Mercredi 16 novembre 2011 [9:52]
On commence par la bad news de la journée. Hier, j'ai rappelé mon futur employeur, pour le CHU. Parce que j'avais pas de nouvelles et je commençais à m'énerver quelque peu. :) Et bien.. il n'a pas de postes à me proposer ! Lol. Donc je me suis légèrement énervée au téléphone en lui disant que par politesse et par respect, il aurait pu me rappeler parce que j'ai perdu mon temps à attendre pour rien ! Autant vous dire que j'étais un peu vénère hier. (Wesh.)
Donc ni une, ni deux, je rappelle la polyclinique. Et deuxième bad news de la journée, le CDI qui devait m'être attribué a finalement été attribué plus tôt que prévu. Donc là, ça sera un CDD reconductible en CDI si tout se passe bien. C'est déjà mieux que rien me direz-vous. Je préfère ça que me retrouver au chômage à la sortie du diplôme. N'empêche que je vois que le monde du travail, c'est encore d'autres emmerdes.. (Même si je le savais déjà. ><) Mais ça m'plaît bien. ^^
Donc là concrètement, j'attends un appel de la directrice des soins de la polyclinique pour me fixer un rendez-vous.
Hier, j'ai passé l'après midi avec une de mes meilleures amies du lycée. Ca devait faire plus d'un an qu'on s'était pas vu. Alors j'ai été la chercher à la fac et on s'est raconté nos vies. Elle est heureuse. Alors je le suis aussi.
Ce soir, je passe la dernière nuit dans mon appartement. Dernière nuit seule. Dernière nuit sans lui. C'est une page qui se tourne. Malgré tout ce que j'ai pu dire, cet appartement, c'était mon premier. Alors même s'il renferme des souvenirs tragiques, je ne l'oublierai jamais. C'est une partie de ma vie. C'est trois ans de ma vie qui se sont écoulés. Et pas n'importe lesquels. Sûrement les plus intenses et les plus difficiles. J'ai tout vécu ou presque dans cet appartement. Il renferme les violences conjugales d'il y a trois ans avec M., mes crises de nerfs, d'hystérie, de larmes, mes nuits passées sur les chiottes à vomir mon repas de la semaine. Mais aussi mes joies, mes fous rires, mes danses, mes chants à tue tête. Et c'est de ça dont je veux me souvenir.
Demain je retrouve donc mon Poupinou. Après six semaines d'absence. Je sais que quand je vais le voir sur le quai de la gare, mon coeur sera tachycarde. Comme au premier jour, sur ce putain de quai de gare.