Hier soir. Le froid. Seule dans ma chambre, assise sur mon lit que je ne voyais même plus à cause de toutes ces feuilles noircies par mon écriture, je me suis dit qu'il était temps que je parte. Alors je l'ai fait.
La nuit était tombée depuis bien longtemps et il y avait du vent. Mais cette force intérieure qui me poussait à partir était plus forte que lui. Je pris alors mon téléphone, un billet retrouvé dans mon vieux porte-monnaie troué, mon paquet de Marlboro presque plein et mon mp3. J'ai laissé les clefs sur la porte parce que je savais que je ne reviendrai pas et qu'ici, il n'y avait plus rien à prendre. Peut être juste un coeur meurtri par toutes ces années que je n'ai jamais comprises. Mais c'était quelque chose que je ne pouvais pas laisser ici, malheureusement. Alors, c'était pas grave.
J'ai laissé un mot dans la cuisine pour celui (Ou celle.) qui viendrait éventuellement voir si je n'avais pas succombé à un suicide accidentel éventuel:
La nuit était tombée depuis bien longtemps et il y avait du vent. Mais cette force intérieure qui me poussait à partir était plus forte que lui. Je pris alors mon téléphone, un billet retrouvé dans mon vieux porte-monnaie troué, mon paquet de Marlboro presque plein et mon mp3. J'ai laissé les clefs sur la porte parce que je savais que je ne reviendrai pas et qu'ici, il n'y avait plus rien à prendre. Peut être juste un coeur meurtri par toutes ces années que je n'ai jamais comprises. Mais c'était quelque chose que je ne pouvais pas laisser ici, malheureusement. Alors, c'était pas grave.
J'ai laissé un mot dans la cuisine pour celui (Ou celle.) qui viendrait éventuellement voir si je n'avais pas succombé à un suicide accidentel éventuel:
"Je ne pars pas, je meurs seulement."
Encore un truc assez débile que j'aurais peut être dû éviter parce que qui viendrait ? Qui ? A part peut être elle, lui ou encore elle. Mais c'était encore une manière d'embellir ma vie en voulant essayer de croire qu'un jour, quelqu'un me retrouverait. Et que ce quelqu'un, ici, sur cette planète s'intérressait au moins un peu à ma vie.
Mais.. ma vie. La vraie. Celle que je vis et dois supporter tous les jours. Pas celle que je m'invente pour la raconter aux autres. Celle où j'ai été battue par mon ex petit ami. Celle où je suis anorexique/boulimique depuis six ans. Celle où j'ai frappé ma mère quand elle m'interdisait de sortir. Celle où mon père est mort et enterré depuis le 17 août 2009. Celle où je me suis faites violer. Celle où je me droguais en sniffant de la coke et en tirant comme une malade sur mes barettes parce que je croyais que ça irait plus vite. Celle où j'ai fait un coma éthylique un soir où j'étaisune fois de plus toute seule.
Je n'ai même pas regardé derrière moi une dernière fois. Comme disant adieu à cet endroit qui renferme trop de souvenirs douloureux. Je n'ai même pas versé une larme. A croire que tout est desséché.
J'ai cru un instant avoir oublié quelque chose. Mais en fait, je n'ai plus rien à oublier. Peut être juste mes deux dernières années qui n'auront été que de trop.
Je n'ai pas regardé ma montre parce que de toute façon, je n'en ai pas et celle que j'ai est cassée. Mais il devait être tard parce qu'il n'y avait plus de voitures dans la rue et toutes les lumières des maisons étaient éteintes.
Je ne savais pas trop où j'allais, dans quoi je m'embarquais et ce que j'allais trouver. Mais c'était un peu comme mes vingt dernières années. Celles où je ne savais pas trop où j'allais, dans quoi je m'embarquais et ce que j'allais trouver. J'ai jamais eu peur dans ma vie. C'est encore une de rares choses qu'il me reste à découvrir. Mais cette fois, je veux un truc grandiose. Genre une peur qui va me faire vraiment peur.
Mais.. ma vie. La vraie. Celle que je vis et dois supporter tous les jours. Pas celle que je m'invente pour la raconter aux autres. Celle où j'ai été battue par mon ex petit ami. Celle où je suis anorexique/boulimique depuis six ans. Celle où j'ai frappé ma mère quand elle m'interdisait de sortir. Celle où mon père est mort et enterré depuis le 17 août 2009. Celle où je me suis faites violer. Celle où je me droguais en sniffant de la coke et en tirant comme une malade sur mes barettes parce que je croyais que ça irait plus vite. Celle où j'ai fait un coma éthylique un soir où j'étais
Je n'ai même pas regardé derrière moi une dernière fois. Comme disant adieu à cet endroit qui renferme trop de souvenirs douloureux. Je n'ai même pas versé une larme. A croire que tout est desséché.
J'ai cru un instant avoir oublié quelque chose. Mais en fait, je n'ai plus rien à oublier. Peut être juste mes deux dernières années qui n'auront été que de trop.
Je n'ai pas regardé ma montre parce que de toute façon, je n'en ai pas et celle que j'ai est cassée. Mais il devait être tard parce qu'il n'y avait plus de voitures dans la rue et toutes les lumières des maisons étaient éteintes.
Je ne savais pas trop où j'allais, dans quoi je m'embarquais et ce que j'allais trouver. Mais c'était un peu comme mes vingt dernières années. Celles où je ne savais pas trop où j'allais, dans quoi je m'embarquais et ce que j'allais trouver. J'ai jamais eu peur dans ma vie. C'est encore une de rares choses qu'il me reste à découvrir. Mais cette fois, je veux un truc grandiose. Genre une peur qui va me faire vraiment peur.
J'ai envie d'avoir peur de mourir.
P.S: Le troisième paragraphe ne fait pas partie de ma vie inventée. J'aurais voulu pourtant. M'inventer cette vie là. Pour faire genre. Comme tout le monde dit. Mais malheureusement, ce n'est pas le cas.
PDM. (Passé de merde.)
COURAGE!