Tous les soirs, en allant me coucher, je pense à tous ces étudiant(e)s qui comme moi s'endorment seul(e)s. Après avoir mangé ce qu'ils/elles auront trouvé dans le frigo. Parfois une tranche de jambon périmée depuis quinze jours. Bu un verre de lait périmé depuis le 3 septembre. (Ca sent le vécu. Ahem.) Qui espèrent un message ou un appel qui les fera s'endormir paisiblement. Qui attendent le weekend avec impatience pour retrouver ce qu'ils fuyaient encore l'année dernière. Ils/elles n'ont pas peur. C'est pour cela qu'ils/elles vérifient deux fois plutôt qu'une que la porte est bien fermée. Leur soirée aura peut être été marquée par un ou deux évènements qui auront une incidence sur la nuit voire le jour à venir.
Parce qu'après être rentré(e), notre chèr(e) étudiant(e) sera content(e) d'être seul(e) mais s'apercevra vite qu'être seul(e) n'a pas que des effets positifs.
Parce qu'après être rentré(e), notre chèr(e) étudiant(e) sera content(e) d'être seul(e) mais s'apercevra vite qu'être seul(e) n'a pas que des effets positifs.
Les célibataires passeront leur soirée à espérer que le/la nouveau/nouvelle bel(le) inconnu(e) de la classe pense à elle/lui. Ou que demain, sera un autre jour. Pour les autres, la soirée sera passée accrochée au téléphone. Dans l'espoir de recevoir un message tendre et amoureux qui leur confirmera que c'est bien elle/lui. Mais quand ça se passe pas comme ça ou que la solitude est trop pesante, c'est le drame.
A cette époque de l'année, on s'est tou(te)s donné de bonnes résolutions. Mieux travailler que l'année dernière. Parce que le lycée, c'est fini. Maintenant, on fait ce qu'on veut. Ce qu'on a toujours voulu faire. Mais les résolutions de la rentrée, c'est comme celles du mois de janvier. Oubliées aussi vite que prononcées. Parce que c'est pas drôle de vivre sans vie sociale.
Finalement, c'est cool de grandir. On a plus les parents sur le dos qui nous interdisent de sortir avec les copains/copines les soirs de la semaine. Qui coupent internet "pour notre bien." Mais derrière ça, la solitude nous envahit et nous rappelle à chaque instant qu'à présent, on est seul. Contre tous.
A cette époque de l'année, on s'est tou(te)s donné de bonnes résolutions. Mieux travailler que l'année dernière. Parce que le lycée, c'est fini. Maintenant, on fait ce qu'on veut. Ce qu'on a toujours voulu faire. Mais les résolutions de la rentrée, c'est comme celles du mois de janvier. Oubliées aussi vite que prononcées. Parce que c'est pas drôle de vivre sans vie sociale.
Finalement, c'est cool de grandir. On a plus les parents sur le dos qui nous interdisent de sortir avec les copains/copines les soirs de la semaine. Qui coupent internet "pour notre bien." Mais derrière ça, la solitude nous envahit et nous rappelle à chaque instant qu'à présent, on est seul. Contre tous.
Et c'est comme ça tous les soirs.
(Ou presque.)
(Ou presque.)