Il fait beau en Bretagne.
Nous sommes arrivés hier. Après quatre heures et demi de TGV, une correspondance à Guingamp et trente minutes de TER. Poupinou était heureux de retrouver son nid et ça m'a rendue heureuse aussi. J'ai juste regretté que notre correspondance ne se fasse pas à Rennes...
Nous avons été faire quelques courses de première nécessité. Et j'ai tellement papoté avec la caissière que j'ai oublié de lui présenter la moitié de mes courses.. =_= Kyra ou comment ne pas payer une douzaine d'oeufs, un paquet de muesli et des pommes ? :x
Poupinou voulait m'inviter au restaurant mais nous étions finalement trop fatigués, ça sera donc pour ce soir.
J'ai eu deux orgasmes ce matin. Le premier quand j'ai réalisé que j'étais chez lui. Le deuxième quand j'ai réalisé que la télé avait triplé de volume et que par conséquent jouer à la wii va devenir un troisième orgasme.
J'ai commencé les Hauts de Hurle-Vent. J'ai plus l'habitude des lectures aussi intellectuelles. J'ai moi-même du mal à croire que j'ai un jour lu Le Grand Meaulnes. Moi qui lis que de l'auto/biograhique. Vipère au poing et L'Enfant de Jules Vallès peuvent aller se rhabiller.
Sinon, la planète des singes ça rox ! *_* Ce film est juste merveilleusement magnifique. Il est d'une beauté inégalable. Quatrième orgasme. (Essaye de suivre un peu, merde !)
Cette nuit, j'ai rêvé que Monsieur S. mourrait.. J'ai tellement paniqué que je me suis réveillée en sueur et en sursaut. Je n'ai pas réveillé Poupinou mais il était moins une. C'était trop réel. Je le voyais. Au bout du couloir, nu. Il m'appelait, il convulsait. Le couloir était trop étroit. Je devais donc rester à ces côtés pour le protéger. J'ai réussi à caler sa tête sur mes genoux. Je suppliais le tout puissant d'arrêter ses convulsions. J'ai hurlé qu'on m'apporte le chariot d'urgence. Mais le temps que tout le monde comprenne ce qui était en train d'arriver, il était trop tard. J'ai hurlé à Françoise d'appeler l'interne de garde mais le téléphone était occupé. Puis la crise a quand même fini par cesser. Et d'un dernier geste de désespoir, je l'ai mit en PLS, j'ai enlevé mes sabots et me suis mise à courir à perdre haleine pour récupérer moi même le chariot. Mais quand je suis revenue, je ne sentais déjà plus le pouls et le tensiomètre refusait de prendre la tension. Et tout le monde avait disparu..
Demain, premier entretien d'embauche à la polyclinique. Je suis sereine. Je me dis que s'ils me veulent me prendre, ils me prendront. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus que d'être moi même. Et puis mes rapports de stage parleront d'eux même. Même si les premiers ne sont pas terribles, il faut dire ce qui est.
Je pense trop à mon père. Hier encore je me demandais ce qu'il penserait, ce qu'il dirait s'il savait tout ça. Je me demandais s'il serait fier de moi. Je me demandais comment on en était arrivé là. Je me voyais mariée et enceinte jusqu'au cou lui envoyant une lettre pour lui balancer tout ça dans la gueule en prenant le soin de lui rappeler que si j'en étais là, ce n'était certainement pas grâce à lui.
Mais ma mère, ma soeur, mon frère, mes deux grands parents maternels, mon beau père et Poupinou sont fiers de moi, eux. Et c'est bien tout ce qui compte.
J'avance. J'avance seule mais entourée quand même. Parce que je me dis que la seule responsable de tout ce qui m'arrive de bien ou pas dans cette fuck life, c'est moi. Et uniquement moi. Alors je fonce. Et rien ni personne ne m'arrêtera.
Et vous savez quoi ? C'est les vacances ! :D Je suis donc en train de procrastiner dans mon lit avec mon pyjama Snoopy. Et je tourne ma tête sur la droite et il est toujours là. L'homme de ma vie. Donc tout va encore mieux.
Tiens, toi aussi t'as remarqué que j'étais heureuse ? Nous sommes arrivés hier. Après quatre heures et demi de TGV, une correspondance à Guingamp et trente minutes de TER. Poupinou était heureux de retrouver son nid et ça m'a rendue heureuse aussi. J'ai juste regretté que notre correspondance ne se fasse pas à Rennes...
Nous avons été faire quelques courses de première nécessité. Et j'ai tellement papoté avec la caissière que j'ai oublié de lui présenter la moitié de mes courses.. =_= Kyra ou comment ne pas payer une douzaine d'oeufs, un paquet de muesli et des pommes ? :x
Poupinou voulait m'inviter au restaurant mais nous étions finalement trop fatigués, ça sera donc pour ce soir.
J'ai eu deux orgasmes ce matin. Le premier quand j'ai réalisé que j'étais chez lui. Le deuxième quand j'ai réalisé que la télé avait triplé de volume et que par conséquent jouer à la wii va devenir un troisième orgasme.
J'ai commencé les Hauts de Hurle-Vent. J'ai plus l'habitude des lectures aussi intellectuelles. J'ai moi-même du mal à croire que j'ai un jour lu Le Grand Meaulnes. Moi qui lis que de l'auto/biograhique. Vipère au poing et L'Enfant de Jules Vallès peuvent aller se rhabiller.
Sinon, la planète des singes ça rox ! *_* Ce film est juste merveilleusement magnifique. Il est d'une beauté inégalable. Quatrième orgasme. (Essaye de suivre un peu, merde !)
Cette nuit, j'ai rêvé que Monsieur S. mourrait.. J'ai tellement paniqué que je me suis réveillée en sueur et en sursaut. Je n'ai pas réveillé Poupinou mais il était moins une. C'était trop réel. Je le voyais. Au bout du couloir, nu. Il m'appelait, il convulsait. Le couloir était trop étroit. Je devais donc rester à ces côtés pour le protéger. J'ai réussi à caler sa tête sur mes genoux. Je suppliais le tout puissant d'arrêter ses convulsions. J'ai hurlé qu'on m'apporte le chariot d'urgence. Mais le temps que tout le monde comprenne ce qui était en train d'arriver, il était trop tard. J'ai hurlé à Françoise d'appeler l'interne de garde mais le téléphone était occupé. Puis la crise a quand même fini par cesser. Et d'un dernier geste de désespoir, je l'ai mit en PLS, j'ai enlevé mes sabots et me suis mise à courir à perdre haleine pour récupérer moi même le chariot. Mais quand je suis revenue, je ne sentais déjà plus le pouls et le tensiomètre refusait de prendre la tension. Et tout le monde avait disparu..
Demain, premier entretien d'embauche à la polyclinique. Je suis sereine. Je me dis que s'ils me veulent me prendre, ils me prendront. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus que d'être moi même. Et puis mes rapports de stage parleront d'eux même. Même si les premiers ne sont pas terribles, il faut dire ce qui est.
Je pense trop à mon père. Hier encore je me demandais ce qu'il penserait, ce qu'il dirait s'il savait tout ça. Je me demandais s'il serait fier de moi. Je me demandais comment on en était arrivé là. Je me voyais mariée et enceinte jusqu'au cou lui envoyant une lettre pour lui balancer tout ça dans la gueule en prenant le soin de lui rappeler que si j'en étais là, ce n'était certainement pas grâce à lui.
Mais ma mère, ma soeur, mon frère, mes deux grands parents maternels, mon beau père et Poupinou sont fiers de moi, eux. Et c'est bien tout ce qui compte.
J'avance. J'avance seule mais entourée quand même. Parce que je me dis que la seule responsable de tout ce qui m'arrive de bien ou pas dans cette fuck life, c'est moi. Et uniquement moi. Alors je fonce. Et rien ni personne ne m'arrêtera.
Et vous savez quoi ? C'est les vacances ! :D Je suis donc en train de procrastiner dans mon lit avec mon pyjama Snoopy. Et je tourne ma tête sur la droite et il est toujours là. L'homme de ma vie. Donc tout va encore mieux.
Respire..