A l'école, je n'ai pas d'ami(e). Ou si, une seule. Mais ce n'est pas une amie. C'est juste une compagnie quand elle est là. Et en ce moment, c'est rare. Elle ne connait rien de ma vie. Je connais tout de la sienne. C'est en l'écrivant que je me rends compte que depuis deux ans que je la connais, je ne lui jamais accordé ma confiance. On se voit tous les jours. On est toujours ensemble. Et je ne lui ai jamais donné ma confiance. Je ne lui ai jamais raconté de ma vie. Je lui ai parlé de Poupinou, bien sûr. Parce que le vendredi, c'est difficile de cacher mon excitation. Mais c'est tout. Et elle ne ma jamais posé de question. Peut être a-t-elle compris que ce serait ainsi entre nous.
Je ne me reconnais plus. Ou si peu. Toutes les choses de la vie, je les exécute parce qu'il le faut. Mais c'est tout. Je réfléchis plus. C'est un automatisme. Toutes mes journées se ressemblent. Je ne ressens même plus la fatigue qui s'est emparée de moi. Qui a pénétré mon corps et mon esprit. Et avec laquelle je m'accommode chaque jour.
Lundi, j'aurai peut être une chance que la fille devant moi disparaisse.
Lundi, j'aurai peut être la chance d'être cette fille qui marche devant moi.
Depuis quelques jours, je suis
Je me suis mise en retrait. La fille qui marche devant moi m'empêche de respirer. C'est moi. Mais en fait non. Ou plutôt. La fille qui traîne derrière, c'est moi. Mais en fait non. J'ai du mal à sourire. J'ai du mal à contenir mes larmes quand il me dit qu'il m'aime. J'ai du mal à répondre quand on me demande si ça va. Le peu que ça arrive.
A l'école, je n'ai pas d'ami(e). Ou si, une seule. Mais ce n'est pas une amie. C'est juste une compagnie quand elle est là. Et en ce moment, c'est rare. Elle ne connait rien de ma vie. Je connais tout de la sienne. C'est en l'écrivant que je me rends compte que depuis deux ans que je la connais, je ne lui jamais accordé ma confiance. On se voit tous les jours. On est toujours ensemble. Et je ne lui ai jamais donné ma confiance. Je ne lui ai jamais raconté de ma vie. Je lui ai parlé de Poupinou, bien sûr. Parce que le vendredi, c'est difficile de cacher mon excitation. Mais c'est tout. Et elle ne ma jamais posé de question. Peut être a-t-elle compris que ce serait ainsi entre nous.
Je ne me reconnais plus. Ou si peu. Toutes les choses de la vie, je les exécute parce qu'il le faut. Mais c'est tout. Je réfléchis plus. C'est un automatisme. Toutes mes journées se ressemblent. Je ne ressens même plus la fatigue qui s'est emparée de moi. Qui a pénétré mon corps et mon esprit. Et avec laquelle je m'accommode chaque jour.
Lundi, j'aurai peut être une chance que la fille devant moi disparaisse.
Lundi, j'aurai peut être la chance d'être cette fille qui marche devant moi.