J'ai dormi seize heures cette nuit. Non, je n'étais absolument pas fatiguée. Faut dire que j'ai passé une semaine de merde dont je rentrerai pas dans les détails parce que je suis épuisée d'avance. J'étais reposée ce matin. Mais là, ça doit bien faire trente minutes que je me suis levée et j'ai déjà envie de vomir. Et les larmes commencent à monter.
J'ai dormi avec un pyjama en velours, ma liseuse, une paire de chaussettes et ma bouillotte. Mais malgré ça, j'ai cru que je passerai pas la nuit et que demain matin, quelqu'un me retrouverait crevée dans mon lit en état d'hypothermie.
Mon stage se passe mal. J'ai énormément de difficultés à prendre mes repères et quatre jours, c'est pas assez. Et la semaine prochaine, je passe de garde donc encore un nouveau rythme à prendre.
Et puis c'est dur d'entendre l'infirmière avec qui tu bosses en binôme te dire qu'elle te sent pas prête pour le DE alors que tu vois pas ce que tu pourrais faire de plus.
De quoi me donner tout le moral qu'il me faut pour ma msp qui arrive dans quinze jours.
Jeudi soir, j'ai eu un dégât des eaux. Ca a commencé par la fuite du plafond de ma salle de bain. Je suis donc montée voir mon voisin du dessus. Et puis sa voisine d'à côté a sonné au même moment pour demander si on avait pas une ventouse car ses toilettes étaient bouchés. Ni une, ni deux, nous avons été chercher le fils du propriétaire. (Qui habite dans un bâtiment indépendant dans la cour de la maison.) Et en moins de dix minutes, tous les locataires étaient réveillés. Bien entendu, ce fût un défilé chez moi pour voir l'étendu des dégâts. Tout le monde m'a donné de quoi éponger l'inondation et puis nous avons attendu les plombiers dans la joie et la bonne humeur.. Je rigolais mais plus je voyais l'heure tourner, plus je rigolais jaune. Ils ont tout débouché et c'est vers 1h30 du matin qu'ils sont partis. Je me suis donc couchée à 2h avec un réveil qui a sonné à 5h30.
On s'est appelé presque tous les soirs de la semaine avec Poupinou. Pour des raisons totalement différentes mais quand même. Et il est un fait: J'ai peur de le perdre. Non pas que cela soit nouveau d'aujourd'hui ou d'hier et que vous ne le saviez pas déjà mais le fait est. J'aime pas qu'il soit en colère. Même si cette fois, il avait ses raisons. Il me met dans des états lamentables et j'ai beaucoup de mal à m'en remettre. Parce que le perdre serait perdre la chose la plus précieuse qu'il soit. On a vécu tellement de choses, on a construit tellement de choses, il connaît tellement ma vie sur le bout des doigts que s'il venait à partir, il partirait avec tout. Mon âme.
Il m'a interdit de venir le rejoindre ce weekend parce que vu dans l'état où je suis, j'y ai forcément pensé. Et il a anticipé. Je lui en ai voulu sur le coup mais j'ai vite compris qu'il avait raison. Parce qu'il est toujours plus raisonnable que moi et heureusement.
J'ai dormi avec un pyjama en velours, ma liseuse, une paire de chaussettes et ma bouillotte. Mais malgré ça, j'ai cru que je passerai pas la nuit et que demain matin, quelqu'un me retrouverait crevée dans mon lit en état d'hypothermie.
Mon stage se passe mal. J'ai énormément de difficultés à prendre mes repères et quatre jours, c'est pas assez. Et la semaine prochaine, je passe de garde donc encore un nouveau rythme à prendre.
Et puis c'est dur d'entendre l'infirmière avec qui tu bosses en binôme te dire qu'elle te sent pas prête pour le DE alors que tu vois pas ce que tu pourrais faire de plus.
De quoi me donner tout le moral qu'il me faut pour ma msp qui arrive dans quinze jours.
Jeudi soir, j'ai eu un dégât des eaux. Ca a commencé par la fuite du plafond de ma salle de bain. Je suis donc montée voir mon voisin du dessus. Et puis sa voisine d'à côté a sonné au même moment pour demander si on avait pas une ventouse car ses toilettes étaient bouchés. Ni une, ni deux, nous avons été chercher le fils du propriétaire. (Qui habite dans un bâtiment indépendant dans la cour de la maison.) Et en moins de dix minutes, tous les locataires étaient réveillés. Bien entendu, ce fût un défilé chez moi pour voir l'étendu des dégâts. Tout le monde m'a donné de quoi éponger l'inondation et puis nous avons attendu les plombiers dans la joie et la bonne humeur.. Je rigolais mais plus je voyais l'heure tourner, plus je rigolais jaune. Ils ont tout débouché et c'est vers 1h30 du matin qu'ils sont partis. Je me suis donc couchée à 2h avec un réveil qui a sonné à 5h30.
On s'est appelé presque tous les soirs de la semaine avec Poupinou. Pour des raisons totalement différentes mais quand même. Et il est un fait: J'ai peur de le perdre. Non pas que cela soit nouveau d'aujourd'hui ou d'hier et que vous ne le saviez pas déjà mais le fait est. J'aime pas qu'il soit en colère. Même si cette fois, il avait ses raisons. Il me met dans des états lamentables et j'ai beaucoup de mal à m'en remettre. Parce que le perdre serait perdre la chose la plus précieuse qu'il soit. On a vécu tellement de choses, on a construit tellement de choses, il connaît tellement ma vie sur le bout des doigts que s'il venait à partir, il partirait avec tout. Mon âme.
Il m'a interdit de venir le rejoindre ce weekend parce que vu dans l'état où je suis, j'y ai forcément pensé. Et il a anticipé. Je lui en ai voulu sur le coup mais j'ai vite compris qu'il avait raison. Parce qu'il est toujours plus raisonnable que moi et heureusement.
Mais si vous saviez comme je suis à bout. Je trouve même plus les mots pour l'exprimer et si je le faisais, ça serait pathétique. Je sais plus d'où j'en suis. J'aimerais tellement être sereine. Retrouver le calme à l'intérieur de moi. Arrêter le temps histoire de me laisser du temps. Le 23, je sais pas dans quel état je serai. Ca sera quitte ou double. Et en plus, il sera là. Donc si c'est quitte, c'est encore lui qui va devoir s'en occuper. J'en deviens jalouse des autres. Parce qu'hier, c'était les résultats des rattrapages écrits donc yen a qui ont validé leur troisième année, ayé. Qui ont fait la fête pour fêter ça hier soir. Mais pas moi. Et le pire je crois, c'est quand on me dit qu'il faut que j'ai du courage, qu'il n'y a pas de raisons que je n'y arrive pas et ceci et cela. Mais vos gueules bordel ! Je préfère de loin qu'on m'écoute sans rien dire plutôt qu'on me bourre le crâne avec des mots qui ne veulent rien dire. J'aimerais tellement faire comme lui et réussir tout ce je fais. Parce que lui, même s'il en chie parce qu'il a du boulot par dessus la tête, il va le réussir. Moi j'en chie mais je suis pas sûre d'y arriver.
Et puis, je vous ai pas dit ? Mais il a été accepté pour son Master de recherche. Oui, je suis on ne peut plus fière de lui. Parce que ce mec là, c'est le mien et qu'en plus il est admirable.
Semaine de merde dit harcèlement téléphonique de ma mère. Elle aussi je l'ai appelé tous les soirs. Avec elle aussi j'ai chialé tous les soirs au téléphone. Si bien qu'elle a fini par me demander de venir passer le weekend avec eux à Villennes. Villennes, c'est un chalet en bois au bord de la Seine. Mais c'est bien plus que ça. C'est mon petit paradis. Et puis j'ai réfléchi longtemps avant de lui dire que j'étais trop fatiguée pour ça et que j'avais besoin d'être seule.
J'ai envie d'une peluche poussin. Parce que c'est comme ça. Si je valide ma troisième année, ça sera mon cadeau.
Ce weekend, il faut que:
Ce weekend, il faut que:
- J'avance mon mémoire.
- Je lise.
- Je dorme.
- Je mange.
Et là, maintenant, tout de suite, j'attends son message du matin.
Et là, maintenant, tout de suite, j'attends son message du matin.
Il pionce encore ou il te respecte pas ?